Top Chrono. Je suis un aliment à la fois ferme et tendre. Je fond sous la langue mais mes relents son désagréables. Je vis généralement au coeur de différentes plantations hallucinogènes. J'aime la chaleur du soleil et les gouttes de pluie. Je suis un met rare et on m'apprécie énormément pour mes bienfaits nutritionnels. Nombre de chamans ou autre sorciers vaudou m'ont utilisé pour mes pouvoirs guérisseurs. Je peux être jaune, vert, noir ou tout cela à la fois. Qui suis-je ?

Sur une double copie, sans double sens, en évitant les doublons, écrivez sans regarder et en quelques lignes seulement l'histoire de votre vie, vous pouvez occulter la période pré-adolescence...

Me voilà à nouveau sur Terre après plusieurs mois de coma. Tout ce qui m'était solide n'a pas quitté la terre ferme, bien planté au milieu du jardin à attendre une foudre du tonnerre. Mais tout ce qui m'était abstrait est parti un temps, voire deux temps, en trois mouvements, vers d'autres horizons, cela ressemblait beaucoup à la Belgique ou à quelques planches de bois, mais n'entrons pas dans les détails cela risquerait d'être superflu...

Grâce à Dieu et grâce à son fils, autrement dit, grâce à la seule volonté qui incarnait mon esprit, j'ai pu rejoindre, sans effort, la terre promise que j'avais juré de ne pas mettre le pied. Mais un soir, pour me défouler, je suis parti faire le tour du quartier en petite foulées pour revenir la cheville foulée. Serait-ce la foule qui encombre mon quartier ? Ou le désarroi de mes pieds qui ne se sentent plus marcher ?

Quoiqu'il en soit, après maintes traversées au pays des vertes années (Nid d'Guêpes), après plusieurs passages de toiles d'étoiles, couvertes, grises ou claires et scintillantes, j'ai de nouveau caressé le rêve de vivre dans une tour géante qui rappelerait la construction mythique de la tour de Babel, histoire de toucher le ciel, un peu plus près des étoiles, au jardin de rivières et de gens...

Grâce à moi, sans chercher à me faire prier, des autochtones ont pu trouver la voie de la Sagesse. La voie pavée qu'on entendit surgir telle une épave dépravée. Ou serait-ce dû à ma voix cassée ? Que sais-je ?

Que sais-je ?