Jeudi 28 septembre 2006 à 0:36






Il suffit d'un geste, d'un silence, d'un ennui au milieu de la nuit pour souffler quelques mots dans l'oreille d'un sourd et il comprendra toutes mes pensées comme un regard vers les étoiles qui scintillent et brillent sans scrupules et pourtant, moi, je reste de glace  face à la
lune qui rougit quand le soleil se lève, alors à quoi bon de faire croire que les escargots se branlent sans cesse sur le sol quand il me suffit des cligner des yeux pour prouver au monde que je ne suis pas l'un des leurs...





Mercredi 27 septembre 2006 à 16:07

Quel ne fut pas mon étonnement jouissif face à un spectacle clownesque, en me réveillant de bonne heure ce matin...

Mes pieds trempés dans la rosée, mes cheveux ébourriffés par un sommeil agité, j'esquisse sans cesse des sourires en regardant le facteur descendre et monter de sa trotinette électrique pour poster des courriers banals dans des boîtes aux lettres n'attendant que son repas quotidien (hormis pour son régime dominical comme le veut sa religion boxothéiste)...

Bref, cela engendre sans aucun doute des erreurs un peu partout, comme cette lettre qui ne se fait pas attendre pour être regurgité sans scrupules par sa boîte...

Mauvais décalage sans doute...

Ainsi, commence la journée, un soleil éclatant, éclairant de mille feux les rues goudronnées et les jardins tondus...

Ce n'est pas tout  à fait comme ça que j'éspérais passer cette matinée, toutes ces voitures polluantes empestent mes sinus et mon ventre commençait à crier famine alors j'ai accourru dans la cuisine, glissé sur le carrelage et attrapé une bouteille de lait, que j'ai vidé, complètement, dans un bol pour le réchauffer dans un four à micro-ondes...

La télé est toujours aussi stupide qu'hier et me répugne, je préfère la laisser sombrer dans le néant dans son coin même si elle occupe une grande partie du salon, enfin, plutôt qu'elle attire le regard par ce faux-chat posé tout en haut qui me regarde d'un air dédaigneux comme le vrai qui réclame ses croquettes...

J'ouvre la porte et il se barre ne demandant même pas son dû, le saligaud...

Heureusement que je suis plus intelligent qu'un chat et que je pense à me nourri plutôt qu'à me prélasser au soleil en haut des cabanes ou à me battre pour protéger mon territoire...

Un jour, dans un futur proche, je lui apprendrai le maniement des armes et il pourra enfin imposer son respect envers tous les autres chats du quartier, voire de la ville, s'il est ambitieux...

Ambitieux, comme mon parcours, jonché d'obstacles, un peu comme la vie, on ne peut pas marcher tout droit sans s'arrêter...

Mais, il y a toujours des bonnes nouvelles, comme cet acquisition que je viens de faire, je peux enfin avoir l'image de mon ordi sur ma télé, image pas fameuse pour ce qui est de l'usage habituel comme internet ou la bureautique, mais qui me satisfait amplement pour regarder des divx sans avoir à les graver à tours de bras (et de cds surtout)...

Ce n'était, bien sûr, qu'un détail futile dans cette vie rocambolesque et épique...

Mercredi 27 septembre 2006 à 0:52

Un retour tranquille, d'une journée ensoleillé, par les transports en commun, n'est jamais aussi tranquille qu'il n'y paraît. La musique sur les oreilles, je contemple vaguement le paysage urbain qui défile sous mes yeux, remuant ma jambe et tapotant de la main sur le siège devant moi. Dans un bus...

Un bus qui s'arrête donc, l'heure est à la sortie des écoles et nous passons justement devant un collège. Il est donc évident qu'un petit paquet d'élèves attendant à l'arrêt de bus, des collégiens. Bien que, cette fois, parmi ces collégiens se trouvent une personne bien plus grande et ayant l'air beaucoup plus âgée qu'eux, et, pourtant, il à l'air de bien se fondre dans cette petite masse...

Je laisse planer mes doutes quant à son retard scolaire. Doutes, qui s'affirmeront par la suite des évènements...

Ma routine continue, ma musique aussi, ma jambe et ma main continuent de remuer calmement sans faire attentions aux  bavardages bruyants de ces petites personnes...

Lorsque, et c'est là que cette histoire prend un autre tournant, lorsque j'entends derrière moi, et au fond du bus, un grand claquement. Je vois le chauffeur regarder d'un air surpris et mécontent dans son rétroviseur, puis des rires moqueurs derrière moi. Ca remue énormément. Le chauffeur s'arrête à un arrêt et coupe le moteur. Tout le monde s'inquiète. Le grand bonhomme se fait charrier par ses camarades pour aller s'excuser de son acte, acte que je ne connais toujours pas mais qui à l'air de bien embêter le chauffeur. Le garçon va donc demander au chauffeur pourquoi cet arrêt, je n'entends pas la discussion à cause de ma musique, laquelle je me presse d'éteindre pour mieux suivre les évènements...

