Ecervelé
Jeudi 26 avril 2007 à 22:38
Je ne dis pas que la France va bien, mais, moi, je vais bien. Etant une personne extrêmement égoïste, je me fous de l'état de santé de la France...
A vrai dire, quelque soit le résultat de l'actuelle élection présidentielle, ma vie ne changera pas, peut-être plus tard, peut-être que je regretterai, mais actuellement, cela ne changera en rien ma vie, ma vie individuelle, ma petite vie...
Dans dix ans, peut-être que cela aura beaucoup d'importance pour moi, peut-être que je me serai attaché à certaines idées, à un parti politique, peut-être que j'aurai le même avis qu'aujourd'hui...
Pourquoi suis-je allé voter dans ce cas ?
Parce que c'était ma première fois et qu'on rate toujours la première fois, et qu'il fallait bien voir à quoi ça ressemble, de voter...
Et puis voter blanc, ça ne sert à rien...
Mais, d'un côté, cela m'est égal, alors je pourrai voter blanc, ah...
Oui, voilà, je constate que de parler politique, ça me fait chier, je m'ennuie d'écrire sur ce sujet, cela ne me plaît pas, je pense à autre chose, je pense à la pizza de ce midi, je pense à Jacques Brel, je pense à mon pantalon mouillé, je pense aux allumettes cramées, je pense au chien qui va bientôt crever, je pense que je n'ai pas de coeur...
A vrai dire, quelque soit le résultat de l'actuelle élection présidentielle, ma vie ne changera pas, peut-être plus tard, peut-être que je regretterai, mais actuellement, cela ne changera en rien ma vie, ma vie individuelle, ma petite vie...
Dans dix ans, peut-être que cela aura beaucoup d'importance pour moi, peut-être que je me serai attaché à certaines idées, à un parti politique, peut-être que j'aurai le même avis qu'aujourd'hui...
Pourquoi suis-je allé voter dans ce cas ?
Parce que c'était ma première fois et qu'on rate toujours la première fois, et qu'il fallait bien voir à quoi ça ressemble, de voter...
Et puis voter blanc, ça ne sert à rien...
Mais, d'un côté, cela m'est égal, alors je pourrai voter blanc, ah...
Oui, voilà, je constate que de parler politique, ça me fait chier, je m'ennuie d'écrire sur ce sujet, cela ne me plaît pas, je pense à autre chose, je pense à la pizza de ce midi, je pense à Jacques Brel, je pense à mon pantalon mouillé, je pense aux allumettes cramées, je pense au chien qui va bientôt crever, je pense que je n'ai pas de coeur...
Jeudi 19 avril 2007 à 18:49
Nous, les terriens, les êtres humains, nous sommes si différents alors que nous sommes pareils. Ah. Ou nous sommes tous pareils mais si différents. Sous plusieurs couches de graisse, de peau, d'écorce, de je ne sais quoi, nous pouvons voir au fond de chacun une vérité, encore faut-il avoir les outils pour voir cette vérité. Mais, nous, êtres humains, sommes totalement différents, et, cela, personne ne peut le nier, des fourmis, ou des cochons, des hirondelles, du reste du monde. Physiquement, cela m'est impossible de tout vous dire, parce que tout vous dire, serait révéler la solution, or, je n'ai pas la solution...
Nous avons construit notre monde, notre terre, techniquement, nous l'avons plutôt modifié, personnalisé, la nature ne nous plaisait pas alors on a fait couler le béton, pour vivre ensemble telle une véritable communauté pour partager nos vies, pour s'amuser, chanter gaiement et pourrir l'atmosphère. Tout cela, nous en sommes fiers, je suis fier, vous êtes fiers, mais, malheureusement, ensemble, nous ne nous entendons pas, le voisin est trop bruyant, la pute insolente, et les gamins puérils. J'ai déjà oublié mon enfance...
Alors quand je me balade dans la rue, avec toutes ces voitures qui me polluent, les poumons, et mon monde, ma terre, l'atmosphère, avec ces gens qui me croisent, qui m'ignorent et m'écrasent le pied. Nous vivons ensemble, mais nous nous ignorons chacun. Suis-je fait pour vivre ici avec eux, les terriens ?
Un bruit anodin, un cri, nous retourne, nous violente notre paix intérieure, nous sommes surpris, notre regard s'éloigne et on nous violente, nous avons mal...
