Mardi 15 août 2006 à 22:23

Des asperges, glacées, trempées et huilées ou un semblant d'Arnold Schwarzenegger en état végétatif. Puis on se couche, dans un duvet, libre comme l'air ou aérophagie incontrôlée, pour rêver, rêver de dormir, rêver de rêver qu'un rêve nous arrivent, la tête dans les nuages on se réveille de notre rêve, blasé que ce n'était qu'un rêve, mais le rêve continue, jusqu'au second réveil de réaliser que tout ceci n'était qu'un rêve. Puis on doute, peut-être que je rêve encore, mais quand vais-je me réveiller, vais-je un jour me réveiller de ce rêve, peut-être à ma mort, peut-être à la fin, ce ne sera alors que le commencement...

Et le matin on se croit le soir, le midi, on se croit le soir, la journée, on se croit le soir, une soirée qui dure toute une journée ça peut paraitre long même avec des parties endiablées de cartes, un poker, un tarot, un film qui se déroule sur un écran et le générique qui défile pour nous prévenir de la fin, la fin, la fin de soirée, le début de la nuit, la nuit débarque et on commence à dormir pour mieux finir la nuit, pour mieux commencer la journée et réaliser qu'enfin le matin débute. Perdre une journée en une soirée...

Lassé du jeu de cartes, on invite un joueur supplémentaire pour donner un peu de piment à tout ceci, ça arrache la gueule, tellement que le pain ne suffit plus et que l'on se sent obligé d'ouvrir une nouvelle bouteille, pour passer le temps on lance un autre film, tout en jouant et en buvant, le sourire quand on gagne, l'air perplexe quand on perd, ce n'est pourtant qu'un jeu...

Un Monopoly, un jeu, et pourtant. On se ruine en jouant à ce simple jeu, les billets sont faux, les valeurs sont fausses, tout est faux mais sans argent on est ruiné et ruiné on est éliminé alors on se réconforte et on invite un ami pour se consoler, un ami ou une mère, un défi à un autre jeu où l'on se sent plus apte de gagner la partie, un match plutôt, un baby-foot que l'on appelle ça, parce que les joueurs sont petits, et attachés dans un berceau, mais, on perd, ce n'est qu'un jeu, mais on se réconforte et on défie un autre ami, et l'on perd, mais on demande une revanche jusqu'à ce que la partie nous donne l'avantage et que l'on se sente enfin satisfait, parce qu'on gagne...

Comme quoi ce n'est pas si difficile que cela de perdre, ni de gagner, ce n'est parfois qu'un pur hasard qu'il faut savoir manipuler à son avantage, la vie c'est pareil, mais en différent, même que c'est pas vraiment pareil mais qu'il y a des ressemblances, un peu mitigé dira-t-on...

Comme le temps, maussade pour certains, agréable pour d'autres, c'est agréable la pluie, ça mouille, un peu comme une douche, ça rafraichit, un peu comme une bière (certains diront même qu'il existe d'autres breuvages rafraichissants et je suis totalement en accord avec eux)...

Mais qu'y a-t-il d'aussi inutile que des parenthèses qui n'apporte rien, des parenthèses déjà, normalement, ne sont qu'un supplément facultatif, mais si le facultatif est inutile, est-il bien nécessaire de préciser ces parenthèses, surtout dans un contexte inutile qui n'apporte déjà rien à la base, il existe donc bel et bien un texte inutile bien plus inutile que des parenthèses dans un texte inutile...

Mais cessons de méditer sur des points inutiles (si vous le voulez bien)...

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