Je suis de ces années où l'on se cache pour mourir. Une vie n'est qu'un vol pathétique au-dessus d'une mare océanique. Plus le temps passe et moins l'être humain paraît humain. Nous sommes des êtres guettant la minute fatidique dans un monceau de ruines et développant une capacité à se détester. Dans le sens large. Détester sa propre personne. Détester sa propre famille, son propre monde, son existence. L'existence de tous. Mais il parvient à vénérer tout autre artéfacts sonnants et trébuchants. Tout ce qui se reflète à la lumière. Son propre reflet n'est pourtant pas sa propre personne. La contradiction.
Nous sommes devenus des êtres contradictoires. Ce que je dis peut paraître réel. Vous pourriez être sensible à cette vérité sans pourtant y croire. Gardant au fond de vous une poussière de ce qu'on pourrait vanter de l'être humain. Ce que je dis peut vous paraître faux. Vous pourriez être insensible à cette calomnie tout en ayant un doute gardant au fond de vous un soupçon de culpabilité. Il est évident que cela a été dit, redit et répété, que nous sommes insensés.
Je ne suis pas parfait.
Je suis de ces êtres qui sont nés en silence. En criant et barbotant sur une nouvelle terre.Je suis dans ce gouffre. Chutant et priant pour un nouveau monde.
Je suis imparfait.
Cette perfection qui m'enlace et me sert en me chuchotant tendrement : "Je suis une garce qui a vu le jour dans une nuit sans lune. Je suis une farce qu'on prend trop au sérieux".
Jeudi 29 octobre 2009 à 22:21
Mardi 27 octobre 2009 à 11:26
On me dit, nettement dans un murmure, de sortir de cette torpeur. Que grâce à l'aide de psychotropes je trouverai le chemin de la lumière et de la vérité. Vagues et océans. Chaleur et soleil. Que je parvienne aux bains de lumière et enfin cette voix qui m'éclaire. Chasse ces idées noires qui se propagent dans le flux continu de tes nuits agitées. Où suis-je ? Je suis où la réalité et le rêve se rencontrent. Un état éveillé où la vue se trouble. Un concert où chaque son se perd dans un carnage harmonique. Chacun des membres du corps en perd la tête. Et la tête ? Et la tête. Ah ! Ah. Ah louons cette eau bénite. Par ton pouvoir machiavélique je retrouve cet air inquisiteur. Que ma foi aille braver les plus terribles créatures de mon imaginaire. Ce flux tendu entre mon corps étendu et ma cervelle qui ne suit plus. Juste un temps pour effleurer les ténèbres sans être inspiré par la peur. Le temps d'un battement de cils ou d'une guerre civile, peu importe.
Peu importe le flacon tant qu'on a l'ivresse...
Détendu. L'heure du réveil. Un retour à la réalité. Parfois cette impression de chute se confirme. Je me sens lourd. Des yeux mi-clos se regardent dans le miroir. L'air est bouffi. Trouble. Tu me guettes dans ce retour à la torpeur. Tu me murmures de revenir à il y a quelques heures. Mais je ne puis rester dans ton monde au dépens de séparer deux formes indissociables. Celles de mon corps et de mon esprit. Une mince frontière que je ne puis franchir. Alors je reste dans ce dédale alcoolique.
Quitte à tout perdre, autant que ce soit le plus tard possible...
Peu importe le flacon tant qu'on a l'ivresse...
Détendu. L'heure du réveil. Un retour à la réalité. Parfois cette impression de chute se confirme. Je me sens lourd. Des yeux mi-clos se regardent dans le miroir. L'air est bouffi. Trouble. Tu me guettes dans ce retour à la torpeur. Tu me murmures de revenir à il y a quelques heures. Mais je ne puis rester dans ton monde au dépens de séparer deux formes indissociables. Celles de mon corps et de mon esprit. Une mince frontière que je ne puis franchir. Alors je reste dans ce dédale alcoolique.
Quitte à tout perdre, autant que ce soit le plus tard possible...
Vendredi 2 octobre 2009 à 0:54
S'il-vous-plaît, gardez cela pour vous. Comme un secret que vous gardez au fond de votre coeur ; le secret aux mille raisons d'en finir avec tout ce qui vous tient à coeur s'il se trouve dévoilé ; le secret qu'on voudrait oublier parmi les autres mais qui ressort toujours vainqueur. Ah, mon cul !
Je suis borné à certaines limites. Sans crier gare me voilà perclus au fin fond d'une voie sans issue. Ah, ça, c'est pas le train qui m'a mis sur la voie. Ni les voyages qui m'ont formé...
Je suis resté, ventre au sol, à contempler les racines de l'herbe verte, les fourmis grimpant les montagnes de mon corps, et je me laissai ensevelir par la brume et le vent m'emporta...
