Jeudi 27 décembre 2007 à 18:37
Le Cavalier Rieur
Sur une chaise en plastique
Dans un jardin quelconque
Un verre dans une main
Le cavalier rieur chevauche ses rêves
Des rêves alcooliques
Où les chiens n'aboient pas
Des rêves magiques
Où les hommes ne dorment pas
Avachi au pied d'un mur
Dans une rue sans nom
Une cigarette au bec
Le cavalier rieur ne dort pas
De ses rêves épiques
Il rit et rugit
De son voisin léthargique
Qui rumine de son âme sans vie
Au fond d'une cabane
Dans un ciel sans lune
Son épée à la main
Le cavalier rieur s'envole
Les corbeaux picorent les restes
Son cheval s'enfuit
Les problèmes se délestent
De son simple esprit
Et il rit
Il rit sans vie
Jeudi 20 décembre 2007 à 9:24
La Mort en Rêve
Au large les poussins aquatiques
Naissant sur des plages d'Afrique
Au loin les papillons s'envolent
Traînant leurs queues molles
Une poussière s'élève et pique au nez
Un cimetière s'agite et réveille Morphée
Au fond des océans
Plus haut dans les cieux
Comme au bon vieux temps
Se rappellent les vieux
Sous les neiges d'antan
D'où résonne un chant
Les oreilles tendues
L'esprit déchu
Un nuage s'élève et pique au nez
Une page se tourne et un être naît
Au fond des pensées
Plus haut dans la tête
De ces rêves alléchés
Culmine une mort abjecte
Mercredi 19 décembre 2007 à 22:23
Que ceux qui me connaissent, verront la flemme apparente pour la recherche d'un titre. Pour les autres, un inconnu ne le reste pas quand on commence à le connaître...
C'est en partant de cette phrase très réfléchie que je vire le chat fouille-merde de ma chambre. Elle passe son temps à sucer du plastique et à ronronner quand tu ne veux pas la caresser. Entre deux Sonic a perdu tous ses anneaux et Robotnik a conquéri le monde. Mr X a tué un ami et d'autres ont tué plein de méchants qui courraient les rues. Le pied saigne. Les cheveux poussent et un grand évènement vient de se produire...
Comme vous avez pu le constater (pour ceux qui suivent ou les mêmes qui me connaissent), trois nouveaux poèmes ont fait leurs apparitions ces derniers jours. Pour tout vous dire, cela faisez environ cinq mois, oui, je dis bien cinq mois que je n'en avais pas écrit. Pour vous donner une idée, l'année dernière, à la même période, j'en écrivais au moins trois par semaine. A vous de me dire si j'ai perdu la main ou la tête...
Après ça, rien de bien significatif dans une vie banale. Le coeur continue de battre, sans raison, peut-être, ou alors cette raison m'est encore inconnue, auquel cas, je ne tarderai pas à le découvrir. S'il bat pour quelqu'un, j'essaierai de lui faire comprendre. S'il bat pour un chien, j'essaierai de me comprendre...
Mine de rien, une semaine chargée. Chargée en histoire, chargée en temps, chargez les mulets. Et pourtant, j'ai l'impression de ne rien faire, ne pas avancer. C'est sûr, ce n'est pas resté planté derrière un bureau que j'avancerai, mais, au moins, avancer dans une autre image. J'entends par là que l'on peut avancer à reculons, avancer dans le temps, avancer dans le travail, avancer dans la vie, pourquoi pas ?
Je parle, je parle, les cheveux poussent toujours et ma vision diminue. On me dit de couper. Je trouve cet acte criminel, si c'est pour couper, autant tout couper, revenir à zéro, la boule à zéro, oui...
Malheureusement, dans toutes ces nouvelles, il y a une chose que je ne puis vous occulter plus longtemps. Je n'avouerai pas aujourd'hui une quelconque homosexualité, ni un quelconque crime, passionnel ou non, mais plutôt d'une certaine dépendance. Je me savais dépendant à pas mal de choses, peut-être que certains en ont déjà remarquées (clin d'oeil à ceux qui me connaissent). Mais, ce soir, je parle d'une affreuse dépendance, une dépendance qui conduit droit à la mort. Ok, j'me vois venir, j'allais parler de la vie, c'était facile. La cigarette, mesdames, messieurs, merci...
Mercredi 19 décembre 2007 à 12:24
Cent Vies
Une première vie
Juste pour voir
Sans connaître l'ennui
Ni le savoir
Une autre vie pour la gâcher
Tout détruire
Sans regretter
Juste histoire de se nuire
On enchaîne quelques vies
Histoire d'avoir des soucis
De toucher le bonheur
De mourir dans le malheur
La cinquantième pour s'amuser
Suivre ses envies et prendre son pied
Mourir en sourire
Les suivantes sont là pour travailler
Quelques vies réglées ordonnées
Avoir un minimum de sérieux
La vie n'est pas un jeu
Vers la fin on oublie tout
On oublie les précédentes
On oublie tout
Pour savourer la suivante
La centième
Un diadème
On ne l'a qu'une fois
On ne la gâche pas
Cent vies pour une vie
Sans vie pour la vie
Mardi 18 décembre 2007 à 0:47
Un Coeur Pour Toi
Elle était là assise tout près de moi
J'étais là assis à attraper son regard
Et je me torturais sans cesse
Pour qu'elle me le rende
Et je me torturais sans cesse
Pour que s'illuminent ses yeux
Elle était là assise tout contre moi
J'étais là assis plantant mon regard
Et je l'admirais sans cesse
Pour prendre sa main
Et je l'admirais sans cesse
Dans le fond des yeux
Elle était là assise collée à moi
J'étais là assis à ne plus savoir
A ne plus savoir si je l'aimais
A ne pas savoir si elle m'aimait
A ne plus savoir quoi faire
Mais je ne voulais que tout cela cesse
Elle n'est plus là
Mon visage s'éteint
Mon cœur s'embrase
Et je perds pieds
Je la cherche du regard
Me cherche-t-elle ?
J'entends son cœur battre
Son cœur bat-il pour moi ?
Pour elle
Le mien ne cessera jamais