Il est important, pour moi, de garder une bouteille d'eau à côté du lit. Cette petite soif qui vous prend en plein sommeil. Cette soif qui vous empêche de vous rendormir et cette flemme qui vous empêche de vous lever chercher un verre. Tandis qu'une bonne bouteille d'eau au pied du lit où il suffit juste d'étendre son bras pour l'atteindre et vous voilà sauvés pour quelques heures...
Cette bonne bouteille d'eau est également très pratique pour les soirs festifs, un peu trop secoué par des tribulations alcooliques il est fortement conseillé de boire un bon demi litre d'eau avant de se coucher afin d'éviter la gueule de bois. Et ça marche, c'est mon cousin médecin qui me l'a dit. J'ai donc vérifié cette théorie, seulement il faut la tenter plusieurs fois pour bien la vérifier. Et ça marche...
On s'habitue à cette bonne bouteille d'eau. Machinalement, en pleine nuit, on tend le bras et on boit. Seulement, une bouteille, ça se vide, et, une fois vide, il n'y a plus d'eau. Et voilà, qu'on se retrouve ne pleine nuit à tendre le bras vers une bouteille vide et a piqué une crise invraisemblable parce que nous sommes persuadés de pouvoir étancher notre soif. En vain...
Et nos larmes coulent à flots, à s'en répandre dans toute la chambre, à en inonder le parquet. Nous voilà sauvés par les eaux. Notre lit s'embarque dans une furieuse aventure d'une tempête de larmes afin de venir s'échouer au petit matin. Décoiffé. Les yeux rouges. Le regarde vide. Courbaturé...
Ha ha !
Décoiffé, oui. Et j'en oublie tout le temps où se trouvent mes pantoufles. Mais il faut m'excuser, il se fait tard. Ma bouteille est là et vous êtes partis...
Lundi 19 janvier 2009 à 23:56
Vendredi 16 janvier 2009 à 20:54
J'avais jusqu'au 31 janvier. C'était écrit.
Alors j'avais de quoi prendre mon temps, prendre mon pied, prendre un bout de pain avec un peu de pâte à tartiner.
Mais...
Et tout le monde se doute que dans une histoire pareille. Une histoire qui parle de malheur. Viendra s'insérer l'inévitable "Mais".
Mais, en réalité, suite à une faille dans le continuum espace-temps. Je n'avais que jusqu'au 16 janvier. C'était écrit. Aussi...
J'ai eu beau courir dans tous les sens. Ce genre d'attitude, nous pouvons remarquer, est totalement inutile. Autant se cogner la tête contre un arbre et serrer la première personne croisant notre chemin très fort dans nos bras...
Mais...
Si si, on pouvait s'y attendre à celui-là aussi...
Mais, j'ai tout de même couru dans tous les sens. Et à quoi cela m'a mené ?
A rien, évidemment...
Trois heures de retard. La dernière levée était à 17h30. C'était écrit.
J'espérais tant qu'elle soit à minuit. Cela aurait arrangé tout le monde. Enfin, surtout moi.
Mais...
...
Mais, cela n'aurait dérangé personne...
Mon chat compati, il est le seul au courant. Il me regarde d'un air triste. Ou plutôt d'un air "Je viens de me réveiller de ma longue sieste, j'ai faim et je veux des câlins". Il ne précise pas que sa sieste a duré une journée. Il s'est couché, il faisait noir. Il s'est levé, il fait noir...
Mais, cela ne change rien à nos affaire. De toute manière, j'ai beau avoir faim, je reste un homme. Enfin, j'entends par-là être humain...
Un être humain, oui. Quoique...
Alors j'avais de quoi prendre mon temps, prendre mon pied, prendre un bout de pain avec un peu de pâte à tartiner.
Mais...
Et tout le monde se doute que dans une histoire pareille. Une histoire qui parle de malheur. Viendra s'insérer l'inévitable "Mais".
Mais, en réalité, suite à une faille dans le continuum espace-temps. Je n'avais que jusqu'au 16 janvier. C'était écrit. Aussi...
J'ai eu beau courir dans tous les sens. Ce genre d'attitude, nous pouvons remarquer, est totalement inutile. Autant se cogner la tête contre un arbre et serrer la première personne croisant notre chemin très fort dans nos bras...
Mais...
Si si, on pouvait s'y attendre à celui-là aussi...
Mais, j'ai tout de même couru dans tous les sens. Et à quoi cela m'a mené ?
A rien, évidemment...
Trois heures de retard. La dernière levée était à 17h30. C'était écrit.
J'espérais tant qu'elle soit à minuit. Cela aurait arrangé tout le monde. Enfin, surtout moi.
Mais...
...
Mais, cela n'aurait dérangé personne...
Mon chat compati, il est le seul au courant. Il me regarde d'un air triste. Ou plutôt d'un air "Je viens de me réveiller de ma longue sieste, j'ai faim et je veux des câlins". Il ne précise pas que sa sieste a duré une journée. Il s'est couché, il faisait noir. Il s'est levé, il fait noir...
