Les articulations rouillées, le regard fragile, les jambes lourdes, les paupières lourdes, la main tremblante, les cheveux gris, la vue qui baisse, l'ouïe qui baisse, mais, dans un effort de nostalgie, parvenir à se lever, de ses derniers efforts, pour danser quelques pas, la tête penchée, le dos bossu, en fredonnant un petit air, dans sa tête, dans son corps, en pensant à sa dulcinée morte il y a quelques années, toujours en fredonnant un petit air, Dans le port d'Amsterdam il y a des marins qui dansent en se frottant la panse sur la panse des femmes...
Puis se rasseoir, fatigué, mais empli d'une certaine nostalgie dans le regard avant un grand coup de froid...
Après avoir vécu pendant des dizaines d'années en donnant toute son energie pour profiter un maximum de la vie, il est temps de se reposer, sentant sa flamme s'éteindre, il est temps de laisser la place aux petits enfants jouant dans le parc à courir après un ballon, à s'intimider au premier regard d'une fille, à tenir la main de Maman en traversant la rue...
Abandonner son monde, pour en rejoindre un autre, plus reposant, plus serein, le sourire aux lèvres...
Et, enfin, on relâche, on redevient soi-même, on se regarde au plus profond de soi-même, laissant les larmes et les sensations, les sentiments, prendre le dessus, pour avoir vécu une telle expérience, intéressante, difficile, mais très enrichissante...
Prendre une seconde jeunesse et profiter de ce que l'on a sous la main...
Redécouvrir avec émerveillement le monde, la nature, le quotidien, les petits plaisirs oubliés, la vie, et, ne plus craindre la mort, bien loin derrière nous, maintenant...
Ne sommes-nous pas déjà mort depuis notre naissance ?
SchyzoBoy
I'm Olny a MdaByo
Mercredi 25 octobre 2006 à 7:43
Mardi 24 octobre 2006 à 10:31
Petite soirée entre amis avec un duel frénétique à mains nues, et la coiffure devant une vidéo par un grand homme à la barbe blanche...
Retour dans la caravane avec une très jolie femme voulant traverser le terrain sans être mouillée par la pluie, un plastique et de la galanterie pour se mouiller pour elle, à vrai dire, c'est même avec plaisir, mais cela donne des envies de faire l'amour sous la pluie, ce qui ne se dit pas deux fois, sauf qu'elle disparait...
Retour nu pour un petit peu d'ananas pendant que deux jeunes filles se changent dans la caravane, confuses elles s'enfuient, le jus d'ananas est frais, mais voilà qu'arrive une famille proclamant que la caravane leur appartient en sortant un poulet roti du coffre...
C'est la pagaille, il ne reste que la fuite mais il ne faut pas leur laisser la caravane, alors on ouvre les gaz mais avant on récupère un maximum d'affaires, des cassettes, des disquettes, des vêtements, des choses...
On ouvre les gaz, une seule allumette, il ne faut pas se tromper...
Boum
Le réveil sonne...
Retour dans la caravane avec une très jolie femme voulant traverser le terrain sans être mouillée par la pluie, un plastique et de la galanterie pour se mouiller pour elle, à vrai dire, c'est même avec plaisir, mais cela donne des envies de faire l'amour sous la pluie, ce qui ne se dit pas deux fois, sauf qu'elle disparait...
Retour nu pour un petit peu d'ananas pendant que deux jeunes filles se changent dans la caravane, confuses elles s'enfuient, le jus d'ananas est frais, mais voilà qu'arrive une famille proclamant que la caravane leur appartient en sortant un poulet roti du coffre...
C'est la pagaille, il ne reste que la fuite mais il ne faut pas leur laisser la caravane, alors on ouvre les gaz mais avant on récupère un maximum d'affaires, des cassettes, des disquettes, des vêtements, des choses...
On ouvre les gaz, une seule allumette, il ne faut pas se tromper...
Boum
Le réveil sonne...
Lundi 23 octobre 2006 à 7:45
Jeune, insouciant, et empli d'espoir d'un monde nouveau, mon corps en pleine forme, mon coeur pas encore bouché, mes poumons pas encore crasseux, je me promène allégrement dans les plaines et les rues de mon pays, de ma terre...
J'écume les bars, les plages et les randonnées équestres, je prévois ma vie, ma destinée dans une lueur ingénue, dans une incouciance inimaginable telle une histoire utopique sans être machiavélique tentant de barrer mon chemin...
J'esquisse sans cesse des sourires, les yeux fermés devant les catastrophes quotidienne, naturelles ou non, ne cherchant pas à savoir, ne voulant pas savoir, préférant rester dans ma bulle à acceuillir les autres dans celle-ci, repoussant les intrus et les virus...
