Jeudi 22 novembre 2007 à 23:07

Pshit. Je me souviens avoir reçu ce décapsuleur le premier janvier 2007 (cela va donc bientôt faire un an). Un sympathique décapsuleur prenant pas mal de place et qui me sert aujourd'hui pour la troisième fois. Voilà son histoire :

La première fois était pour l'inaugurer, dans la cuisine, je l'ai descendu de ma chambre exprès. Mais je l'ai remonté pour éviter qu'un autre ne se l'approprie et l'ai donc rangé dans mon bureau. Sauf que je ne bois pas vraiment de la bière dans ma chambre...

Jusqu'à aujourd'hui, ou plutôt deux jours. La technique du frigo par la fenêtre (qui ne marche qu'en hiver). Et donc la deuxième utilisation était pour ouvrir une petite bouteille dans ma chambre. Et voilà la troisième ce soir...

A la base, je réfléchissais à une histoire de cul, mais n'étant pas assez intime avec vous je n'allais pas vous parler de mes problèmes de cul, ce serait gênant, pour vous comme pour moi (bien qu'à présent je vous ai mis au courant de la situation). Alors j'ai préféré partir sur l'histoire d'une blonde. Une triple blonde. Trois histoires en une, en résumé...

Cette blonde s'appelle Petrus et a passé toute la journée entre le volet et ma fenêtre, puis, ce soir, pris d'une soudaine soif mais d'une flemme indiscible pour descendre, je me suis rappelé de cette bière fraîche qui n'attendait que moi pour la boire...

Voilà qui est fait...

Lundi 19 novembre 2007 à 22:47

Je tousse. Je tousse sans arrêt. Je n'ai pourtant pas mal à la gorge, mon nez est à peine bouché, seulement cette toux sèche qui surgit quand on voudrait le moins. Quand on veut dormir, quand on parle, quand on veut écouter, quand on veut se reposer. Une toux qui n'en fait qu'à sa tête et qui hante mes jours et mes nuits...

Aux grands maux , les grands remèdes dit-on souvent, mais ce maux n'est pas si énorme que cela, il ne doit pas être si insurmontable, du repos, de la chaleur, ça devrait passer. Sauf que cela fait plusieurs jours qu'elle dure. Quasiment une semaine, me semble-t-il...

Vient alors les techniques d'outre-tombe, qui se lègue de mère en fille depuis des générations durante...

Ma mère ne supportant plus mes cris incessants, me confie un secret grand-mère. Bon, d'accord, ce n'est pas vraiment un secret. Bon, d'accord, je connaissais déjà ce remède. Bon, d'accord, ça ne marche pas toujours. Mais, avouons-le, ça ne peut pas faire de mal...

Un bol ou un mug, au choix, de lait chaud auquel je rajoute, personnellement, une cuillère de chocolat en poudre, et, pour la petite touche magique, une cuillère de miel. Depuis tout petit cela guérit magiquement des maux de gorge. Depuis tout petit, je me suis dit que c'était à utiliser au dernier recours. Depuis plusieurs jours, je ne fais que cela. Et, cette fois, je m'en fait même le soir, pour dire à quel point j'en ai ras le bol de cette toux...

Mais je n'ai pas à me plaindre non plus. Ce n'est pas comme si j'avais le nez en compote, deux orteils cassés, le cou blessé, un doigt sans peau, une cheville sans souplesse et un pied amoché...

Bon d'accord, j'ai également tout ça. Mais cela ne m'empêche pas de continuer. Parce que de toute manière j'ai compris le truc : une fois remis d'une blessure, une autre arrive. La loi de Murphy comme on dit. La loi de Doyle comme dirait un autre...

Laissez-moi le temps de finir mon chocolat au lait et au miel...

Cela n'a rien calmé du tout, comme je m'en suis douté, mais, ce n'était pas mauvais et ça réchauffe...

Tout ça pour dire que ma grand-mère n'est même pas morte...

Alors que mon chien ça fait plusieurs années...

Une autre technique bien connue est celle du frigo improvisé. Comme vous le savez, je n'ouvre jamais mon volet, et, même si vous ne le saviez pas, cela vous fait une belle jambe. Mais je peux ainsi entreposer l'hiver, ou plutôt le froid venu, des objets entre le volet et la fenêtre me garantissant une fraicheur incontestable de ces-dits objets. Ainsi, j'ai pu boire une bonne bière, peinard, à mon bureau, sans avoir à me bouger les fesses jusqu'au frigo de la cuisine...

