Toutes sortes de choses me passent par la tête, parfois ce sont des trains, des wagons, des lits, des oreillers, des pensées, des morts, des suicides, des naissances, des morts-né, des mots, des maux, des moments, des souvenirs, des phrases, des textes, des personnes, des personnages, des amours, des chagrins, de l'attente, du vide...
Rien de bien grave, me direz-vous, mais quand tout ceci vous passe d'un seul coup dans la tête, ça bouchonne, la pression augmente, les feux s'alluments, la sirène retentit, avec l'obligation de baisser le son, d'éteindre ses oreilles, de sursauter sur son siège, de se laisser pousser la barbe, de sentir sa barbe pousser, de ne plus dormir, de ne plus jouir, de ne plus prendre plaisir, de ne plus rien sentir, ni ressentir, de ne plus se lever, se laver, s'alimenter, s'écouter, se comprendre, se masturber...
Et, quand on réfléchit bien à tout cela, quand on prend conscience de cet état, quand on se lamente sur notre sort, quand on pose une problématique, quand on cherche une solution, quand on se sent seul au milieu d'une foule, quand on se sent une foule seul dans sa chambre, quand on pose sa tête de travers, les yeux en l'air, on se ressaisit, on capitule sur notre corps et on abandonne notre esprit pour se laisser voguer au gré du vent, du vide, du rien, de la non-pensée...
Une fois atteint ce stade, plus question de faire un pas en arrière, plus question de se retourner et de porter une ultime réfléxion à notre comportement, notre passé, nos agissements, nos espoirs, nos désillusions, notre enfance, notre jeunesse, notre monde, notre histoire mais on reste le regard droit vers l'avant sans pour autant regarder le futur, sans imaginer l'avenir, sans prédire nos actes, notre comportement et nos rêves, on se pose vers le présent, et on se voit, on se revoit, on s'imagine, comme devant une glace, on se contemple, et on s'aime ou se déteste, c'est selon...
Selon notre humeur, nos espérances, nos envies, notre état, nos sentiments, nos sensations, juste pour une seconde avant de revenir à l'état initial, avant de se formater l'esprit, les pensées et l'âme pour tenter de repartir vers une niveau supérieur, vers une nouvelle étape, vers un changement, un renouveau, une révolution individuelle, une mutation, une transformation spirituelle sans pour autant atteindre la félicité suprème mais en tentant de faire un pas, aussi minime soit-il, vers celle-ci...
Jeudi 9 novembre 2006 à 21:31
Jeudi 9 novembre 2006 à 19:26
Hier, j'ai eu une très bonne nouvelle, j'étais heureux, j'étais content, cocu mais content, et, pourtant, je ne suis pas allé voir les p'tites femmes de pigalle...
J'avais des choses, dans ma tête, mon âme, mon esprit, qui hantaient mes journées, mes nuits, qui occupaient mon temps et mon esprit, et, il est dingue, comme en si peu de temps (environ 3 secondes et 84 centièmes) tout cela a pu disparaître...
Une désillusion, un rêve brisé, un emerveillement désenchanté, un amour perdu, un chagrin oublié...
D'un côté, tant mieux, il ne vaut mieux pas s'enfoncer dans de telles aventures, pour se retrouver mort au milieu d'une foule pressée, allongée dans une piscine vide, ou se laisser bouffer par les moustiques une nuit d'été...
D'un autre, peut-être que tout aurait pu changer, qu'une histoire aurait pu s'inventer, et, même si cela ne durait pas une éternité, cela aurait pu être passionnant, qui sait ?
Que sais-je ? Qui pourrait me le dire ? Rien, ni personne, cela restera un secret mystérieux, une découverte inachevée, un tombeau enfoui, un problème insolvable...
En attendant, je réfléchis, peut-être de trop, mais, ça bouge à l'intérieur de la tête, et je voudrai que ça s'extériorise, que mes bras bougent également, puis mes jambes, et que le monde, le paysage, la vie, bougent autour de moi...