Je me laisse pousser les cheveux dans un acte de rebellitude face à moi-même, ils bouclent quand ils sont longs comme des changements inopinés de direction, je prie tous les soirs pour ma peau juvenile pour qu'elle le reste, je ne veux pas devenir adulte, je voudrai, quand à faire, passer de jeune à vieux, quand il en sera temps...
Je n'ai pas peur de la mort, même si parfois je la crains, même si parfois, lorsque je l'imagine, j'en ai des frissons, en me posant des questions existentielles, méta-physique ou psycho-paranormaux...
Que vais-je devenir ? Vais-je manquer ? Ma vie a-t-elle valu le coup d'être vécue ? Et si j'étais un poisson rouge ?
Je suis doué de raison, je sais prendre du recul, je prends conscience de mon être, mon paraître, mon sur-être, et, mon sous-être...
Je sais ce que je fais tout en ne sachant pas ce que je dois faire...
Je rêve en me levant le matin, je me réveille en me couchant le soir, j'imagine mes nuits comme des souffles et les jours comme des inspirations...
Ma vie est une inspiration soufflée par mes paysages oniriques...
Ma vie est un ensemble de faits décousus...
Ma vie est...
Je suis...
J'écume les bars, les plages et les randonnées équestres, je prévois ma vie, ma destinée dans une lueur ingénue, dans une incouciance inimaginable telle une histoire utopique sans être machiavélique tentant de barrer mon chemin...
J'esquisse sans cesse des sourires, les yeux fermés devant les catastrophes quotidienne, naturelles ou non, ne cherchant pas à savoir, ne voulant pas savoir, préférant rester dans ma bulle à acceuillir les autres dans celle-ci, repoussant les intrus et les virus...
Je me laisse pousser les cheveux dans un acte de rebellitude face à moi-même, ils bouclent quand ils sont longs comme des changements inopinés de direction, je prie tous les soirs pour ma peau juvenile pour qu'elle le reste, je ne veux pas devenir adulte, je voudrai, quand à faire, passer de jeune à vieux, quand il en sera temps...
Je n'ai pas peur de la mort, même si parfois je la crains, même si parfois, lorsque je l'imagine, j'en ai des frissons, en me posant des questions existentielles, méta-physique ou psycho-paranormaux...
Que vais-je devenir ? Vais-je manquer ? Ma vie a-t-elle valu le coup d'être vécue ? Et si j'étais un poisson rouge ?
Je suis doué de raison, je sais prendre du recul, je prends conscience de mon être, mon paraître, mon sur-être, et, mon sous-être...
Je sais ce que je fais tout en ne sachant pas ce que je dois faire...
Je rêve en me levant le matin, je me réveille en me couchant le soir, j'imagine mes nuits comme des souffles et les jours comme des inspirations...
Ma vie est une inspiration soufflée par mes paysages oniriques...
Ma vie est un ensemble de faits décousus...
Ma vie est...
Je suis...
Samedi 21 octobre 2006 à 0:51
C'est reparti pour un tour, on prend les mêmes et on recommence...
On rempli nos verres, on les vide et on recommence...
On allume une clope, on la fume et on recommence...
On met un album, on l'écoute et on recommence...
Ainsi va la vie, la mort, les chips et le coca, devant une télé chaude et en couleur depuis plus de 40 ans (cherchez l'erreur)...
Mais que dis-je ? Ne vous portez-vous pas à croire mes paroles ? A suivre mes agissement ? A espérer une bénédiction chalereuse de ma part ?
Je vous bénirai dans le nil, au milieu des crocodiles, quitte à vous épiler les sourcils, avant qu'en panne tombent les piles de ma chevrolet coupé...
Et pourtant, un avancement technique n'est point inenvisageable quant au vu des différentes espèces en voie de disparition (paix à leurs âme et sus aux tyrans)...
Alors, je vais et je viens, et, je vous abandonne, clairement, mais en différé, car je vais me coucher...
On rempli nos verres, on les vide et on recommence...
On allume une clope, on la fume et on recommence...
On met un album, on l'écoute et on recommence...
Ainsi va la vie, la mort, les chips et le coca, devant une télé chaude et en couleur depuis plus de 40 ans (cherchez l'erreur)...
Mais que dis-je ? Ne vous portez-vous pas à croire mes paroles ? A suivre mes agissement ? A espérer une bénédiction chalereuse de ma part ?
Je vous bénirai dans le nil, au milieu des crocodiles, quitte à vous épiler les sourcils, avant qu'en panne tombent les piles de ma chevrolet coupé...
Et pourtant, un avancement technique n'est point inenvisageable quant au vu des différentes espèces en voie de disparition (paix à leurs âme et sus aux tyrans)...
Alors, je vais et je viens, et, je vous abandonne, clairement, mais en différé, car je vais me coucher...