Vendredi 15 décembre 2006 à 0:37

Certes il fut un temps où le temps ne jouait pas contre nous, un temps où nous avions le temps de prendre le temps, pendant un temps ou deux où il était encore temps d'être là à temps, mais je crois qu'il était encore temps, au temps pour moi, de se reprendre en main avant la fin des temps...


C'est pourquoi je reviens, plein de grâce, plein d'energie, après des journées épuisantes, harrassantes, qui m'ont fait crouler sous le poids d'un dur labeur d'une vie estudiantine...

Je pourrai ainsi vous raconter ma vie de bout en bout, de long en large, dans les eaux internationales, ou même vous emmener dans ma lune intérieure, tout en restant pudique, je vous rassure...

Mais je reste étonné, étonnamment étonné de voir que l'on tient encore à me visiter à en pêter les records du site alors même que moi, je ne suis pas là...

Je pourrai le prendre mal, comme quoi, tout est mieux quand je suis absent, mais, je prends le bon côté des choses, là où ce n'est pas brûlant, ni gelé, mais à température ambiante, que je supporterai sans problème, pas comme un cigare que l'on fume dans un bain moussant...

Et, ce soir, je vais mettre tous mes vêtements au sale, oui, tous, car ils sont sales et il faut bien se changer de temps en temps, comme il faut aussi déféquer pour rester léger...

J'ai, bien sûr, prévu certaines choses entre deux que j'ai réalisées par la suite et qui aujourd'hui sont complètement accomplies, je suis équipé comme on pourrait dire...

Je parle d'un point de vue sportif, bien entendu...

D'un autre point de vue, le vase est tombé et s'est cassé, mais, on me remboursera, ce qui est sympathique et honorable, reste à savoir quel genre de vase cela peut-il bien être...

Je ne vous cacherai pas le mystère...

Mais, aujourd'hui, comme bien d'autres jours, je suis fatigué, cela est sans nul doute dû à une intensive dépense d'energie non recupérée tout au long de ce début de semaine...

Pas assez dormi, trop bu, trop mangé, trop couru, trop stressé, qui sait ?

Et, ce soir, je vous avouerai tout de même une chose, oui, je suis allé au théâtre, j'ai vu un pièce, une pièce qui était bien, plaisante, intéressante, malgré mon importante fatigue et mon ventre criant famine mais qui sera bien repu par la suite par une soupe de pois cassés et de lardons trempés dans cette dernière...

Mis à part les morceaux de cartilage immangeables...

Si vous le voulez vous pouvez toujours me contacter pour me poser des questions, tout aussi idiotes les unes que les autres, un peu comme une vie philosophique dans un bocal à poisson, je ne vous le fais pas dire...

Je le dis moi-même...

Lundi 11 décembre 2006 à 20:41

Surprise de Noël de l'entreprise, un petit micro Disney qui enregistre un ou deux secondes sur un bouton et qui le haut-parle avec un autre...

C'est un peu comme prendre sa voiture à deux mains pour l'emmener faire un tour, ses besoins, un peu comme chauffer une femme au lit sauf que c'est un moteur sur le parking...

Mais là n'est pas le dénouement suspecté et tant attendu, non, j'ai carnet de chèques qui me permet de dépenser 70€ sans perdre un rond, un boulon ou un bout de carton, je suis privilegié parce que je suis étudiant, alors j'vais acheter des trucs et des choses qui ne me serviront pas dans mes études, ce serait pourtant ce qu'il y a de mieux à faire, mais je préfère dépenser mon salaire gagner avec tant de difficultés dans un gadget vidéo-ludique qui me permettra de combler mon ennui lors de ses week-end si longs alors que je pourrai faire des choses beaucoup plus sérieuses mais entre dire, écrire et faire le pas est énorme...

Ce n'est qu'un manque de motivation ou de volonté, mais pas de temps, j'ai le temps mais je ne le prends pas, je préférerai spéculer dessus et entrer en bourse, de quoi devenir riche et m'ennuyer jusqu'à la fin de mes jours...

Heureusement, ce soir, on mange du poisson, j'aime le poisson, l'odeur, le goût, sauf les arêtes, ça pique au nez...

Mais je suis dans l'obligation de couper court à cette conversation, si l'on peut appeler ça comme ça, car, bien sûr, ça n'est pas une, ha ha, pour aller mettre la table, car le poisson m'attend...