J'ai grandi, j'ai appris. J'ai appris à désapprendre. C'est comme grandir vers son enfance. Tout en voyant le monde d'un peu plus haut...
Je me suis mis à boire, j'ai fait quelques conneries, des choses qui ne se racontent pas, qui aurait de quoi me mettre à l'ombre, histoire de se rafraichir, sans pour autant se noyer dans un flot continu de salive expulsée maladroitement. Ah, ces rêves incongrus qui sonnent à notre porte et ne sont que des courants d'air sans lendemain. Je suis le flot continu de ces expatriés sans retour. Je suis le rêve qui émerge sans prévenir dans une bulle savonneuse. Je suis le reste, je suis le tout...
Je ne sais rien. Je sais que rien n'est impossible mais que rien de ce qu'on désire n'arrive. Alors on s'attend au pire, mais le pire c'est que ça arrive. Je suis cette attente impatiente qui n'arrive pas à marcher droit. Un rêve bancal sans traces ni tracé...
Certes, mes membres s'entrecroisent. Je suis emmêlé à une farce sans nom qui porte mon prénom...
Puis, un bruit sourd. Cela a de quoi rendre aveugle...
Je suis borné à certaines limites. Sans crier gare me voilà perclus au fin fond d'une voie sans issue. Ah, ça, c'est pas le train qui m'a mis sur la voie. Ni les voyages qui m'ont formé...
Je suis resté, ventre au sol, à contempler les racines de l'herbe verte, les fourmis grimpant les montagnes de mon corps, et je me laissai ensevelir par la brume et le vent m'emporta...
J'ai grandi, j'ai appris. J'ai appris à désapprendre. C'est comme grandir vers son enfance. Tout en voyant le monde d'un peu plus haut...
Je me suis mis à boire, j'ai fait quelques conneries, des choses qui ne se racontent pas, qui aurait de quoi me mettre à l'ombre, histoire de se rafraichir, sans pour autant se noyer dans un flot continu de salive expulsée maladroitement. Ah, ces rêves incongrus qui sonnent à notre porte et ne sont que des courants d'air sans lendemain. Je suis le flot continu de ces expatriés sans retour. Je suis le rêve qui émerge sans prévenir dans une bulle savonneuse. Je suis le reste, je suis le tout...
Je ne sais rien. Je sais que rien n'est impossible mais que rien de ce qu'on désire n'arrive. Alors on s'attend au pire, mais le pire c'est que ça arrive. Je suis cette attente impatiente qui n'arrive pas à marcher droit. Un rêve bancal sans traces ni tracé...
Certes, mes membres s'entrecroisent. Je suis emmêlé à une farce sans nom qui porte mon prénom...
Puis, un bruit sourd. Cela a de quoi rendre aveugle...
Mardi 8 septembre 2009 à 0:17
Certes une vague de pensées envahit mon esprit. Et je plonge dans la vague de mon insouciance pour rêvasser au coin d'une forêt, entre le parking et une rivière de gens. J'ai comme qui dirait une impression de déjà-vu, mais sans avoir jamais posé le pied dans ce nouvel univers qui m'ouvre ses portes. Je suis certainement heureux de sauter de nuage de fumée en nuage imaginaire. Cette bulle qui me transporte jusqu'au fond de l'impossible devenu possible...
C'était sans compter cette possibilité devenue impossible. Sans doute par le temps qui nous reste. Sans doute par le chemin qui nous sépare. Où il ne reste plus assez de temps pour le parcourir mais où chaque pas nous permet de se rapprocher. Ce paradis aux mille sensations inconnues...
C'était sans oublier ce silence qui nous guette. Le moindre subterfuge pour nous engloutir dans un néant inachevé, un lourd silence duquel on ne peut se séparer. Ces sons sans voix qui nous crache un vide soumis aux tentations d'une vie enchaînée.
J'erre sans compter et sans oublier les restes de mon âme éparpillés dans l'univers de ma chair. Un monde à lui tout seul enfermé dans une boîte hermétique aux flux et reflux des êtres qui l'entourent...
Certes un océan calme s'étend sous mes yeux et je guette cette flamme qui s'immisce dans les artères de mon atmosphère . Une terre légère arrimée aux coeur de mon être...
Au loin le désert aride s'hydrate. Comme une pensée altérée qui s'oublie dans une masse floue et difforme perdue au milieu du ciel mais éclairant sans distinction notre chemin...
C'était sans compter cette possibilité devenue impossible. Sans doute par le temps qui nous reste. Sans doute par le chemin qui nous sépare. Où il ne reste plus assez de temps pour le parcourir mais où chaque pas nous permet de se rapprocher. Ce paradis aux mille sensations inconnues...