Mais, cela ne change rien à nos affaire. De toute manière, j'ai beau avoir faim, je reste un homme. Enfin, j'entends par-là être humain...
Un être humain, oui. Quoique...
Jeudi 15 janvier 2009 à 16:29
Aujourd'hui, j'ai de quoi m'imaginer dans un film muet. Des paroles en l'air et des gestes glissant sans un bruit dans une bande en noir et blanc. Et pourtant une musique coule sur les images tandis que je me ballade de rue en rue jusqu'à la fin de la bobine...
Mon Karma me précise que je n'ai plus que trois points d'énergie pour parvenir à mes objectifs fixé il y a de ça quelques années. A savoir qu'un point d'énergie ne se récupère qu'après 7 heures de sommeil consécutives, nous pouvons aisément remarquer que nous dépensons plus de points d'énergie que nous en récupérons. On appelle communément cela la vieillesse.
Foutre de Dieu, seulement trois points sur mon compte. Comment ai-je pu perdre un si grand nombre de points en si peu de temps ? Mon Karma m'indique, d'une manière crue, que cela peut signifier une fin de vie prématurée...
Cela m'inquiète au plus haut point. J'en perds le sommeil. Ce qui n'arrange pas mon cas. Mon Karma m'insulte de lâche et incapable. J'insulte mon Karma mais lui n'en a cure...
Après réflexion, un certain dicton est parvenu à mon esprit (je n'ose pas dire que mon Karma me l'a soufflé) : Un de perdu, Dix de retrouvés. Théoriquement il y a de quoi gagner au change. Seulement j'avais déjà testé avec de l'argent et des femmes, mais je n'ai pas retrouvé grand chose. Mais bon, soit, je n'ai plus rien à perdre.
Ainsi, je consume un point d'énergie dans l'espoir d'en récupérer dix autres à court terme. J'ai attendu, attendu. Mon Karma s'est foutu de ma gueule. Je me sentais perdu...
Et voilà qu'un soir, ou une nuit, peu importe, il faisait noir. Enfin noir, noir, c'était vite dit. Bref, par hasard, je ne sais par quel merveilleux stratagème, en me réveillant, mon Karma m'annonce que je dispose à présent de douze points d'énergie. Hé, quelle ne fut pas ma surprise et mon réjouissement à l'annonce de cette nouvelle. Je me suis dit tant qu'à faire, on peut consumer un bon point d'énergie pour fêter tout ça...
Hola, mon Karma me calme et me conseille d'abord de finir la nuit avant de s'exciter dans des projets inutiles. Soit, je ferme les yeux et repars dans mes rêves...
Au deuxième réveil, je ne vous raconte pas la gueule de mon Karma. Il me dit qu'il est au bord du gouffre, qu'il se sent partir. J'le stoppe, il peut pas me lâcher comme ça, sans lui je ne suis rien, etc. rien à faire, il préfère se tirer une balle dans la tête plutôt que de chercher à remonter la pente ou simplement ralentir sa descente. Vous devez vous imaginer comment j'ai pu être déstabilisé...
Bref, ne voulant pas le laisser tomber après tout ce qu'il m'a apporté, j'ai fait quelques recherches par-ci par-là, dans une boîte en plastique qui clignote et des pharmacies asiatiques. Mon Karma ne sifflait plus un mot. Mais je persévérais au point d'en consumer quelques points d'énergie. Puis j'ai fait la découverte, stupéfiante, qu'un Karma, ça ferme sa gueule. Je suis, en gros, une exception...
En réalité, j'suis parti trop loin pour en revenir, mais mon Karma a décidé de l'ouvrir pour pas que j'me perde. J'ai trouvé ça sympa, mais lui, ça l'a usé. Il s'est sacrifié pour moi. Maintenant j'me trouve sans Karma et j'dois dire que j'me sens bien seul. Mais la vie est ce qui est, il faut faire avec.
Alors j'suis parti encore plus loin, au point où j'en suis...
Mais comme je ne savais que faire, j'ai continue plus loin...
Et me voilà. Ici j'me sens bien, j'vais voir ce que ça donne et on improvisera...
Mon Karma me précise que je n'ai plus que trois points d'énergie pour parvenir à mes objectifs fixé il y a de ça quelques années. A savoir qu'un point d'énergie ne se récupère qu'après 7 heures de sommeil consécutives, nous pouvons aisément remarquer que nous dépensons plus de points d'énergie que nous en récupérons. On appelle communément cela la vieillesse.
Foutre de Dieu, seulement trois points sur mon compte. Comment ai-je pu perdre un si grand nombre de points en si peu de temps ? Mon Karma m'indique, d'une manière crue, que cela peut signifier une fin de vie prématurée...
Cela m'inquiète au plus haut point. J'en perds le sommeil. Ce qui n'arrange pas mon cas. Mon Karma m'insulte de lâche et incapable. J'insulte mon Karma mais lui n'en a cure...
Après réflexion, un certain dicton est parvenu à mon esprit (je n'ose pas dire que mon Karma me l'a soufflé) : Un de perdu, Dix de retrouvés. Théoriquement il y a de quoi gagner au change. Seulement j'avais déjà testé avec de l'argent et des femmes, mais je n'ai pas retrouvé grand chose. Mais bon, soit, je n'ai plus rien à perdre.
