Dimanche 24 février 2008 à 23:53

...en serrant celle d'un fou furieux...

Comme le dit la chanson de La Curiosité Tua le Chat. C'est donc avec cette accroche que je fais mon retour après une vingtaine de jours d'absence en ce lieu. Vingt jours qui n'ont pas inquiété grand monde, pas même moi. De ce temps où je suis passé d'un ciel nuageux, à un ciel bleu, d'une terre sèche, à une terre humide, d'un coup de vent entre deux murs qui ont laissé échapper une larme s'évaporant avant d'avoir pu toucher le sol...

L'alcool aussi a bien eu le temps de s'évaporer. La cigarette, quand à elle, part en fumer mais moralement je ne pourrai plus la soutenir longtemps, je serai contraint de l'abandonner pour d'autres vies, ou plutôt d'autres morts certaines...

La mâchoire craque. Le genou gonfle. Le coude bleuit. Le pied se casse. Les muscles se reposent. Le cerveau...quel cerveau ?

Evaporé s'il avait, ne serait-ce qu'un instant, existé.

Un peu comme ces moments où l'on se sent bien quand tout va mal qu'on ne sait, en réalité, pas ce qui va mal où aucune différence n'est établie parce que l'on se laisse porter pas nos rêves sans se demander "Où vais-je ?".

Je sais seulement que j'ai eu envie d'une tartine de fromage de chèvres suivi d'une tartine de chocolat. Je sais que mes nuits sont calmes, reposantes et empreints de rêves à l'état pur. De ceux qu'on aimerait voir débouler dans notre vie mais qu'on sait totalement impossible parce que les lacets n'étaient pas faits...

Parce que le ciel était bleu avec une pluie fragile. Parce que tous les soirs les étoiles scintillaient plus forts les unes que les autres. Et qu'en réalité lorsque cela arrivera la tête ne pensera plus à tout ça mais sera dans les nuages avec un ciel rayonnant. Les étoiles seront dans les yeux et ceux-là même s'enlaceront...

Laissez-moi sourire...

Mardi 5 février 2008 à 23:41

L'Essence Du Réveil


Je me réveille de ce long voyage
Celui qui reste éternel à travers les âges
Du haut de mon arbre je montre toutes mes dents
Perché sur la plus haute branche
Je suis encore vivant
Comme un rêve au milieu d'une nuit blanche

Je replonge dans le lit de mes nuits
Le lit de mes rêves
Les draps de mes envies

Je me réveille de ce long périple
Celui qui nous prend par les tripes
Du haut de mon nuage je montre au monde entier
Bercé par le vent
Que je suis encore vivant
Comme un rêve qui ne se réveille jamais

Je replonge pour une nuit
Une nuit au fond d'un lit
Le lit de mes rêves

Je me réveille de cette longue traversée
Celle où la terre se dérobe sous nos pieds
Au plus haut dans le ciel
Sous un beau soleil
Je suis encore vivant
Comme un rêve qui prend son temps

Je replonge dans cette vie
La vie de mes rêves
Les rêves de mes envies

Je me réveille de cette longue nuit
Celle où l'on oublie ses soucis
Du fond de mon lit je reprends tous mes sens
Sans aucune notion du temps
Je suis encore vivant
Comme un rêve qui prend naissance

Je plonge dans cette journée
La journée de mes rêves
Jusqu'au prochain réveil


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