Dimanche 19 novembre 2006 à 17:31

Un dimanche habituel chez une personne où rien n'est habituel, un dimanche long, ennuyeux, triste, et froid...

Le dimanche, où tout le monde est là, mais où tout le monde est seul...

Le dimanche...

Quand nos espoirs croient voir une étincelante lueur, qui nous guide si facilement dans un piège bien connu, qui nous mène vers le ravin où l'on est pourtant maintes fois tombés dedans...

Pourquoi un tel dimanche ?

Quand il aurait suffit de passer son temps à se distraire pour ne pas voir les choses en face, quand il aurait suffit de se coucher pour ne pas voir les regards de travers, quand il aurait suffit de s'endormir pour rêver de nos espoirs...

Si tout n'était pas là, tout ne serait pas différent, car, c'est ce que nous vivons, et pas autre chose...

Sauf que là, tout glisse entre mes doigts, le sable du temps qui coule, le sang de mon coeur blessé, les larmes de mon corps triste, le regard qui fuit la réalité, la vie qui part en couille...

Heureusement...

Vendredi 17 novembre 2006 à 19:26

Tout ce qui va suivre n'intéressera personne, pas même moi, l'auteur, ces mots, des phrases, ces lettres, cette ponctuation restera inutile, complètement inutile, comme tout le reste, comme cet article, comme un cadavre de hérisson mort écrasé sur le bord d'une autoroute...

Tout comme continuer à sucer son pouce, ou faire semblant de fumer avec un stylo, tout comme se tripoter les doigts de pieds ou se ronger les ongles...

Tout ce qui précéde n'intéresse donc personne, et ce qui va suivre ne précédera pas la chose que je vais évoquer à l'instant : j'ai gagné un hamburger dans une pizzeria...

Tout le monde ne croira pas que j'ai envie de chier, que j'ai envie de briser cette muraille entre le rêve et moi, que j'ai envie de parler de tout en ne disant rien, que j'ai envie de chanter en dansant sur aucune musique, que j'ai envie de danser en restant assis et de frôler les murs en me prenant les pieds dans mes lacets...

Tout qui est, sera, et tout ce qui sera, était...

Tout ce que je dis n'est pas original mais sort de l'ordinaire...

Tout ce que j'ai dit est oublié, et, sali par la poussière du temps...

Tout ce que je dirai est donc déjà vu, mais oublié et paraitra donc nouveau voire original...

Tout, tout, tout, tout, dans cette totalité, est permis, est interdit, toléré, est puni...

Tout à un commencement, et tout ce qui commence finira, tout ce qui est fini a commencé, et le commencement finira par se terminer, et comme tout se termine...

Tout est fini...

Jeudi 16 novembre 2006 à 19:38

Place Au Jeune


Jeudi 16 novembre 2006 à 7:40

Gonflé à bloc par une tempète de désert, arrivé sur le quai d'un port abandonné, le chien armé, la détente sur le point d'être enclenché tel un épouvantail aux aguets pour chasser les oiseaux malicieux, qui n'a pas peur du grand méchant loup ?

Les trois petits cochons se ruent sur la paille pour se partager le reste de boue asséché d'une sècheresse virulente un mois d'hiver en avril, les saisons ne sont plus ce qu'elles étaient, Vivaldi s'en retourne dans sa tombe...

Tomber du haut de l'échelle, bousculant le meuble faisant tomber le téléphone sur sa tête, c'est ce qui s'appelle recevoir un coup de téléphone, tout ceci est bien sûr téléphoné, tant que l'on a la ligne...

La ligne est occupée, tout comme les toilettes, on se retient, on pousse à l'envers ou on se pisse dessus, personne n'aurait pensé à monter les 14 marches de l'escalier pour utiliser les toilettes du haut, plus confortable, plus chaud, avec du vrai papier toilettes pas de rouleau de papier recyclé...

Recyclé comme les pièces de cuivre qui sont abandonnées dans les rues, tout le monde ne veut pas de ces petites pièces encombrantes et moches, alors on les jette, sachant qu'au vu de toute les pièces tombées par terre, un homme aurait pu devenir riche...

Richelieu était grand mais son pénis ne fonctionnait pas correctement, il avait donc tout le temps de réfléchir, mais on ne réfléchit jamais de la même façon...

De toute façon, je suis né et mourrai après lui, dans un monde, un autre monde, oui, mais lequel ?

Quel qu'en soit le résultat je sais que je vais mourir, alors, je prends mes pieds à deux mains et je roule, je fonce, sans m'arrêter, dans les murs, mais, tellement vite que je passe au travers, c'est l'effet tunnel...

En effet, j'aime pe prendre les mains et danser une valse sur une chanson de Jacques Brel, il était bon, il était fort, il était fou ?

Qui ne serait pas assez fou ? Je taperai ces mots les yeux fermés, ne le fais-je pas déjà ?

Les yeux sont là pour voir, mais je ne vois rien, dois-je en conclure qu'il n'y a rien à voir ?

Ouvrez les yeux, et dormez, votre rêve ne fait que commencer...

Mercredi 15 novembre 2006 à 18:12

Je, Tu, Nous

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