Ainsi, je consume un point d'énergie dans l'espoir d'en récupérer dix autres à court terme. J'ai attendu, attendu. Mon Karma s'est foutu de ma gueule. Je me sentais perdu...
Et voilà qu'un soir, ou une nuit, peu importe, il faisait noir. Enfin noir, noir, c'était vite dit. Bref, par hasard, je ne sais par quel merveilleux stratagème, en me réveillant, mon Karma m'annonce que je dispose à présent de douze points d'énergie. Hé, quelle ne fut pas ma surprise et mon réjouissement à l'annonce de cette nouvelle. Je me suis dit tant qu'à faire, on peut consumer un bon point d'énergie pour fêter tout ça...
Hola, mon Karma me calme et me conseille d'abord de finir la nuit avant de s'exciter dans des projets inutiles. Soit, je ferme les yeux et repars dans mes rêves...
Au deuxième réveil, je ne vous raconte pas la gueule de mon Karma. Il me dit qu'il est au bord du gouffre, qu'il se sent partir. J'le stoppe, il peut pas me lâcher comme ça, sans lui je ne suis rien, etc. rien à faire, il préfère se tirer une balle dans la tête plutôt que de chercher à remonter la pente ou simplement ralentir sa descente. Vous devez vous imaginer comment j'ai pu être déstabilisé...
Bref, ne voulant pas le laisser tomber après tout ce qu'il m'a apporté, j'ai fait quelques recherches par-ci par-là, dans une boîte en plastique qui clignote et des pharmacies asiatiques. Mon Karma ne sifflait plus un mot. Mais je persévérais au point d'en consumer quelques points d'énergie. Puis j'ai fait la découverte, stupéfiante, qu'un Karma, ça ferme sa gueule. Je suis, en gros, une exception...
En réalité, j'suis parti trop loin pour en revenir, mais mon Karma a décidé de l'ouvrir pour pas que j'me perde. J'ai trouvé ça sympa, mais lui, ça l'a usé. Il s'est sacrifié pour moi. Maintenant j'me trouve sans Karma et j'dois dire que j'me sens bien seul. Mais la vie est ce qui est, il faut faire avec.
Alors j'suis parti encore plus loin, au point où j'en suis...
Mais comme je ne savais que faire, j'ai continue plus loin...
Et me voilà. Ici j'me sens bien, j'vais voir ce que ça donne et on improvisera...
Dimanche 4 janvier 2009 à 20:01
J'en renifle l'air, à peine le nez dehors, je gèle. L'herbe en craque sous mes pieds et une fumée blanche s'échappe vers les cieux...
Je suis tout froid et tout petit dans ce milieu si blanc et si pur. La fatigue m'attaque et je m'écroule sur cette terre si dure que je sens des craquement dans le corps. Et je m'endors...
"Bonne année !"
A quatre pattes puis à genoux histoire de garder un pied à terre...
Les bras vers le ciel à pester contre les autres et leurs regards ahuris posés sur moi.
"Bonne santé !"
Une main sur le mur de briques rouges. La tête penchée, un regard vers quelques plantes raides et une colonne qui se remet en place doucement, vertèbre par vertèbre. Je suis au milieu d'un jardin. Entouré de haies si hautes à n'en plus voir la lune je me sens pris dans un tourbillon glacé qui me répète sans cesse : "Ha ha ha".
Je renifle une dernière fois cet air. Un type en profite pour s'installer au fond de ma gorge "Tu vas cracher, tu vas cracher !"...
On a beau me souhaiter tout ce qu'on veut, je suis pris par un jardin. Comme au beau milieu d'une nature emmurée...
On a beau me crier "C'est tout ce que j'te souhaite", je suis pris dans un rêve. Comme au beau milieu d'un monde dénaturé...
Je suis tout froid et tout petit dans ce milieu si blanc et si pur. La fatigue m'attaque et je m'écroule sur cette terre si dure que je sens des craquement dans le corps. Et je m'endors...
"Bonne année !"
A quatre pattes puis à genoux histoire de garder un pied à terre...
Les bras vers le ciel à pester contre les autres et leurs regards ahuris posés sur moi.
"Bonne santé !"
Une main sur le mur de briques rouges. La tête penchée, un regard vers quelques plantes raides et une colonne qui se remet en place doucement, vertèbre par vertèbre. Je suis au milieu d'un jardin. Entouré de haies si hautes à n'en plus voir la lune je me sens pris dans un tourbillon glacé qui me répète sans cesse : "Ha ha ha".
Je renifle une dernière fois cet air. Un type en profite pour s'installer au fond de ma gorge "Tu vas cracher, tu vas cracher !"...
On a beau me souhaiter tout ce qu'on veut, je suis pris par un jardin. Comme au beau milieu d'une nature emmurée...
On a beau me crier "C'est tout ce que j'te souhaite", je suis pris dans un rêve. Comme au beau milieu d'un monde dénaturé...