Meurtre Spirituel
Jeudi 5 octobre 2006 à 0:30
Aujourd'hui, un grand tournant dans une vie désuète, pas complète, et inexpérimentée...
Un grand tournant, car après avoir pendant des années et des années (depuis le collège environ) gardé des idées dans ma petite tête, des idées qui se sont accumulées, chauvauchées, enlacées, envolées, réapparues, voilà que ce soir je les ai mise sur papier...
Et je peux vous dire, pour en avoir vécu l'expérience, que ça fait du bien, ça soulage, ça nous rend heureux, content de notre travail, ça nous fait avancer, avancer, c'est ça le plus important on avance...
Et on peut se permettre de penser à d'autres choses, à d'autres projets, à concretiser ces projets, enfin !
Avant, je n'avais jamais réussi à faire ce genre de choses, pas la motivation, pas le courage, pas toujours l'envie, la croyance de ne jamais rien oublier, d'avoir la capacité de tout garder dans la tête, ce qui est faux, complètement...
Mais, ce soir, on a réussi à me donner cette motivation, et j'ai pris un cahier et j'ai gratté, j'ai écris, j'ai couché mes idées, mes ébauches, mes concepts, ma tête...
Et j'éspère que, dans cette lancée, je ne m'arrêterai pas, qu'au contraire ce déclic me permettra de plus facilement écrire sur une feuille que de garder dans la tête ces petites choses...
C'était une confidence, et tant qu'à faire, pour continuer dans la confidence, je révèle que j'ai été pris au conservatoire, à l'essai, certes, mais j'y suis et je compte bien y rester...
Je dois prouver au prof que je suis motivé et qu'il a bien fait de me choisir d'ici la fin du trimestre, la fin de l'année...
Quand j'ai lu sur la feuille des candidats retenus "A l'essai" à côté de mon nom, je me suis posé pas mal de questions quant à mes objectifs, mon "talent", ai-je été pris par pitié ?
Mais, après avoir obtenu une explication, je m'en suis retrouvé encore plus motivé d'être admis au conservatoire, car j'ai des choses intéressantes mais je parait encore fragile...
Maintenant, après avoir écrit tout ça, j'hésite à publier, à cliquer sur le petit bouton en dessous, car je me suis, à mon goût, un peu trop dévoilé. Je l'ai déjà fait précédemment mais pas de la même façon...
Et tout ce que je raconte là n'arrange pas les choses, je pourrai continuer plus loin dans ma démonstration et carrément vous dire tout de moi, mes meurtres, mes envies, mes passions...
Ce n'est pas en réglant un problème de communication de la sorte que je parviendrai à satisfaire mon lectorat, malheureusement, et, j'espère, sans prétention, ne pas avoir à vous retenir, à vous forcer de me lire...
Le décalage n'est pas là, ce soir...
Je vais arrêter les dégâts...
Un grand tournant, car après avoir pendant des années et des années (depuis le collège environ) gardé des idées dans ma petite tête, des idées qui se sont accumulées, chauvauchées, enlacées, envolées, réapparues, voilà que ce soir je les ai mise sur papier...
Et je peux vous dire, pour en avoir vécu l'expérience, que ça fait du bien, ça soulage, ça nous rend heureux, content de notre travail, ça nous fait avancer, avancer, c'est ça le plus important on avance...
Et on peut se permettre de penser à d'autres choses, à d'autres projets, à concretiser ces projets, enfin !
Avant, je n'avais jamais réussi à faire ce genre de choses, pas la motivation, pas le courage, pas toujours l'envie, la croyance de ne jamais rien oublier, d'avoir la capacité de tout garder dans la tête, ce qui est faux, complètement...
Mais, ce soir, on a réussi à me donner cette motivation, et j'ai pris un cahier et j'ai gratté, j'ai écris, j'ai couché mes idées, mes ébauches, mes concepts, ma tête...
Et j'éspère que, dans cette lancée, je ne m'arrêterai pas, qu'au contraire ce déclic me permettra de plus facilement écrire sur une feuille que de garder dans la tête ces petites choses...
C'était une confidence, et tant qu'à faire, pour continuer dans la confidence, je révèle que j'ai été pris au conservatoire, à l'essai, certes, mais j'y suis et je compte bien y rester...
Je dois prouver au prof que je suis motivé et qu'il a bien fait de me choisir d'ici la fin du trimestre, la fin de l'année...
Quand j'ai lu sur la feuille des candidats retenus "A l'essai" à côté de mon nom, je me suis posé pas mal de questions quant à mes objectifs, mon "talent", ai-je été pris par pitié ?