Voilà, j'étais dans la rue, au milieu de tous ces gens, j'étais dans la rue pour aller au restaurant, un restaurant sympathique avec un menu convenable. Bien qu'un cadre supérieur ne se contenterait pas de cela, mais, pour moi, c'était assez. Je ne promène pas mon chien le midi, quand je vais manger dans un lieu public, avec des gens, du bruit, et des semelles qui claquent sur le trottoir, c'est l'été, il fait chaud, on se laisse aller. Mais, un type n'allait pas manger, lui, non, alors, il pouvait promener son chien, un gros chien. Les chiens à la carrure olympique, ceux qui vous boufferaient le nez en grattant la patte arrière, ou en remuant la queue, mais, bien qu'il soit dressé (comprenez par là qu'on ne parle plus de la queue) il reste assez sauvage, pour un animal domestique, et n'en fait donc qu'à sa tête, pour pisser sur le coin d'un mur. Son maître n'est pas vraiment content, ce ne sont pas des bonnes manières. Nous, terriens, ne pissons pas dans les coins de murs. Il crie sur son chien, mais, dans la rue, nous ne sommes pas seuls, surtout à midi, quand les terriens vont manger. On se retourne, étonnés d'un tel bruit, surpassant les bruits de moteurs, et des talons qui claquent...
"Qu'est-ce qu'il y a toi ? Tu n'as jamais vu un chien de ta vie ?"
Voilà qu'on m'agresse verbalement, on me fait violence, on brise ma paix intérieure, mon coeur ne se sent plus battre, j'ai peur. Cet homme qui promenait son chien et qui m'a surpris en lui criant dessus, je me suis retourné, cela ne lui a pas plu, et il me violente en me criant dessus à mon tour, comme pour retrouver un peu de fierté après s'être laissé faire par un animal domestique...
"Si je n'ai jamais vu un chien ? Non, il est vrai, jamais, alors j'en profite d'en voir un."
Ne voulant pas me laisser faire, ne voulant pas lui laisser la victoire sans une bataille, parce que je suis un combattant, parce que je suis un terrien et qu'un autre terrien n'a pas à me faire peur et n'a pas à me rabaisser, au milieu de tous ces autres terriens...
"Oh pardon, je me suis trompé, en effet, il est probable que j'ai déjà vu ce genre de spécimen. Oh, que le tien est grand."
Je m'enfonce dans la bêtise, selon cet homme, et me menace de lâcher son chien pour me montrer à quel point il est féroce et à quel point un terrien, un être humain, contrôle ce qui l'entoure. Sauf, que le terrien n'a pas inventé le chien, sauf que l'être humain a inventé bien d'autres choses pour survivre sur cette terre, sur ce monde hostile, dans cette nature belliqueuse. Moi, terrien, je n'ai pas peur de ce monde...
"Oui, lâche-le donc que je le voie de plus près."
Il me menace de mettre ses menaces à exécution. Je pense qu'il est temps pour moi, de lui montrer qui a le contrôle dans cette situation. Pourquoi je n'ai pas peur des autres terriens ? Qui sont, pourtant, les plus dangereux. Car nous, terriens, sommes les plus dangereux sur cette terre. Nous sommes l'espèce qui détruit tout ce bouge, nous sommes l'espèce qui s'autodétruit avec un terrible consentement. Nous sommes l'espèce qui s'entretue depuis des millénaires. Nous sommes la pire espèce. Et je n'ai pas peur d'elle, parce que je sais me protéger, je sais comment me protéger. Grâce à nous, terriens. Car notre communauté n'est plus, il faut penser à survivre égoïstement. Je pense à moi pour vivre. Alors je sors l'arme de ma poche, un beau calibre semi-automatique assez puissant pour faire gicler la cervelle du type sur le coin du mur. Oui, nous, terriens, ne pissons pas sur les coins de murs, nous préférons faire gicler la cervelle d'autres terriens sur les coins de murs, c'est plus artistique. Je pointe donc mon canon vers ce type, qui blanchit en un clin d'oeil...
"Qu'est-ce qu'il y a, mon ami ? Tu n'as jamais vu une arme de ta vie ?"
