On Scie Des Trucs
Mardi 21 novembre 2006 à 23:32
Vers 16 heures, un samedi, je rentre de quelques courses en empruntant le métro, j'attends sur le quai, tout est calme, une douce musique berce mes oreilles. La rame arrive, j'entre et m'installe confortablement, une douce musique berce toujours mes oreilles, tout est calme...
Lorsque débarque deux jeunes filles venant perturber ce calme, cette tranquillité, cette sérénité. Elles s'installent en face de moi dans un brouhaha incroyable, tout le monde se regarde de travers. Je ne m'attarderai point sur leur ignoble façon de parler, un terrible accent pouvant prouver au monde que le français est la plus horrible et désastreuse des langues, je ne pourrai retranscrire exactement leurs propos ne préférant pas garder ce goût amer dans ma bouche trop longtemps, mais, je ferai de mon mieux pour vous donner une sorte d'avant-goût, de mise en bouche, un apéritif qui, je l'espère, ne vous tentera pas d'en demander plus...
"Whoua putain nique sa race, on s'pose là, ouech c'est la merde putain, j'vais appeler Tony et lui faire croire que j'suis avec Manu, sa mère, il va être vert, nique sa race, hé putain zyva c'est qui l'enfoiré qui s'incruste sur mon portable avec l'infrarouge sa race, j'vais le bouyave, Antoine qui s'appelle Antoine putain de nique sa race, sa mère la pute, ouech"
Ceci n'étant qu'un aperçu sur tout le trajet, sachant que seule une fille parlait dans une sorte de monologue vu que son amie chantait discrètement en écoutant sa musique, que sa voix était très élevée au point que l'on entendait plus les bruits habituels du métro et que ses mots étaient horriblement bouffés, mâchés, avalés, crachés, mais, aucunement parlés...
Je pense que tout le monde déjà entendu ce genre de langage, ce genres de paroles, mais, habituellement, ce sont plutôt des hommes, des garçons, et, que, malheureusement, nous nous sommes habitués. Cette fois, ces mots sont sortis de la bouche d'une fille, et, même si ce n'est pas la première fois que j'ai entendu ce genre de choses (y compris de la part de filles), j'ai ressenti un énorme dégoût, un terrible manque de respect, tellement ces paroles m'ont insupporté, tellement son langage était odieux, puéril, déconcertant à un point qui n'avait jamais été atteint jusqu'à aujourd'hui...
Un manque de respect pour l'entourage, dans le métro, qui a dû subir ces propos. Un manque de respect pour la langue française, et, pour la langue en général...
Car je n'y ai pas trouvé un français qui peut se différencier selon les régions, apportant un certain charisme à celles-ci, une histoire, une particularité, non, j'y ai trouvé une sorte d'effet de mode de la jeunesse cherchant à se trouver un style dans la pauvreté des mots, par des grossièretées pour instaurer une défense par le langage, un langage agressif, ostentatoire, provocateur...
Maintenant, est-ce de passage ? Cela s'arrêtera-t-il avec la fin de l'adolescence ?
Ou doit-on prendre peur ?
Lorsque débarque deux jeunes filles venant perturber ce calme, cette tranquillité, cette sérénité. Elles s'installent en face de moi dans un brouhaha incroyable, tout le monde se regarde de travers. Je ne m'attarderai point sur leur ignoble façon de parler, un terrible accent pouvant prouver au monde que le français est la plus horrible et désastreuse des langues, je ne pourrai retranscrire exactement leurs propos ne préférant pas garder ce goût amer dans ma bouche trop longtemps, mais, je ferai de mon mieux pour vous donner une sorte d'avant-goût, de mise en bouche, un apéritif qui, je l'espère, ne vous tentera pas d'en demander plus...