C'était sans oublier ce silence qui nous guette. Le moindre subterfuge pour nous engloutir dans un néant inachevé, un lourd silence duquel on ne peut se séparer. Ces sons sans voix qui nous crache un vide soumis aux tentations d'une vie enchaînée.
J'erre sans compter et sans oublier les restes de mon âme éparpillés dans l'univers de ma chair. Un monde à lui tout seul enfermé dans une boîte hermétique aux flux et reflux des êtres qui l'entourent...
Certes un océan calme s'étend sous mes yeux et je guette cette flamme qui s'immisce dans les artères de mon atmosphère . Une terre légère arrimée aux coeur de mon être...
Au loin le désert aride s'hydrate. Comme une pensée altérée qui s'oublie dans une masse floue et difforme perdue au milieu du ciel mais éclairant sans distinction notre chemin...
Mercredi 29 juillet 2009 à 23:27
Au début, on était vingt, ou un peu moins, j'étais peut-être seul tout compte fait. Et puis j'ai regardé au sol, j'avais mal aux pieds, pourtant mes chaussures ne sont pas usées.
On peut le dire, j'y suis, et pour un bout de temps, normalement. Paris. Pas vraiment, pas loin en tout cas. Les nuits, il fait chaud, pour le moment. Et bien que le trépas guette chacun de nous à chaque instant, je me sens soulagé de me réveiller le matin sans avoir une grosse migraine et les dents qui saignent...
Je goûte à nouveau aux transports en commun, je goûte ainsi de nouveau à la chaleur humaine. Tous ces gens. Et je lis. Mais je n'ai pas arêté de fumer comme je le voulais. A quoi bon, si la mort nous guette, elle doit lutter contre le tabagisme et ma fumée la repoussera le plus possible...
Je peux me ballader en slip (ou sans) mais je dois faire mes lessives. Je peux manger quand bon me semble mais je dois me faire à manger. Je peux sortir sans rentrer mais je dois faire attention à mon compte en banque. Je peux vivre mais je vivais déjà avant, alors qu'est-ce que cela change ?
En tout cas je tombe amoureux de chaque personne que je croise. Dans le sens où chacune trimballe derrière elle un vécu tellement différent que je m'amuse à l'imaginer en fonction de ce qui se dégage (que ce soit physique ou non). Et cela me donne envie de voir les gens, de leur parler, de les inviter à boire une bière dans l'espérance qu'on m'en paie une (une vraie) et qu'au delà de ces rencontres je découvre le trésor caché enfoui sous les restes d'une atmosphère polluée et festive des lueurs nocturnes et diaboliques des rues de Paris...
Je m'engage à ne pas oublier mes clés ; fumer à la fenêtre ; manger équi...manger assez ; tenter de me remettre au sport...
Et si dans les prochains jours, il m'arrive de me couper une veine par inadvertance, dites-vous que c'est un accident du travail. Même si je suis encore à l'essai...
Ne me faites pas de mal. J'ai une cave où je pourrais entreposer les différents morceaux de votre corps...
On peut le dire, j'y suis, et pour un bout de temps, normalement. Paris. Pas vraiment, pas loin en tout cas. Les nuits, il fait chaud, pour le moment. Et bien que le trépas guette chacun de nous à chaque instant, je me sens soulagé de me réveiller le matin sans avoir une grosse migraine et les dents qui saignent...
Je goûte à nouveau aux transports en commun, je goûte ainsi de nouveau à la chaleur humaine. Tous ces gens. Et je lis. Mais je n'ai pas arêté de fumer comme je le voulais. A quoi bon, si la mort nous guette, elle doit lutter contre le tabagisme et ma fumée la repoussera le plus possible...
Je peux me ballader en slip (ou sans) mais je dois faire mes lessives. Je peux manger quand bon me semble mais je dois me faire à manger. Je peux sortir sans rentrer mais je dois faire attention à mon compte en banque. Je peux vivre mais je vivais déjà avant, alors qu'est-ce que cela change ?
En tout cas je tombe amoureux de chaque personne que je croise. Dans le sens où chacune trimballe derrière elle un vécu tellement différent que je m'amuse à l'imaginer en fonction de ce qui se dégage (que ce soit physique ou non). Et cela me donne envie de voir les gens, de leur parler, de les inviter à boire une bière dans l'espérance qu'on m'en paie une (une vraie) et qu'au delà de ces rencontres je découvre le trésor caché enfoui sous les restes d'une atmosphère polluée et festive des lueurs nocturnes et diaboliques des rues de Paris...
Je m'engage à ne pas oublier mes clés ; fumer à la fenêtre ; manger équi...manger assez ; tenter de me remettre au sport...
Et si dans les prochains jours, il m'arrive de me couper une veine par inadvertance, dites-vous que c'est un accident du travail. Même si je suis encore à l'essai...
Ne me faites pas de mal. J'ai une cave où je pourrais entreposer les différents morceaux de votre corps...