Mais, après avoir obtenu une explication, je m'en suis retrouvé encore plus motivé d'être admis au conservatoire, car j'ai des choses intéressantes mais je parait encore fragile...
Maintenant, après avoir écrit tout ça, j'hésite à publier, à cliquer sur le petit bouton en dessous, car je me suis, à mon goût, un peu trop dévoilé. Je l'ai déjà fait précédemment mais pas de la même façon...
Et tout ce que je raconte là n'arrange pas les choses, je pourrai continuer plus loin dans ma démonstration et carrément vous dire tout de moi, mes meurtres, mes envies, mes passions...
Ce n'est pas en réglant un problème de communication de la sorte que je parviendrai à satisfaire mon lectorat, malheureusement, et, j'espère, sans prétention, ne pas avoir à vous retenir, à vous forcer de me lire...
Le décalage n'est pas là, ce soir...
Je vais arrêter les dégâts...
Dimanche 1er octobre 2006 à 4:35
Pouvoir se ballader nu, la kekette ou la foufoune à l'air sans avoir à se soucier du regard d'autrui, sans avoir à s'inquiéter de tomber malade...
N'est-il pas merveilleux de rêver de choses et d'autres tout à faits incongrues ?
N'est-il pas fantastique de sommeiller sur les bancs publics, un rêve plein d'entrain, un rêve public ?
Le manège continue de tourner sans cesse à amuser les gosses, les cheveux dans le vent comme l'a toujours fait James Dean au volant de son automobile, mais sans la mort au tournant, et pourtant ça tourne, ça tourne à en faire perdre la tête...
Des petits vertiges infini comme lorsque l'on s'approche du bord d'une falaise abrupte et qu'un ciel nuageux recouvre notre tête avant de gronder son désespoir...
Chacun rêve comme il veut de toutes ses forces tant que cela ne nuit pas à la santé de notre moral...
Car il est important d'entretenir son moral auquel cas vous ne pourriez supporter votre corps face au miroir matinal...
Mais nous sommes tous défectueux, pas la peine de continuer à chercher la petite bête qui fait de nous l'être le plus hideux et le plus mal aimé de la planète...
Sachez qu'il y a toujours pire...
Ne l'oubliez pas et ressortez-le à vos petits-enfants, quand ils vous verront par la suite ils écouteront votre sagesse et votre expérience dans le plus grand silence et avec la plus grande passion...
Transmettez votre savoir et vous saurez tout ce que vous savez...
N'est-il pas merveilleux de rêver de choses et d'autres tout à faits incongrues ?
N'est-il pas fantastique de sommeiller sur les bancs publics, un rêve plein d'entrain, un rêve public ?
Le manège continue de tourner sans cesse à amuser les gosses, les cheveux dans le vent comme l'a toujours fait James Dean au volant de son automobile, mais sans la mort au tournant, et pourtant ça tourne, ça tourne à en faire perdre la tête...
Des petits vertiges infini comme lorsque l'on s'approche du bord d'une falaise abrupte et qu'un ciel nuageux recouvre notre tête avant de gronder son désespoir...
Chacun rêve comme il veut de toutes ses forces tant que cela ne nuit pas à la santé de notre moral...
Car il est important d'entretenir son moral auquel cas vous ne pourriez supporter votre corps face au miroir matinal...
Mais nous sommes tous défectueux, pas la peine de continuer à chercher la petite bête qui fait de nous l'être le plus hideux et le plus mal aimé de la planète...
Sachez qu'il y a toujours pire...
Ne l'oubliez pas et ressortez-le à vos petits-enfants, quand ils vous verront par la suite ils écouteront votre sagesse et votre expérience dans le plus grand silence et avec la plus grande passion...
Transmettez votre savoir et vous saurez tout ce que vous savez...
Dimanche 1er octobre 2006 à 2:48
Ce matin, je me suis levé, j'étais frais comme un gardon et prêt à affronter une nouvelle journée, après avoir échangé quelques paroles j'ai pris une importante décision...
J'ai décidé qu'à partir de ce jour, je rendrai grâce à mes parents pour m'avoir mis au monde, car, oui, je suis un être formidable que cette Terre ne peut qu'être fière de porter...
Beaucoup de personnes se demandent d'ailleurs ce qu'ils feraient de vie, ou ce qu'il sauraient fait de leurs vies si je n'étais pas venu au monde, leur raisonnement aboutit toujours à une réponse vague sans idée claire, voire même rien du tout...