C'est peut-être trop demandé...
Bref, je vais arrêter là, je vais m'arrêter là, et attendre demain ou après-demain, ou encore le jour d'après, et je m'armerai de patience...
J'avais des choses, dans ma tête, mon âme, mon esprit, qui hantaient mes journées, mes nuits, qui occupaient mon temps et mon esprit, et, il est dingue, comme en si peu de temps (environ 3 secondes et 84 centièmes) tout cela a pu disparaître...
Une désillusion, un rêve brisé, un emerveillement désenchanté, un amour perdu, un chagrin oublié...
D'un côté, tant mieux, il ne vaut mieux pas s'enfoncer dans de telles aventures, pour se retrouver mort au milieu d'une foule pressée, allongée dans une piscine vide, ou se laisser bouffer par les moustiques une nuit d'été...
D'un autre, peut-être que tout aurait pu changer, qu'une histoire aurait pu s'inventer, et, même si cela ne durait pas une éternité, cela aurait pu être passionnant, qui sait ?
Que sais-je ? Qui pourrait me le dire ? Rien, ni personne, cela restera un secret mystérieux, une découverte inachevée, un tombeau enfoui, un problème insolvable...
En attendant, je réfléchis, peut-être de trop, mais, ça bouge à l'intérieur de la tête, et je voudrai que ça s'extériorise, que mes bras bougent également, puis mes jambes, et que le monde, le paysage, la vie, bougent autour de moi...
C'est peut-être trop demandé...
Bref, je vais arrêter là, je vais m'arrêter là, et attendre demain ou après-demain, ou encore le jour d'après, et je m'armerai de patience...
Jeudi 9 novembre 2006 à 7:28
Je pourrai commencer à raconter des trucs cochons, pour faire bander les poivreaux et exciter les maquerelles, à l'aide de mon Zippo American Trucker qui fait de moi The King Of The Road, je parcours les couloirs de la maison et trébuche sur un tabouret...
Mais tabouret, minuscule, une sorte de marche ambulante pour accèder à des endroits presque in accessibles...
Pourtant, j'en ai eu des souvenirs avec ce tabouret, je me souviens que je m'amusais avec étant gosse, mais je ne me souviens plus ce que je faisais exactement avec, d'un côté, c'est peut-être mieux comme ça...
La barbe, elle pousse, et ne s'arrête pas, je lui donne carte blanche jusqu'à nouvel ordre, elle me tiendra chaud l'hiver et me donnera un air moins fragile, on me regarde déjà de travers ou on fuit mon regard, comme si j'étais un montre tout droit sorti d'une foire surnaturelle, je ne fais pourtant de mal à personne, mais les gens se blessent d'eux-mêmes en me préjugeant, les idiots...
Et pourtant, je sais, que, là au fond, caché derrière un drap ou un mur, se cache la personne qui n'attend que ça, qui n'attend que cet obstacle disparaisse, pour envisager une nouvelle vision, sur un nouveau paysage, un nouveau départ, de nouveaux horizons...
Le drap est fin, le mur est épais, mais, à travers, on ne voit rien, on n'entend rien, et, on ne sait pas où il se trouve...
Comme l'acharnement d'une mouche tapant contre une vitre, comme un moucheron attiré par la lumière de l'écran, d'une ampoule, d'un lampadaire...
Pour finir, je terminerai ma vie, mort, comme tout le monde...
Mais tabouret, minuscule, une sorte de marche ambulante pour accèder à des endroits presque in accessibles...
Pourtant, j'en ai eu des souvenirs avec ce tabouret, je me souviens que je m'amusais avec étant gosse, mais je ne me souviens plus ce que je faisais exactement avec, d'un côté, c'est peut-être mieux comme ça...
