Mercredi 13 août 2008 à 19:14

Je sors tout droit d'un rêve à deux cornes. Les rêves qu'on n'emprunte pas par quatre chemins. Celui qui fonce droit dans le mur après un bref passage aux Enfers. Dans ce rêve, il y avait trois apôtres, un grille-pain et une machine à laver. Aucun n'était doué de parole, on pouvait seulement entendre une chanson d'un chanteur
usé à la radio. Les hauts-parleurs grésillent et ma tête part en vrille...

Je sorts tout droit d'une aire d'autoroute, celle avec des toilettes malpropres et des routiers homosexuels. Celle qui ne laisse pas assez de distance pour ralentir à moins de retrouver sur la voie d'insertion. J'ai caressé un chien errant attaché à un arbre. Oui, ce chien errait seulement autour de l'arbre de quoi laisser quelques traces de pisses et de merde dans un périmètres bien délimité. Même que les sales gosses de famille roulant en monospace lui jetaient du pain ou des cailloux...

J'ai gardé trois souvenirs profonds de mon enfance. Le premier, j'avais vingt ans et quatres années. Je n'étais pas encore né ce jour-là. Le second, ça fait quatre. Je me rappelle avoir fait mangé le béton à un bon ami, il saignait du nez, il m'en a voulu pendant un moment.

Cette fois, c'est bon, je sors de mon lit et une question m'interpelle : "Hé petit, est-ce que tu crois en Dieu ?". Je crois que deux et deux font quatre et que quatre et quatre font huit, mais en fait je lui ai répondu : "Ramène-moi une bonne bière bien fraîche et allume la cheminée histoire de poser une bonne bûche bien braisée au fond de tes pensées"...

Est-ce que vous aussi vous avez remarqué que la Terre ne tournait pas rond ?

Mercredi 6 août 2008 à 0:30

Mes Mots Resteront Silencieux


Le silence guette les bruits les plus assourdissants
Une chance dans une nuit au ciel si blanc
Quelle lune noire s'engouffre dans les entrailles
Du monde contrasté par mon esprit en tenaille ?

Le silence attend le balancement de l'herbe au rythme du vent
Son excellence veille au pied du lit le jour naissant
Quelle bêtise se faufile dans les veines
D'un corps balancé par mon esprit en peine ?

Le silence s'approche à pas de loups
Cette violence sans nom s'apparente à un fou
Quel fou délire entre les vagues inanimées
D'une mer sans fond au coeur passionné ?

Le silence se fait outrance
Sa puissance nous offense
Quel bruit est englouti dans les pensées entrecroisées
D'une vie aux sens désenchantés ?

Le silence encensé ne pense qu'aux bruits
Que nous lance notre esprit de vengeance
Le silence est l'espérance d'une vie censée

Pourquoi enfermer le silence ?

Entre chaque son il se fait entendre

Entre chaque chaque rêve, entre chaque vie
Par-delà les villes, par-delà les galaxies
Que tout soit vide
Que tout soit plein


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