"Whoua putain nique sa race, on s'pose là, ouech c'est la merde putain, j'vais appeler Tony et lui faire croire que j'suis avec Manu, sa mère, il va être vert, nique sa race, hé putain zyva c'est qui l'enfoiré qui s'incruste sur mon portable avec l'infrarouge sa race, j'vais le bouyave, Antoine qui s'appelle Antoine putain de nique sa race, sa mère la pute, ouech"
Ceci n'étant qu'un aperçu sur tout le trajet, sachant que seule une fille parlait dans une sorte de monologue vu que son amie chantait discrètement en écoutant sa musique, que sa voix était très élevée au point que l'on entendait plus les bruits habituels du métro et que ses mots étaient horriblement bouffés, mâchés, avalés, crachés, mais, aucunement parlés...
Je pense que tout le monde déjà entendu ce genre de langage, ce genres de paroles, mais, habituellement, ce sont plutôt des hommes, des garçons, et, que, malheureusement, nous nous sommes habitués. Cette fois, ces mots sont sortis de la bouche d'une fille, et, même si ce n'est pas la première fois que j'ai entendu ce genre de choses (y compris de la part de filles), j'ai ressenti un énorme dégoût, un terrible manque de respect, tellement ces paroles m'ont insupporté, tellement son langage était odieux, puéril, déconcertant à un point qui n'avait jamais été atteint jusqu'à aujourd'hui...
Un manque de respect pour l'entourage, dans le métro, qui a dû subir ces propos. Un manque de respect pour la langue française, et, pour la langue en général...
Car je n'y ai pas trouvé un français qui peut se différencier selon les régions, apportant un certain charisme à celles-ci, une histoire, une particularité, non, j'y ai trouvé une sorte d'effet de mode de la jeunesse cherchant à se trouver un style dans la pauvreté des mots, par des grossièretées pour instaurer une défense par le langage, un langage agressif, ostentatoire, provocateur...
Maintenant, est-ce de passage ? Cela s'arrêtera-t-il avec la fin de l'adolescence ?
Ou doit-on prendre peur ?
Mardi 21 novembre 2006 à 7:36
Que l'on m'avait pourtant prévenu, hier je n'étais pas ce que je suis aujourd'hui que je ne serai pas demain...
J'entreprends de nouvelles choses, de nouveaux projets sont mis en place, dans l'attente d'un accord, en face, pour plus de facilité...
Mais quoi ? Le mystère reste là, je ne dévoilerai rien pour le moment, pour ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer, sachez tout de même que cela n'est pas sentimental, mais que cela pourrait améliorer ou changer mon existence pendant un temps éphemère ou définitif...
Et il faudrait penser à nettoyer ce clavier, mais comment ? Si quelqu'un a une solution qu'il me la fasse parvenir au plus vite, ceci est dans un intérêt collectif, une solidarité, une preuve d'amour, ou une âme charitable, cela ne peut plus durer, personne n'imagine à quel point il est difficile de vivre dans des conditions pareilles...
Et encore, je ne vous parle pas de l'état de mon bureau, rien qu'à le regarder on se décourage de tout, c'est décourageant, c'est un cercle vicieux, une sphère carrée dans une cube sans coins...
Je viens de réaliser, alors serrons-nous la pince et à la prochaine...
J'entreprends de nouvelles choses, de nouveaux projets sont mis en place, dans l'attente d'un accord, en face, pour plus de facilité...
Mais quoi ? Le mystère reste là, je ne dévoilerai rien pour le moment, pour ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer, sachez tout de même que cela n'est pas sentimental, mais que cela pourrait améliorer ou changer mon existence pendant un temps éphemère ou définitif...
Et il faudrait penser à nettoyer ce clavier, mais comment ? Si quelqu'un a une solution qu'il me la fasse parvenir au plus vite, ceci est dans un intérêt collectif, une solidarité, une preuve d'amour, ou une âme charitable, cela ne peut plus durer, personne n'imagine à quel point il est difficile de vivre dans des conditions pareilles...
Et encore, je ne vous parle pas de l'état de mon bureau, rien qu'à le regarder on se décourage de tout, c'est décourageant, c'est un cercle vicieux, une sphère carrée dans une cube sans coins...
Je viens de réaliser, alors serrons-nous la pince et à la prochaine...