Nous avons construit notre monde, notre terre, techniquement, nous l'avons plutôt modifié, personnalisé, la nature ne nous plaisait pas alors on a fait couler le béton, pour vivre ensemble telle une véritable communauté pour partager nos vies, pour s'amuser, chanter gaiement et pourrir l'atmosphère. Tout cela, nous en sommes fiers, je suis fier, vous êtes fiers, mais, malheureusement, ensemble, nous ne nous entendons pas, le voisin est trop bruyant, la pute insolente, et les gamins puérils. J'ai déjà oublié mon enfance...
Alors quand je me balade dans la rue, avec toutes ces voitures qui me polluent, les poumons, et mon monde, ma terre, l'atmosphère, avec ces gens qui me croisent, qui m'ignorent et m'écrasent le pied. Nous vivons ensemble, mais nous nous ignorons chacun. Suis-je fait pour vivre ici avec eux, les terriens ?
Un bruit anodin, un cri, nous retourne, nous violente notre paix intérieure, nous sommes surpris, notre regard s'éloigne et on nous violente, nous avons mal...
Voilà, j'étais dans la rue, au milieu de tous ces gens, j'étais dans la rue pour aller au restaurant, un restaurant sympathique avec un menu convenable. Bien qu'un cadre supérieur ne se contenterait pas de cela, mais, pour moi, c'était assez. Je ne promène pas mon chien le midi, quand je vais manger dans un lieu public, avec des gens, du bruit, et des semelles qui claquent sur le trottoir, c'est l'été, il fait chaud, on se laisse aller. Mais, un type n'allait pas manger, lui, non, alors, il pouvait promener son chien, un gros chien. Les chiens à la carrure olympique, ceux qui vous boufferaient le nez en grattant la patte arrière, ou en remuant la queue, mais, bien qu'il soit dressé (comprenez par là qu'on ne parle plus de la queue) il reste assez sauvage, pour un animal domestique, et n'en fait donc qu'à sa tête, pour pisser sur le coin d'un mur. Son maître n'est pas vraiment content, ce ne sont pas des bonnes manières. Nous, terriens, ne pissons pas dans les coins de murs. Il crie sur son chien, mais, dans la rue, nous ne sommes pas seuls, surtout à midi, quand les terriens vont manger. On se retourne, étonnés d'un tel bruit, surpassant les bruits de moteurs, et des talons qui claquent...
"Qu'est-ce qu'il y a toi ? Tu n'as jamais vu un chien de ta vie ?"
Voilà qu'on m'agresse verbalement, on me fait violence, on brise ma paix intérieure, mon coeur ne se sent plus battre, j'ai peur. Cet homme qui promenait son chien et qui m'a surpris en lui criant dessus, je me suis retourné, cela ne lui a pas plu, et il me violente en me criant dessus à mon tour, comme pour retrouver un peu de fierté après s'être laissé faire par un animal domestique...
"Si je n'ai jamais vu un chien ? Non, il est vrai, jamais, alors j'en profite d'en voir un."
Ne voulant pas me laisser faire, ne voulant pas lui laisser la victoire sans une bataille, parce que je suis un combattant, parce que je suis un terrien et qu'un autre terrien n'a pas à me faire peur et n'a pas à me rabaisser, au milieu de tous ces autres terriens...
"Oh pardon, je me suis trompé, en effet, il est probable que j'ai déjà vu ce genre de spécimen. Oh, que le tien est grand."
Je m'enfonce dans la bêtise, selon cet homme, et me menace de lâcher son chien pour me montrer à quel point il est féroce et à quel point un terrien, un être humain, contrôle ce qui l'entoure. Sauf, que le terrien n'a pas inventé le chien, sauf que l'être humain a inventé bien d'autres choses pour survivre sur cette terre, sur ce monde hostile, dans cette nature belliqueuse. Moi, terrien, je n'ai pas peur de ce monde...
"Oui, lâche-le donc que je le voie de plus près."
Il me menace de mettre ses menaces à exécution. Je pense qu'il est temps pour moi, de lui montrer qui a le contrôle dans cette situation. Pourquoi je n'ai pas peur des autres terriens ? Qui sont, pourtant, les plus dangereux. Car nous, terriens, sommes les plus dangereux sur cette terre. Nous sommes l'espèce qui détruit tout ce bouge, nous sommes l'espèce qui s'autodétruit avec un terrible consentement. Nous sommes l'espèce qui s'entretue depuis des millénaires. Nous sommes la pire espèce. Et je n'ai pas peur d'elle, parce que je sais me protéger, je sais comment me protéger. Grâce à nous, terriens. Car notre communauté n'est plus, il faut penser à survivre égoïstement. Je pense à moi pour vivre. Alors je sors l'arme de ma poche, un beau calibre semi-automatique assez puissant pour faire gicler la cervelle du type sur le coin du mur. Oui, nous, terriens, ne pissons pas sur les coins de murs, nous préférons faire gicler la cervelle d'autres terriens sur les coins de murs, c'est plus artistique. Je pointe donc mon canon vers ce type, qui blanchit en un clin d'oeil...