Bon, cela n'a même pas étonné ma mère et mon père m'aurait sûrement piqué une goutte mais c'est une technique tout à fait intéressante. Malheureusement exploitable qu'en cas de basse température...

Il est bientôt temps que je soigne toutes mes blessures. Ensuite je m'occuperai de vous. Je me suis engagé à soigner le monde de tous ses maux. Ce labeur me prendra des années et je n'en verrai jamais la fin, mais, c'est un engagement honorable et je le tiendrai jusqu'à ce que mort s'en suive...

Mais n'ayant pas trop de temps, je m'occupe de cela en rêve, ce qui n'est déjà pas mal alors ne râlez pas, surtout que je suis volontaire. Vous en connaissez beaucoup, vous, des volontaires ?

La musique suit son cours, ma toux suit ses toussotements...

Jeudi 15 novembre 2007 à 16:52

Aujourd'hui, je vous propose une analyse. Une analyse particulière sur l'article d'un blog. Vous savez de nos jours qu'une connexion internet est à portée de tous (enfin, c'est vite dit). Ainsi, le temps d'il y a 10 ans avec un modem 56 kpbs qui bouffe la ligne téléphonique et qui mettait 3 heures à charger une page entière est révolu. Par conséquent de plus en plus de jeunes veulent s'imposer, en partie ou non, dans ce nouveau monde, ce monde virtuel où le langage dépasse l'entendement, où une vitre n'est plus transparente...

Nous sommes confrontés à une multitude de textes, des écrits traitant de tout, de n'importe quoi, voire les deux en même temps. Voilà, la quantité est privilégiée à la qualité, et nous pouvons constater cela dans d'autres domaines, bien sûr...

Seulement, aujourd'hui, je suis tombé sur une chose infâme, grotesque, qu'on pourrait qualifier de hors sujet et de complètement inutile (comme la vie, tiens)...

Ce texte, je vous propose, avant de commencer l'analyse, de le lire : Par ici...

Si vous n'êtes pas allés jusqu'au bout, ne vous étonnez pas. Si vous n'avez pas oseé commencé, vous avez bien fait. Si vous l'avez lu entièrement, vous êtes courageux et méritez une bonne claque sur la nuque (manquerait plus qu'on squatte mon garage...ah Chuck quand tu nous tiens...tu nous tues)...

Comme nous n'avons plus temps à perdre, entrons dans le vif su sujet...

Ce texte commence par une réflexion profonde sur la relativité du temps (tout est relatif, le temps aussi). Même si cela peut paraître intéressant, nous pouvons malheureusement constater le manque de volonté, voire le manque d'inspiration. Autrement dit, il ne parle pour ne rien dire...

C'est alors qu'il a trouvé un petit truc, une petite filière, une voie à suivre, à exploiter pour donner du sens à cet article. Il traite alors de souvenirs, de choses vécues sans vraiment approfondir le sujet (heureusement). Cette délicate, et non moins cliché, transition réflète, une nouvelle fois, un manque d'inspiration, et, prouve que l'auteur n'assume pas ses idées. Cela décourage donc le lecteur, bien entendu...

Pour lui, ce n'est pas assez, il faut plus de contenu (nous revenons à la quantité privilégiant la qualité). Une solution ? Baragouiner, tenter de feindre sur le langage. Dire n'importe quoi en voulant faire passer cela pour quelque chose d'intellectuel, de subliminal, qui ne peuvent être compris que par les plus intelligents...enfin vous comprenez...

Et puis on mélange le tout. On baragouine, on prend des souvenirs, on prend de l'actualité (politique, sociale, personnelle, cérébrale), une grosse cuillère (qu'on hésite pas à laisser dans le plat) et on touille et là on ne sait plus comment s'arrêter tout en sachant que si cela continue s'en suivra une catastrophe inimaginable...

Par chance (ou malchance pour l'auteur), un évènement imprévisible à conduit cet article à sa fin...

Tout comme cette analyse...

Mercredi 14 novembre 2007 à 15:19

C'est par une marche fébrile que j'entame cette semaine. J'ai plutôt entamé ma semaine mercredi, en effet. Plus ou moins bien entamé, à vrai dire. S'il n'y avait cette gencive bloqué au-dessus d'une de mes dents de sagesse pour me faire souffrir et cauchemarder toute la nuit...

