Des asperges, glacées, trempées et huilées ou un semblant d'Arnold Schwarzenegger en état végétatif. Puis on se couche, dans un duvet, libre comme l'air ou aérophagie incontrôlée, pour rêver, rêver de dormir, rêver de rêver qu'un rêve nous arrivent, la tête dans les nuages on se réveille de notre rêve, blasé que ce n'était qu'un rêve, mais le rêve continue, jusqu'au second réveil de réaliser que tout ceci n'était qu'un rêve. Puis on doute, peut-être que je rêve encore, mais quand vais-je me réveiller, vais-je un jour me réveiller de ce rêve, peut-être à ma mort, peut-être à la fin, ce ne sera alors que le commencement...
Et le matin on se croit le soir, le midi, on se croit le soir, la journée, on se croit le soir, une soirée qui dure toute une journée ça peut paraitre long même avec des parties endiablées de cartes, un poker, un tarot, un film qui se déroule sur un écran et le générique qui défile pour nous prévenir de la fin, la fin, la fin de soirée, le début de la nuit, la nuit débarque et on commence à dormir pour mieux finir la nuit, pour mieux commencer la journée et réaliser qu'enfin le matin débute. Perdre une journée en une soirée...
Lassé du jeu de cartes, on invite un joueur supplémentaire pour donner un peu de piment à tout ceci, ça arrache la gueule, tellement que le pain ne suffit plus et que l'on se sent obligé d'ouvrir une nouvelle bouteille, pour passer le temps on lance un autre film, tout en jouant et en buvant, le sourire quand on gagne, l'air perplexe quand on perd, ce n'est pourtant qu'un jeu...
Un Monopoly, un jeu, et pourtant. On se ruine en jouant à ce simple jeu, les billets sont faux, les valeurs sont fausses, tout est faux mais sans argent on est ruiné et ruiné on est éliminé alors on se réconforte et on invite un ami pour se consoler, un ami ou une mère, un défi à un autre jeu où l'on se sent plus apte de gagner la partie, un match plutôt, un baby-foot que l'on appelle ça, parce que les joueurs sont petits, et attachés dans un berceau, mais, on perd, ce n'est qu'un jeu, mais on se réconforte et on défie un autre ami, et l'on perd, mais on demande une revanche jusqu'à ce que la partie nous donne l'avantage et que l'on se sente enfin satisfait, parce qu'on gagne...
Comme quoi ce n'est pas si difficile que cela de perdre, ni de gagner, ce n'est parfois qu'un pur hasard qu'il faut savoir manipuler à son avantage, la vie c'est pareil, mais en différent, même que c'est pas vraiment pareil mais qu'il y a des ressemblances, un peu mitigé dira-t-on...
Comme le temps, maussade pour certains, agréable pour d'autres, c'est agréable la pluie, ça mouille, un peu comme une douche, ça rafraichit, un peu comme une bière (certains diront même qu'il existe d'autres breuvages rafraichissants et je suis totalement en accord avec eux)...
Mais qu'y a-t-il d'aussi inutile que des parenthèses qui n'apporte rien, des parenthèses déjà, normalement, ne sont qu'un supplément facultatif, mais si le facultatif est inutile, est-il bien nécessaire de préciser ces parenthèses, surtout dans un contexte inutile qui n'apporte déjà rien à la base, il existe donc bel et bien un texte inutile bien plus inutile que des parenthèses dans un texte inutile...
Mais cessons de méditer sur des points inutiles (si vous le voulez bien)...
Mardi 15 août 2006 à 22:23
Vendredi 11 août 2006 à 18:18
Ces chiens de garde ne laisseraient pas passer un seul os si ce n'est dans leur niche pour les ronger jusqu'à l'os comme on le dit souvent, et pourtant les aguicher avec une viande rouge et crue de surcroît leur feraient quitter leur poste immédiatement...
Ils sont attirés par des choses simples, comme la nourriture, même s'ils ont été élevés et dressés par l'homme dans le simple but de leur donner un objectif en tant que chien de garde : garder...
Mais garder quoi ?
On aurait pu passer notre temps à se faire les trous de nez plutôt qu'autre chose...
Tandis que chez l'homme, ce sont des choses plus compliquées qui nous attirent...