"Qu'est-ce qu'il y a, mon ami ? Tu n'as jamais vu une arme de ta vie ?"
Mercredi 18 avril 2007 à 19:23
Un brin de narcissisme...
Je suis beau. Quand je me regarde dans la glace, je tombe amoureux de moi, mes cheveux, mes yeux, la forme de mon nez. Je m'aime...
Toutes les nuits je me fais l'amour dans mes draps mouillés, je rêve de moi-même et je me fais des bisous dans le cou, le matin, sur la glace, oui, même quand j'ai une tête d'ex-taulard qui vient de se réveiller et de s'en prendre une dans le cul, je m'aime, c'est ça qui est fou...
Je m'aime, mais je ne pense qu'à manger...
A peine finie la pizza, aux oignons et au fromage, de ce midi, je réfléchis à ce que je mangerai demain, des pâtes à la carbonara, ou un onglet aux oignons, ou une moule frites, et ce soir, j'ai encore faim alors que je viens de manger, je ne pense qu'à manger, à manger, j'ai tout le temps faim...
Je dois être enceint...
Je porte un gosse dans mon ventre, un alien, un ver solitaire, qui sait ?
Peut-être un mélange des trois : un bébé ver solitaire venu d'ailleurs...
Et je ne prends pas un gramme de surcroît, ce qui confirme ma théorie...
Je chie tout ce que je mange, d'où mes passages réguliers au cabinet pour déféquer un bon coup, sauf que ça irrite les tuyaux, un peu de sang coule...
Ah...
Vous vouliez du sang ?
N'empêche que j'ai toujours faim...
Oh, tiens, une lettre sur mon bureau, je l'ouvre, il y a des papiers, avec des têtes et des phrases...
Bon, j'vais pas faire de blagues là-dessus...
Je suis quelqu'un d'honnête, et j'assume mes convictions...
Je suis plutôt apolitique, dans l'absolu, j'ai des tendances nihilistes, mais en fait, non, parce que c'est pas vrai, mais je ne suis pas anarchiste, ni de gauche, ni de droite, ni ambidextre, mais bon, il faut voter...
J'veux pas voter blanc parce que cela revient au même que de ne pas voter, s'il le vote blanc était pris en compte, je voterai sûrement blanc...
Alors je veux voter, mais personne ne m'intéresse, alors j'fais à la tête sauf que je ne veux pas voter pour les plus médiatisés, ni les plus cons, extrêmistes (donc ça exclu Sarkozy, Royal, Bayrou, Lepen, Devilliers, Shivardi)...
Il reste donc : Besancenot, Laguiller, Voynet, Buffet, Nihous et Bové...
Besancenot ne m'intéresse que pour la légalisation du cannabis, les trois suivants j'aime pas leurs têtes et j'suis mis au gin, Nihous est drôle mais a les cheveux trop courts et j'aime bien la moustache de Bové...
Je vote donc Bové...
Un tye qui a un casier judiciaire comme président, c'est la classe, et ça fait longtemps qu'on a pas eu de moustachu au pouvoir...
Mais ça, c'est le premier tour...
Donc, leurs papiers, j'm'en fous...
Et puis, je ne sais pas lire, et c'est trop long...
Je suis beau. Quand je me regarde dans la glace, je tombe amoureux de moi, mes cheveux, mes yeux, la forme de mon nez. Je m'aime...
Toutes les nuits je me fais l'amour dans mes draps mouillés, je rêve de moi-même et je me fais des bisous dans le cou, le matin, sur la glace, oui, même quand j'ai une tête d'ex-taulard qui vient de se réveiller et de s'en prendre une dans le cul, je m'aime, c'est ça qui est fou...
Je m'aime, mais je ne pense qu'à manger...