Vendredi 8 décembre 2006 à 19:07

Et heureusement que j'ai regardé la pression des pneus...

Sinon, c'était la mort au tournant...

Les pistaches m'attendent, elles fuments déjà d'impatience de me retrouver...

Vendredi 8 décembre 2006 à 19:05

Ne mangez pas de pince à linge, ce n'est pas bon, même si ça ressemble à du chocolat blanc et que votre ventre gargouille d'impatience de retrouver les pistaches de ce soir...

J'ramènerai ma fraise dans un plat de pêches rien que pour m'empiffrer le bigorneau de cacahuètes grillées...

Comme vous pouvez le constater, aujourd'hui est un jour particulier, oui, c'est un jour de merde où il se fait que l'on passe son temps à traiter le monde de la même manière mais pas avec la même classe que l'homme le plus classe du monde : Georges Abitbol...

Envoyez-lui un fax...

Trêves de plaisanterie, quand on croit avoir planifié toute sa journée de sourires, de joies et de mouvements aléatoires violents en secouant la tête et beuglant que les carottes sont cuites, et qu'en réalité il ne se passe rien de tout cela si ce n'est une course poursuite effrenée avec des lapins dans un rond-point de Varsovie ou un pantalon neuf habillé d'une chemise à manches longues, cela dégoûterait un cheval en ruth, c'est on ne peut plus net...

Car oui, en plus de la matinée merdique, il y a l'après-midi merdique, on espère seulement que la soirée soit reposante, mais quand la caboche s'y met, on est pas sortis de l'auberge...

Et je ne parle pas de la pluie, non j'aime ça, la pluie...

Je parle plutôt d'une sortie, seul ou entre amis, qui capote comme un preservatif usagé, je parle d'un faux-pas qui annule toutes les traces de notre histoire et qui recompose une vie qui n'est pas de nous, et, il est, bien sûr, impossible de faire marche arrière...

Je parle de bouchons, ou de ralentissement...

Je parle en métaphore pour ne pas que vous compreniez ce qui se passe réellement dans ma vie, et j'en parle parce que j'en ai envie...

Heureusement, oui, je suis en vie...

Jeudi 7 décembre 2006 à 16:02

Il m'est revenu le temps, du temps où je faisais des choses, où j'inventais, où je composais, des morceaux...

Il y a de cela un peu plus d'un an, disons même un an et demi, j'ai fait l'acquisition d'un logiciel d'édition et de composition musicale, j'ai essayé, je me suis amusé, j'ai des fait des choses, spéciales, peut-être même expérimentales, mais ça me plaisait, je trouvais ça amusant à écouter et à faire...

Puis, plus rien, j'ai abandonné, ou oublié, ou je n'ai pas trouvé le courage, la motivation de m'y remettre, jusqu'à aujourd'hui, où c'est encore pire qu'avant, mais cela reste mon plus long morceau (6 minutes 22), très spécial, mais avec une pointe de réfléxion, bizarrement, bien que que celle-ci soit très superficielle...

Et que je ne l'ai pas encore trouvée...

C'est tout, c'est tout ce que je voulais dire, c'était aussi utile que de parler d'une tâche sur le bureau, mais, et vous vous en douterez, je suis le maître ici...

En tout cas, après cette heure et demie de composition intensive me revoilà, sans activité, je ne sais que faire, je pourrai faire des choses, mais je ne sais pas quoi ou je manque de motivation pour, cruel dilemne, cercle vicieux infernal et il est bientôt quatre heures...

Stop...

Stoppons ici toute intrusion pour éviter de sombrer dans la précarité de notre esprit, je vous appelle tout simplement à ne pas rejoindre les forces du mal, car le mal c'est mal, et ce qui est mal n'est pas plus mal qu'une ligne sur le bord de la chute, une chute navrée, navrée comme je le suis quand mes narines se retroussent et m'empêchent de respirer, navré comme lorsque mon chat s'arrache les poils à cause des puces ou qu'elle vomit pour avoir mangé trop vite, exténué je sors et je cours pour mourir ou pour sentir mes jambes se dérober, je les prends de ce fait à mon cou et je rentre à la maison, bref, un instant, un arrêt partiel dans une station avant de reprendre la route vers le prochain feu rouge où le feu se répandra aussi vite qu'un lapin court après les gazelles en chaleur...

Stop...

Changeons de sujet, de conversation et...

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