Sans moi, ils ne seraient rien...
Pourquoi continuer à cacher cette modestie au fond de chacun dans un monde où il faut savoir se vendre pour mieux gravir les échelons de la haute société pour ensuite contrôler à son tour pendant quelques années des pantins et des marionnettes qui vous lècheront les pieds ?
Cette longue question ne trouvera pas de réponse, en tout cas, pas ici, ni là-bas...
Car une chose est sûre, tôt ou tard on se fait forcément baiser, qu'on le veuille ou non...
Les plus purs et vierges d'entre nous ne réclament que cela, les autres diront qu'ils ont déjà tout vu, et ces derniers n'auront peur de rien...
Enfin, c'est ce qu'ils croient, rien de plus bête que de mourir étouffé dans les bras de son écharpe accrochée à la poignée ou dans son lit d'un faux mouvement à s'en déplacer les cervicales...
Allez savoir, tout peut arriver dans ce monde, et je ne critique pas les écrivains de fantastiques et science-fiction, ce sont justement eux qui parviennent à imaginer des choses que peu de personnes au monde n'auraient pu imaginer un jour, même en rêve, ni dans son bain en jouant avec ses canards en plastiques et noyant les poupées barbies...
Monde cruel, disais-je, pour ces petites blondasses de moins de 45 kilos, pas beaucoup de chaire à proposer, à consommer ou admirer...
Elles se donnent tant de mal pour pas grand chose...
Les pauvres...
S'ensuit maintenant un élan d'amertume, pour ne plus trouver les mots sortant de ma tête et pourtant Dieu seul sait combien ont pu détruire une vie, pour mieux en reconstruire, disait-il, tout bas, entre mes oreilles...
Ca balbutiait au fond de moi sans vraiment savoir pourquoi, je ne me plains pas, non, je réalise seulement que parfois ça ne veut rien dire, comme des interférences radios au fond de mon coeur...
Rien d'extraordinaire, à vrai dire, juste quelques bribes exultées de mon âme sans raison valable...
J'ai décidé qu'à partir de ce jour, je rendrai grâce à mes parents pour m'avoir mis au monde, car, oui, je suis un être formidable que cette Terre ne peut qu'être fière de porter...
Beaucoup de personnes se demandent d'ailleurs ce qu'ils feraient de vie, ou ce qu'il sauraient fait de leurs vies si je n'étais pas venu au monde, leur raisonnement aboutit toujours à une réponse vague sans idée claire, voire même rien du tout...
Sans moi, ils ne seraient rien...
Pourquoi continuer à cacher cette modestie au fond de chacun dans un monde où il faut savoir se vendre pour mieux gravir les échelons de la haute société pour ensuite contrôler à son tour pendant quelques années des pantins et des marionnettes qui vous lècheront les pieds ?
Cette longue question ne trouvera pas de réponse, en tout cas, pas ici, ni là-bas...
Car une chose est sûre, tôt ou tard on se fait forcément baiser, qu'on le veuille ou non...
Les plus purs et vierges d'entre nous ne réclament que cela, les autres diront qu'ils ont déjà tout vu, et ces derniers n'auront peur de rien...
Enfin, c'est ce qu'ils croient, rien de plus bête que de mourir étouffé dans les bras de son écharpe accrochée à la poignée ou dans son lit d'un faux mouvement à s'en déplacer les cervicales...
Allez savoir, tout peut arriver dans ce monde, et je ne critique pas les écrivains de fantastiques et science-fiction, ce sont justement eux qui parviennent à imaginer des choses que peu de personnes au monde n'auraient pu imaginer un jour, même en rêve, ni dans son bain en jouant avec ses canards en plastiques et noyant les poupées barbies...
Monde cruel, disais-je, pour ces petites blondasses de moins de 45 kilos, pas beaucoup de chaire à proposer, à consommer ou admirer...
Elles se donnent tant de mal pour pas grand chose...
Les pauvres...
S'ensuit maintenant un élan d'amertume, pour ne plus trouver les mots sortant de ma tête et pourtant Dieu seul sait combien ont pu détruire une vie, pour mieux en reconstruire, disait-il, tout bas, entre mes oreilles...
Ca balbutiait au fond de moi sans vraiment savoir pourquoi, je ne me plains pas, non, je réalise seulement que parfois ça ne veut rien dire, comme des interférences radios au fond de mon coeur...
Rien d'extraordinaire, à vrai dire, juste quelques bribes exultées de mon âme sans raison valable...