Hormis le sexe, ce n'est pas aussi simple que la nourriture ou la tête dans les nuages, il nous faut une chose totalement artificielle, inventée par nous, être humain en possession d'une raison que nous utilisons à tort et à travers, surtout à travers cette chose artificielle qui est l'argent (et parfois les putes)...
Nous sommes tous des putes de toutes manière, nous vivons pour recevoir ce bien abstrait pour le rendre ensuite en échange d'autres biens (plus ou moins concrets je vous l'accorde mais parfois aussi inutile que mon appendice)...
Je n'ai d'ailleurs toujours pas échangé mon inutile appendice contre un autre bien abstrait, que je pourrai échanger contre un bien plus concret que je laisserai peut-être dans un coin de la maison entre l'aspirateur et les magasines érotiques, mais au moins, après tout ce remue-ménage, toute cette poussière amassée et secouée je me sentirai épanoui dans mon coeur et mon corps (en bonne santé soit dit en passant)...
Car le bonheur c'est aussi la santé, je suis heureux donc je suis en bonne santé, je suis en bonne santé donc je suis perdu dans un labyrinthe de maïs qui a déjà accueilli plus de 8000 visiteurs rien que cet été...
L'hiver arrivera et le mais ne sera plus et on ne sera plus perdu, car l'hiver est rude...
Et le maïs ne pousse pas en hiver non plus...
C'est donc après toute cette aventure, seul dans un entrepôt, accompagné de mes molosses garde-manger que je suis parvenu à sauter par-dessus un grillage barbelé, et j'entends bien à ce que l'assurance me rembourse mon vélo volé qui à mes yeux s'est envolé d'un air enjoliveur...
Je pensais pourtant prendre soin de lui, blotti au fond de la cabane et qu'il ne pouvait se sentir seul en colocation avec les araignées cherchant refuge après cet hiver rude...
Ils sont attirés par des choses simples, comme la nourriture, même s'ils ont été élevés et dressés par l'homme dans le simple but de leur donner un objectif en tant que chien de garde : garder...
Mais garder quoi ?
On aurait pu passer notre temps à se faire les trous de nez plutôt qu'autre chose...
Tandis que chez l'homme, ce sont des choses plus compliquées qui nous attirent...
Hormis le sexe, ce n'est pas aussi simple que la nourriture ou la tête dans les nuages, il nous faut une chose totalement artificielle, inventée par nous, être humain en possession d'une raison que nous utilisons à tort et à travers, surtout à travers cette chose artificielle qui est l'argent (et parfois les putes)...
Nous sommes tous des putes de toutes manière, nous vivons pour recevoir ce bien abstrait pour le rendre ensuite en échange d'autres biens (plus ou moins concrets je vous l'accorde mais parfois aussi inutile que mon appendice)...
Je n'ai d'ailleurs toujours pas échangé mon inutile appendice contre un autre bien abstrait, que je pourrai échanger contre un bien plus concret que je laisserai peut-être dans un coin de la maison entre l'aspirateur et les magasines érotiques, mais au moins, après tout ce remue-ménage, toute cette poussière amassée et secouée je me sentirai épanoui dans mon coeur et mon corps (en bonne santé soit dit en passant)...
Car le bonheur c'est aussi la santé, je suis heureux donc je suis en bonne santé, je suis en bonne santé donc je suis perdu dans un labyrinthe de maïs qui a déjà accueilli plus de 8000 visiteurs rien que cet été...
L'hiver arrivera et le mais ne sera plus et on ne sera plus perdu, car l'hiver est rude...
Et le maïs ne pousse pas en hiver non plus...
C'est donc après toute cette aventure, seul dans un entrepôt, accompagné de mes molosses garde-manger que je suis parvenu à sauter par-dessus un grillage barbelé, et j'entends bien à ce que l'assurance me rembourse mon vélo volé qui à mes yeux s'est envolé d'un air enjoliveur...
Je pensais pourtant prendre soin de lui, blotti au fond de la cabane et qu'il ne pouvait se sentir seul en colocation avec les araignées cherchant refuge après cet hiver rude...
Mardi 8 août 2006 à 22:11
La vie est un miracle...
On peut être content à partir de rien.
Jeudi 3 août 2006 à 18:53
Il pleut.
Ca me rend heureux...