Scène sur laquelle je vais passer pour l'audition du conservatoire. Je joue le rôle de Muso...
Muso. - Bonjour...
Bulle. - ...
Muso. - Bonsoir, plutôt...
Bulle.- ...
Muso. - Qu'est-ce que vous faites là, à c't'heure, toute seule ici, vous attendez quelqu'un ?
Bulle. - ...
Muso. - Ha, je comprends...Italiano ? No. American ? Anglish ? Do you spik anglish ? Germanic ? Spania ? ... Russe ? Etrangère, vous êtes, vous êtres étrangère ? Stranger ? Français ? Sourde ?
Bulle. - J'entends.
Muso. - Une fançaise ! Y'a que ça de vrai, une bonne française ! Génial ! Génial ! Je pouvais pas mieux tomber. Qu'est-ce que vous faites là ?
Bulle. - Ca se voit pas ? Je cueille des champignons. J'en ai un plein panier.
Muso. - Ha, ça tombe bien. J'adore les champignons. Nature, en omelette ou sautés... n'importe, j'adore... n'importe comment, pourvu que je les mange avec vous.
Bulle. - Vous avez pas mieux à faire que de me casser les oreilles ?
Muso. - Je peux faire quelque chose d'autre, danser... faire un truc avec vous... avec vous j'aimerais pousser un peu plus loin... la conversation !
Bulle. - Ben voyons !
Muso se met à danser.
Bulle. - Ca va, laisse tomber ! C'est pas la peine, vous fatiguez pas, je connais la musique.
Muso. - Je peux te laisser, princesse !
Bulle. - Pourquoi vous me tutoyez ?
Muso. - Parce que tu as l'air un peu triste et paumée et que les gens tristes se ressemblent. Juste pour ça.
Bulle. - Dégagez ! Foutez-moi la paix !
Muso. - Holà, faut pas faire monter la sauce, ma poule ! Moi je suis là, tranquille, gentillement. Faut être gentille avec les gens gentils, sinon ça va te revenir dans la tronche à vitesse grand V, ma fille !
Bulle. - Ho, hé ho ! Pas la peine de vouloir jouer du muscle, j'ai compris. Vous ne voulez pas me laisser seule ? Alors, c'est moi qui vous laisse. Salut !
Muso. - Tu me déranges vraiment pas, si tu vois ce que je veux dire ?
Elle sort.
Muso. - ...Salut !... Hé, partez pas, mademoiselle... je voulais juste te parler. Ca fait de mal à personne de se parler un peu. C'est vrai !
Mardi 12 septembre 2006 à 9:21
Lundi 11 septembre 2006 à 0:31
Vous n'avez jamais eu peur ?
Pas la peur de mourir, ni celle d'un grand évènement, ou encore celle de vos parents, non ces toutes petites peurs cachées au fond de votre tête que vous n'avouez à personne parce que vous avez...peur, peur d'avoir honte...
Et pourtant il n'y a pas de honte car nous avons chacun nos petites peurs...
Voyez-vous, moi, par exemple, j'ai peur lorsque je mange des Dragibus...
J'ai souvent eu cette petite manie de les manger par couleur, la couleur que j'aime le moins en premier, pour finir avec le meilleur à la fin...
Ca donne donc ceci : jaune, orange, vert, rose, rouge et noir...
Mais j'ai toujours eu peur de confondre le rose et le rouge, car comme toute bonne ménagères le sait, on ne mélange pas le blanc et les couleurs, ni les torchons et les serviettes et encore moins le linge propre et le linge sale...
Quoique me direz-vous, le rouge et le rose, dans l'ordre, c'est presque pareil, mais que nenni, tout à une importance...
Pourquoi le soleil se lève-t-il le matin et pas le soir ? Pourquoi on marche vers l'avant et non vers l'arrière ? Pourquoi conduire à droite ? Pourquoi pas des ciseaux ambidextres ? Pourquoi se priver de chanter quand on chante faux ? Pourquoi aimer la pluie est un mal ?
J'aime marcher sous la pluie, sans parapluie (ce serait sans intérêt sinon), j'adore même, me sentir mouiller, et marcher, avancer, sous la pluie, en ne pensant à rien, en écoutant un peu de musique...
Sans jamais tomber malade, non, jamais...
Le soleil, par contre, ça chauffe, on a chaud, on attrape des coups, qui deviennent rouges (et non bleus), et ça fait mal aux yeux quand on le regarde...
Enfin bref, que de questions inutiles apportant des réponses idiotes dans un texte lynché par les doutes et les clichés d'une société en berne par les faillites des p'tit menuisiers nerveux de ne pas avoir coupé droit par manque de nicotine, ou de caféine...
Voire d'alcool...