Cauchemarder, c'est un bien grand mot. Je n'ai plus cauchemardé depuis pas mal d'années. Ou plutôt, à présent, je suis content de cauchemarder. Toujours en recherche de me faire peur (sans risque, pour le moment), un cauchemard est le bienvenue bien que cela ne me fasse pas vraiment peur pour autant...

Bref, la semaine étant enfin entamée, je peux partir. Partir là où on m'attend le moins, c'est ce qu'il y a de plus excitant après atérrir de force en plein milieu de l'océan. Ce qui ne s'appelle plus vraiment un aterrissage...

Une semaine entamée. C'était sans compter cette vague de froid qui s'empare de nous et d'une panne de chauffage qui courronne le tout...

Les envies de vomir et les maux de têtes sont, de nos jours, des préoccupations plus importantes que le mouvement de grêve des étudiants ou d'autres têtes brûlés mécontents. Je ne suis pas là pour prendre leur défense. Je ne suis pas là pour leur cracher dessus. Je suis vraiment préoccupé par cette gencive, tellement que je n'arrive plus à en dormir la nuit. Tellement que j'en attrape froid. Tellement que je me sens malade...

Malade d'un tout, d'un rien. Une maladie qui ne m'emportera pas. Une maladie qui me donnera un certain appui pour m'envoler. Comme si j'étais là pour rendre les clés de mon âme...

Seulement, j'ai oublié de prendre en compte un possible contretemps, comme une soeur dans la nécessité...

Vendredi 9 novembre 2007 à 16:40

- Je t'aime !
- ...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que tu le réclames.
- Cela fait longtemps que je ne l'ai pas entendu.
- Ça fait longtemps que je ne l'ai pas dit.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas mentir.
- Tu ne m'aimes plus ?
- ...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Non, je ne le dirai pas.
- Je sais que tu m'aimes. Nous avons fait l'amour, nous n'avons pas baiser.
- C'est parce qu'on aime baiser ensemble.
- Alors pourquoi tu ne m'aimerais plus ?
- Parce que ça ne se résume pas qu'à ça.
- Je sais que tu m'aimes. Je le vois dans tes yeux.
- Mes yeux.
- Oui, tes yeux me disent que tu m'aimes.
- Mes yeux mentent.
- On ne peut pas mentir avec les yeux.
- Mes yeux mentent. Ils ne sont qu'un reflet. Tu ne me vois pas dans mes yeux. Tu te vois, et tu vois ce que tu veux voir. Ils ne sont que le reflet de ce que les gens veulent voir. Mes yeux ne reflètent pas ce que je pense. Ce que je pense est dans ma tête, et personne ne peut voir ce que j'ai dans la tête.
- Tu ne peux pas ne plus m'aimer du jour au lendemain. Je sais que quelque chose te tracasse et quand tu as un problème cela retombe toujours sur moi.
- Parce que tu ne fais que regarder dans mes yeux.
- Mais je t'aime.
- J'ai essayé. Je me suis dit : "peut-être est-ce de ma faute ?" J'ai fais des efforts, je ne te veux pas de mal. Je t'aime beaucoup, mais je ne suis plus amoureux. J'ai pensé que c'était de passage, qu'une fois le problème résolu tout irait mieux.
- Oui, on peut se voir moins. On se voit peut-être trop souvent. Il nous faut plus de temps pour soi.
- Sauf que je cherchais la solution d'un problème qui n'existait pas. Mais je suis resté, parce que je ne veux pas te faire de mal. Parce que je ne veux pas que ça s'arrête là et qu'on ne se revoie plus. Je suis resté pour ne pas te faire de mal. Seulement, au bout du compte, c'est à moi que je fais du mal. Et j'ai l'impression qu'être en couple est plus un fardeau qu'autre chose.
- Tu sais que l'on finira pas notre vie ensemble, que l'on ne se mariera pas. Mais on ne peut pas arrêter comme ça.
- Comment alors ? Il y a un temps minimum avant de pouvoir rompre. J'ai fini la période d'essai maintenant je dois aller au bout du contrat ? L'amour c'est pas comme un contrat d'embauche. Je ne suis plus amoureux. Tu ne resterais pas avec une personne dont tu n'es plus amoureuse ?
- Si.
- Le jour où tu ne m'aimeras plus, tu me lâcheras, et j'accepterais parce que la vie est ainsi, parce qu'on ne peut pas s'aimer toute une vie. Parce que cela devait arriver un jour ou l'autre.
- Mais je t'aime encore.
- Toi, oui...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Je ne t'aime plus.

Ils s'endorment, mais ne se réveilleront pas dans le même lit...


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