A peine finie la pizza, aux oignons et au fromage, de ce midi, je réfléchis à ce que je mangerai demain, des pâtes à la carbonara, ou un onglet aux oignons, ou une moule frites, et ce soir, j'ai encore faim alors que je viens de manger, je ne pense qu'à manger, à manger, j'ai tout le temps faim...
Je dois être enceint...
Je porte un gosse dans mon ventre, un alien, un ver solitaire, qui sait ?
Peut-être un mélange des trois : un bébé ver solitaire venu d'ailleurs...
Et je ne prends pas un gramme de surcroît, ce qui confirme ma théorie...
Je chie tout ce que je mange, d'où mes passages réguliers au cabinet pour déféquer un bon coup, sauf que ça irrite les tuyaux, un peu de sang coule...
Ah...
Vous vouliez du sang ?
N'empêche que j'ai toujours faim...
Oh, tiens, une lettre sur mon bureau, je l'ouvre, il y a des papiers, avec des têtes et des phrases...
Bon, j'vais pas faire de blagues là-dessus...
Je suis quelqu'un d'honnête, et j'assume mes convictions...
Je suis plutôt apolitique, dans l'absolu, j'ai des tendances nihilistes, mais en fait, non, parce que c'est pas vrai, mais je ne suis pas anarchiste, ni de gauche, ni de droite, ni ambidextre, mais bon, il faut voter...
J'veux pas voter blanc parce que cela revient au même que de ne pas voter, s'il le vote blanc était pris en compte, je voterai sûrement blanc...
Alors je veux voter, mais personne ne m'intéresse, alors j'fais à la tête sauf que je ne veux pas voter pour les plus médiatisés, ni les plus cons, extrêmistes (donc ça exclu Sarkozy, Royal, Bayrou, Lepen, Devilliers, Shivardi)...
Il reste donc : Besancenot, Laguiller, Voynet, Buffet, Nihous et Bové...
Besancenot ne m'intéresse que pour la légalisation du cannabis, les trois suivants j'aime pas leurs têtes et j'suis mis au gin, Nihous est drôle mais a les cheveux trop courts et j'aime bien la moustache de Bové...
Je vote donc Bové...
Un tye qui a un casier judiciaire comme président, c'est la classe, et ça fait longtemps qu'on a pas eu de moustachu au pouvoir...
Mais ça, c'est le premier tour...
Donc, leurs papiers, j'm'en fous...
Et puis, je ne sais pas lire, et c'est trop long...
Lundi 16 avril 2007 à 19:49
Je vieillis, je me sens déjà vieux, je ne parle pas de mes problèmes d'articulations, j'ai déjà des cheveux blancs, à mon âge, tout ce stress, cette pression, les jeunes sont de plus en plus angoissés, l'alcool, la drogue, la violence, on ne s'en sort plus...
Dans les faux-plafonds, au milieu de la laine de verre, dans une salle à 30 degrés, il fait chaud, on sue, et quand on perce le béton et que la poussière se colle à votre peau, à vos cheveux, à vos vêtements, ça pique, et le soir, on se douche, et le matin, on se redouche...
J'avais des choses intéressantes à dire, j'y avais réfléchi dans la journée, assis sur un fauteuil pendant que le collègue travaille, sauf que, ce soir, j'ai oublié et ne me rappelle que de ma vessie remplie qui m'a provoqué une érection gênante...
En ce moment, je suis féru de fromage fondu, du camembert sur une pizza, du fromage de chèvre dans les pâtes bolognaise...
Les pop-corns...
Je dis des choses qui me passent par la tête, mais souvent, dans ma tête, je ne dis rien de concret, que des choses qui passent par là, en coup de vent, ma tête est vide, oui, alors je dis un peu n'importe quoi, ça va, ça vient, des allers-retours, je me répète, ou des mots qui s'enchaînent sans aucun sens...
Les chats se battent...
Avec l'été, les filles en mini-jupes, et leurs petits culs sortent de chez elle, ça fait vibrer mon voisin qui ne regarde plus la route, ça le fait bourdonner d'être dans un centre commercial, mais c'est là qu'on croise le plus de ce genre de femmes, tandis que dans les bureaux restent toujours les vieilles croutes, pas aimables, qui gueulent pour la moindre chose de travers et qui ont un rire rauque à faire débander un taureau sourd...
C'est vraiment pas de chance, et j'ai faim...