Le grand bonhomme revient et lâche quelques moqueries au chauffeur qui s'apprête à redémarrer, je le regarde passer, il me regarde et aperçoit mes écouteurs. Après avoir jeté un regard et un sourire à ses camarades, il se penche vers moi, attrape mes écouteurs  et me dit "Whoua, tu écoutes quoi comme zik ?"...

De suite, je repousse sa main et lui jette "Ne me touche pas comme ça"...


Il me répond donc "Ho hé, tu me parles pas comme ça, j'fais c'que j'veux d'abord !". Je me lève, le regarde les sourcils froncés et lui rétorque "Non, tu ne fais pas ce que tu veux, tu n'as pas à te permettre ce genre de choses.". Il regarde ses amis, qui ne disent pas un mot, souris, se marre...

Je lui demande l'âge qu'il a. Dix-sept ans, qu'il me répond. "Et tu es au collège ?" "Ouais, ça te pose problème ?" "Un petit peu, tu ne t'inquiètes pas de te retrouver encore au collège à 17 ans ?" "C'est mon problème, et me prends pas la tête sinon tu te retrouveras avec ma bite dans ton cul"...

Ses dernières paroles me laissent évidemment un peu perplexe, ne sachant quoi répondre il joue l'agressivité espérant un peu de relâchement de ma part, mais il m'a plutôt fait ressortir les tripes que j'avais en moi, même, si il était plus légèrement plus grand que moi, je lui répond donc d'un ton lent et caverneux "Tu n'auras pas le temps de me baisser le pantalon que tu te retrouveras avec ta gueule écrasée contre la vitre, alors, au lieu de jouer au gros dur, de faire tes conneries pour montrer que tu es un grand, retourne plutôt dans ton bac à sable avec tes copains, apprend plutôt à respecter le monde, vas t'excuser auprès du chauffeur et ne me casse plus les oreilles, compris ?"...

Cette fois, il se calme, baisse la tête, sans regarder un seul instant ses amis, va vers le chauffeur, lui présente ses excuses et retourne au fond du bus sans croiser un seul instant mon regard...

Je retourne à ma place, je reprends mes écouteurs, lorsque j'entends des rires au fond du bus, ses camarades se moquaient de lui pour s'être fait calmer si facilement, je me retourne, les regarde tous, et, tous, se sont calmés...

Le reste du voyage jusqu'à leurs arrêts respectifs fut calme et silencieux, tant mieux pour moi...

Ce qui choque le plus n'est pas qu'un garçon de son âge se trouve encore au collège, même si cela est vraiment étonnant, mais bien sa puérilité constante, son absence de maturité pour son âge et le mauvais exemple qu'il donne à ses camarades, son langage bien moins évolué car constamment empli de grossièretés n'arrange pas les choses. Au lieu de chercher à comprendre pourquoi il connaît un tel retard scolaire et de tenter de palier à cet échec, il préfère tenir tête à des personnes plus âgées encore sans se soucier des conséquences...

S'il avait continué un tel affront, un tel comportement envers moi, je ne penserai pas avoir répondu de mes actes, mais il était préférable de le remettre à sa place avec des mots plutôt que la violence, en espérant que ça lui serve de leçon, bien que cela m'étonnerait...

En tout cas, il ne se vantera pas de cette journée, et ses camarades non plus...

Lundi 18 septembre 2006 à 1:05

Zeus, ce grand homme foudroyant, porte une culotte blanche à fleurs, et il ne s'essuie pas les fesses après avoir déféqué...

Moi qui me croyait si grand, moi qui le croyait si bon, et plein de bonnes manières, je me résous maintenant à devoir consacrer ma vie, mon temps et toute vénération à Chuck...

Le fameux, l'unique, Chuck Norris...

Sa barbe, si influente sur les marées, car non, ce n'est pas la lune comme tout le monde le prétend, mais bien la barbe de Chuck...

La lune est d'ailleurs ce qu'il reste d'une collision entre la barbe de Chuck et une météorite, celle qui fit disparaître les dinosaures, parait-il, je suis sûr que Chuck est derrière ça, il est derrière tout, de toute manière...

Il peut donc être derrière vous, ce qui peut s'avérer être fatal en cas de faux mouvements...

Pas celui qui déplace les vertèbres, ni les montagnes, qu'elles soient russes ou non...

On pourrait peut-être remarqué une certaine influence dans mes propos, par toutatis, peut-être m'avez-vous vu combattre les Vikings débarquant au parc...

Et bien non, car ils sont très sympathiques ces vikings, et après quelques cervoises et sangliers rotis, nous avons fini par un paquet de pop-corn et un bouchon au niveau du péage...

Je distriburai les othographes plus tard...

Oui, je voudrai vous parler d'une chose importante, peut-être ce soir, peut-être une autre fois, je vous parlerai de moi, ma vie, mon oeuvre, mais surtout mon oeuvre, que je vous recommanderai d'acheter pour me permettre de financer mes petits plaisirs (sexuels ou non)...

Nous verrons donc cela la prochaine fois et je n'hésiterai pas à être plus explicatif et à donner plus de détails dans mes propos...

Sur ce, le train m'attend, le train du sommeil qui me conduira vers mes rêves, voire peut-être mes fantasmes...

Samedi 16 septembre 2006 à 0:57

Coeurs

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