C'est pas rien l'alcool, on en trouve partout, sauf quand on en veut, faut réclamer, ça créé des liens, on est joyeux, et on décore les murs ou les espaces verts, parfois ça bouche même les baignoires...
Prendre un bain, rien de tel qu'un bon bain après une nuit de folie à l'hôpital...
Pourquoi l'hôpital ? Parce qu'on essaie de sauver des vies là-bas, pas comme à la guerre, où l'on tue pour avoir la paix, c'est une solution certes, mais au bout du compte, il n'en restera qu'un...
Il aura la paix, mais il sera seul, et, seul, on s'ennuie, et quand on s'ennuie on réfléchit, et là, il réalisera qu'il a fait une connerie...
Il tentera en vain de réparer cela en se masturbant sur le sol désseché d'une fosse commune, en se disant que son phallus magique aurait, tel un dieu des millénaires auparavant, permis de créé la vie, la vie, et l'homme...
Ou alors il décidera que l'Homme a fait son temps, comme les dinosaures, et qu'il doit donc disparaitre pour laisser sa place à une race supérieure, il se suicidera, en vain...
Car le dernier homme sur terre, aussi puissant soit-il, restera le plus con, pas même capable de se suicider...
Sa faim l'emportera sur lui-même et il se gavera d'oursins dans une eau salée par ses pleurs de solitude, indigestion mais plus d'hôpital pour sauver les vies...
Les vautours finiront le reste...
Pas la peur de mourir, ni celle d'un grand évènement, ou encore celle de vos parents, non ces toutes petites peurs cachées au fond de votre tête que vous n'avouez à personne parce que vous avez...peur, peur d'avoir honte...
Et pourtant il n'y a pas de honte car nous avons chacun nos petites peurs...
Voyez-vous, moi, par exemple, j'ai peur lorsque je mange des Dragibus...
J'ai souvent eu cette petite manie de les manger par couleur, la couleur que j'aime le moins en premier, pour finir avec le meilleur à la fin...
Ca donne donc ceci : jaune, orange, vert, rose, rouge et noir...
Mais j'ai toujours eu peur de confondre le rose et le rouge, car comme toute bonne ménagères le sait, on ne mélange pas le blanc et les couleurs, ni les torchons et les serviettes et encore moins le linge propre et le linge sale...
Quoique me direz-vous, le rouge et le rose, dans l'ordre, c'est presque pareil, mais que nenni, tout à une importance...
Pourquoi le soleil se lève-t-il le matin et pas le soir ? Pourquoi on marche vers l'avant et non vers l'arrière ? Pourquoi conduire à droite ? Pourquoi pas des ciseaux ambidextres ? Pourquoi se priver de chanter quand on chante faux ? Pourquoi aimer la pluie est un mal ?
J'aime marcher sous la pluie, sans parapluie (ce serait sans intérêt sinon), j'adore même, me sentir mouiller, et marcher, avancer, sous la pluie, en ne pensant à rien, en écoutant un peu de musique...
Sans jamais tomber malade, non, jamais...
Le soleil, par contre, ça chauffe, on a chaud, on attrape des coups, qui deviennent rouges (et non bleus), et ça fait mal aux yeux quand on le regarde...
Enfin bref, que de questions inutiles apportant des réponses idiotes dans un texte lynché par les doutes et les clichés d'une société en berne par les faillites des p'tit menuisiers nerveux de ne pas avoir coupé droit par manque de nicotine, ou de caféine...
Voire d'alcool...
C'est pas rien l'alcool, on en trouve partout, sauf quand on en veut, faut réclamer, ça créé des liens, on est joyeux, et on décore les murs ou les espaces verts, parfois ça bouche même les baignoires...
Prendre un bain, rien de tel qu'un bon bain après une nuit de folie à l'hôpital...
Pourquoi l'hôpital ? Parce qu'on essaie de sauver des vies là-bas, pas comme à la guerre, où l'on tue pour avoir la paix, c'est une solution certes, mais au bout du compte, il n'en restera qu'un...
Il aura la paix, mais il sera seul, et, seul, on s'ennuie, et quand on s'ennuie on réfléchit, et là, il réalisera qu'il a fait une connerie...
Il tentera en vain de réparer cela en se masturbant sur le sol désseché d'une fosse commune, en se disant que son phallus magique aurait, tel un dieu des millénaires auparavant, permis de créé la vie, la vie, et l'homme...
Ou alors il décidera que l'Homme a fait son temps, comme les dinosaures, et qu'il doit donc disparaitre pour laisser sa place à une race supérieure, il se suicidera, en vain...
Car le dernier homme sur terre, aussi puissant soit-il, restera le plus con, pas même capable de se suicider...
Sa faim l'emportera sur lui-même et il se gavera d'oursins dans une eau salée par ses pleurs de solitude, indigestion mais plus d'hôpital pour sauver les vies...
Les vautours finiront le reste...