La barbe, elle pousse, et ne s'arrête pas, je lui donne carte blanche jusqu'à nouvel ordre, elle me tiendra chaud l'hiver et me donnera un air moins fragile, on me regarde déjà de travers ou on fuit mon regard, comme si j'étais un montre tout droit sorti d'une foire surnaturelle, je ne fais pourtant de mal à personne, mais les gens se blessent d'eux-mêmes en me préjugeant, les idiots...
Et pourtant, je sais, que, là au fond, caché derrière un drap ou un mur, se cache la personne qui n'attend que ça, qui n'attend que cet obstacle disparaisse, pour envisager une nouvelle vision, sur un nouveau paysage, un nouveau départ, de nouveaux horizons...
Le drap est fin, le mur est épais, mais, à travers, on ne voit rien, on n'entend rien, et, on ne sait pas où il se trouve...
Comme l'acharnement d'une mouche tapant contre une vitre, comme un moucheron attiré par la lumière de l'écran, d'une ampoule, d'un lampadaire...
Pour finir, je terminerai ma vie, mort, comme tout le monde...
Mercredi 8 novembre 2006 à 7:15
Je suis prêt.
Lynchez ou vénérez-moi...
Mardi 7 novembre 2006 à 7:41
Comme un bout de pain entre nos mains, comme un jus de citron dans un verre ou un chien sans laisse sur une île déserte...
Caché dans les couettes de mon lit, je m'endors en écoutant un peu de musique, mais je ne rêve pas, non, pas cette fois, je m'endors, me repose et récupère...
Ce qui fait que, aujourd'hui, je suis en pleine forme, prêt à attaquer une nouvelle journée...
Prêt à la finir, et prêt à tout pour parvenir à mes fins...
Aujourd'hui, deuxième jour de la semaine, je n'entreprends pas grand chose, je projette seulement quelques plans dans un futur proche, j'imagine un rendez-vous, et, accessoirement, je deviens riche et célèbre...
Enfin, ce n'est pas en passant mon temps à jouer aux jeux vidéos que je parviendrai à accomplir tous ces objectifs, mais, je suis jeune, j'ai encore le temps, j'ai donc le droit de me faire plaisir de temps à autres, pour dire de passer le temps, de me défouler, et, de penser à autre chose...
J'éspère te revoir, toi, là, qui ne me lit pas, te prendre par la main et t'emmener dans mes pensées les plus secrètes, une sorte de clin d'oeil à tous ces moments désespérants et pathétiques, là où je ne chante pas faux, là où les maux n'existent pas, là où les mots ne suffisent pas...
Mais, tu ne me lis pas, je ne me relis pas, tu ne viens pas, je ne te cherche pas...
Caché dans les couettes de mon lit, je m'endors en écoutant un peu de musique, mais je ne rêve pas, non, pas cette fois, je m'endors, me repose et récupère...
Ce qui fait que, aujourd'hui, je suis en pleine forme, prêt à attaquer une nouvelle journée...
Prêt à la finir, et prêt à tout pour parvenir à mes fins...
Aujourd'hui, deuxième jour de la semaine, je n'entreprends pas grand chose, je projette seulement quelques plans dans un futur proche, j'imagine un rendez-vous, et, accessoirement, je deviens riche et célèbre...
Enfin, ce n'est pas en passant mon temps à jouer aux jeux vidéos que je parviendrai à accomplir tous ces objectifs, mais, je suis jeune, j'ai encore le temps, j'ai donc le droit de me faire plaisir de temps à autres, pour dire de passer le temps, de me défouler, et, de penser à autre chose...
J'éspère te revoir, toi, là, qui ne me lit pas, te prendre par la main et t'emmener dans mes pensées les plus secrètes, une sorte de clin d'oeil à tous ces moments désespérants et pathétiques, là où je ne chante pas faux, là où les maux n'existent pas, là où les mots ne suffisent pas...
Mais, tu ne me lis pas, je ne me relis pas, tu ne viens pas, je ne te cherche pas...