Promis, demain, je m'y mets, faut être sérieux, c'est pas en aidant les chauffeurs bulgares qu'on va réussir dans la vie : "Hablo un poquito espanol"...
Espanol ? Italiano ? Bulgaro.
Tes yeux, tes yeux étaient verts et fermés quand j'ai enfoncé le clou dans ta poitrine...
Oui, ça y est, ça m'est revenu...
J'étais là, tranquille, en train de tourner en rond dans l'amphi, pendant que l'autre réfléchissait à ce qu'on allait faire, j'ai vu une tige en fer, au bout, un morceau de métal et des vis qui sortaient, hop, j'ai pensé : si je flanquais un grand coup de ce machin dans la gueule du type, il crèverait sûrement, et si je me cassais après, ou j'appelle les flics pour leur prévenir de ce drame, le type m'en voudrait s'il s'en sortait ?
Bref, ça tournait en rond dans ma tête, pendant que je tournais autour de la table, je me suis dis : T'es pas capable de faire ça, t'es pas capable de lui donner un coup, il en faut beaucoup dans le ventre, dans la têtre pour oser faire ça, t'es pas capable. Puis j'ai arrêté, me disant que si je continuais je le ferai pour me prouver à moi-même que je suis capable...
Je n'ai jamais été aussi loin...
J'avais la tige de fer dans la main...
Heureusement les tubes en plastique m'ont permis de me défouler, je ressemblais à un combattant japonais...
Dans les faux-plafonds, au milieu de la laine de verre, dans une salle à 30 degrés, il fait chaud, on sue, et quand on perce le béton et que la poussière se colle à votre peau, à vos cheveux, à vos vêtements, ça pique, et le soir, on se douche, et le matin, on se redouche...
J'avais des choses intéressantes à dire, j'y avais réfléchi dans la journée, assis sur un fauteuil pendant que le collègue travaille, sauf que, ce soir, j'ai oublié et ne me rappelle que de ma vessie remplie qui m'a provoqué une érection gênante...
En ce moment, je suis féru de fromage fondu, du camembert sur une pizza, du fromage de chèvre dans les pâtes bolognaise...
Les pop-corns...
Je dis des choses qui me passent par la tête, mais souvent, dans ma tête, je ne dis rien de concret, que des choses qui passent par là, en coup de vent, ma tête est vide, oui, alors je dis un peu n'importe quoi, ça va, ça vient, des allers-retours, je me répète, ou des mots qui s'enchaînent sans aucun sens...
Les chats se battent...
Avec l'été, les filles en mini-jupes, et leurs petits culs sortent de chez elle, ça fait vibrer mon voisin qui ne regarde plus la route, ça le fait bourdonner d'être dans un centre commercial, mais c'est là qu'on croise le plus de ce genre de femmes, tandis que dans les bureaux restent toujours les vieilles croutes, pas aimables, qui gueulent pour la moindre chose de travers et qui ont un rire rauque à faire débander un taureau sourd...
C'est vraiment pas de chance, et j'ai faim...
Promis, demain, je m'y mets, faut être sérieux, c'est pas en aidant les chauffeurs bulgares qu'on va réussir dans la vie : "Hablo un poquito espanol"...
Espanol ? Italiano ? Bulgaro.
Tes yeux, tes yeux étaient verts et fermés quand j'ai enfoncé le clou dans ta poitrine...
Oui, ça y est, ça m'est revenu...
J'étais là, tranquille, en train de tourner en rond dans l'amphi, pendant que l'autre réfléchissait à ce qu'on allait faire, j'ai vu une tige en fer, au bout, un morceau de métal et des vis qui sortaient, hop, j'ai pensé : si je flanquais un grand coup de ce machin dans la gueule du type, il crèverait sûrement, et si je me cassais après, ou j'appelle les flics pour leur prévenir de ce drame, le type m'en voudrait s'il s'en sortait ?
Bref, ça tournait en rond dans ma tête, pendant que je tournais autour de la table, je me suis dis : T'es pas capable de faire ça, t'es pas capable de lui donner un coup, il en faut beaucoup dans le ventre, dans la têtre pour oser faire ça, t'es pas capable. Puis j'ai arrêté, me disant que si je continuais je le ferai pour me prouver à moi-même que je suis capable...
Je n'ai jamais été aussi loin...
J'avais la tige de fer dans la main...
Heureusement les tubes en plastique m'ont permis de me défouler, je ressemblais à un combattant japonais...