Lundi 16 octobre 2006 à 16:46

Un week-end, une messe, un couple, deux bagues, une soirée, et une fête...


Réunissons-nous ainsi dans la plus grande gaieté pour une journée, une soirée, une nuit et un lendemain de bonheur, entre amis, en famille, assis, debout ou en l'air, un verre à la main, ou une autre main, voire une bouteille ou un pied pour les plus acharnés...

S'ensuit un délire psycho-traumatique qui marqueront les esprits pour des siècles et des siècles, le tout immortalisé selon les rites photohraphiques habituels, laissant ainsi et contre notre gré transparaître de compromettantes illustrations de nos corps en pleine débauche, mais, pas seulement juvénile, ce qui nous rassure en quelque sorte...

Nous ne faisons que prendre exemple sur nos aïeux qui nous indiquent la voie de la sagesse et nous montrent même comment l'appréhender le plus joyeusement possible...

Les voies du seigneur sont impénétrables dit-on, de ce fait, nous prenons un tout autre chemin, qui n'est, certes, pas très catholique, mais, tant que cela mène à destination, ne nous posons pas de questions...

Résultat : De biens nombreuses défaites tant au niveau corporel que cérébrales, une remise en forme s'impose avec comme prescription de nombreuses heures de repos...


Jeudi 12 octobre 2006 à 10:40

J'ai commencé à écrire pendant l'été 2004, vers le mois de Juillet, sur un coup de tête, une envie de me libérer l'esprit, la tête. Puis, j'ai continué à écrire ce que je pensais, ce que je ressentais, et, à force, j'ai pris cette habitude et ce goût, je continue ainsi d'écrire aujourd'hui par plaisir, par envie, pour moi. Ce n'est qu'en septembre 2005 que ma soeur et mes parents ont découvert mes cahiers de poésie, c'est alors que ma soeur me dit de proposer tout ceci à un éditeur, cela ne m'était jamais venu à l'esprit, ce sont, pour moi, des poèmes banals que tout adolescent peut écrire. Mais, ayant eu cette idée dans la tête, et l'idée de diffuser plus largement mes écrits au public ne m'était pas déplaisante. J'ai donc cherché quelques éditeurs, et j'ai trouvé un éditeur sur Internet qui me permet de ne pas débourser un centime pour l'impression du livre. Après moults péripéties et une longue attente, mon livre est sorti en juin 2006. Le voilà donc disponible sur internet mais également, sur commande, dans les librairies traditionnelles...

Ce recueil regroupe donc mes 44 premiers poèmes dans l'ordre chronologique, mais ne sont pas forcément auto-biographiques, ce sont des poèmes à lire sans réfléchir, sans y chercher un sens compliqué, seulement en se laissant porter par les mots et par les sentiments, les sensations. Dans un style nouveau, pas encore affirmé, dans des sujets tout aussi diverses et communs que décalés...

Ce livre est donc diponible sur internet (via les liens mis à disposition sur la gauche) soit en format livre, soit en format pdf, et sur commande dans toutes les librairies traditionnelles...

Mercredi 11 octobre 2006 à 0:02

Ca se passe aujourd'hui, il est tôt, ou tard, peu importe, après une glace à la vanille et un petit -déjeuner léger, l'homme s'embarque dans une journée calculée, tout prévu à l'avance de ses faits et gestes et du temps que cela lui prendra...

A la fac, l'homme va en cours, pendant deux heures, c'est intéressant mais le manque de sommeil le fait s'endormir sur son sac en rêvant, des rêves érotiques, au réveil toute la classe le pointe du doigt, et le prof s'est évanoui (un coup dans l'oeil)...

Après ces moults fantasmes sur le bord du périphérique entre un parasol et un mur de béton, il reprend la marche vers chez lui, ravitallement, prises de renseignement et changement d'équipement selon le terrain dans lequel il doit opéré...

Une fois tout cela terminé, il reprend la route, en surveillant ses arrières, arrivé à bon port, il mitraille un coup avant de repartir au bout d'une demie-heure, le souffle, c'est important le souffle, il ne faut pas oublier de respirer...

Retour au baraquement, il est de corvée de cuisine, patates et poissons panés pour presque tout le monde assaisonné de ketchup et de graisse fondue...

Il est temps de refaire son paquetage et de reprendre la route, confiant, serein, une fois sur les lieux, ses supérieurs le mettent au courant de la situation, il doit passer un examen, pour obtenir un permis...

Pas compliqué, il doit l'avoir en un clin d'oeil, l'homme est serein et ne stresse pas, mais, au cours de l'examen il perd ses moyens et se retrouve recalé...

Déçu, il repart, retourne au baraquement, mitraille un bon coup, tue quelques les personnes, se débarasse des corps, préviens la famille, et mange une choucroute...

Rien d'extraordinaire me direz-vous, seulement, ce soir, c'est moules-frites, à en devenir desespérant, il ne sait plus où mettre les accents...

Seulement il faut revenir dans le droit chemin, mettre les points sur les 'i', les barres sur les 't' et les queues dans les 'Q'...

Ca se pratique beaucoup à notre époque, et sans aucuns scrupules, d'ailleurs dans l'ancien temps aussi on faisait de même, un retour au sources pourrait-on dire, mais non, car à la source, on ne trouve que l'origine et à l'origine, on était bien plus original...

Seulement faut-il savoir saisir le sens complet de cette phrase, de ces phrases, de ce texte, de ce blog, de cet homme, de sa vie, de son monde, de son univers, de sa fin...

Mardi 10 octobre 2006 à 0:22

Assis devant sa télé à s'astiquer les neurones face à des programmes abrutis, on est bien parce que le canapé est confortable et qu'il ne cache pas sous le rembourrage quelconque paquet de produit illicité (et là je ne pense pas au fichier mp3, mon canapé n'est pas numérique), alors que faire quand le paquet de chips tombe sur le sol, que le verre de coca se casse sur le carrelage, que les piles de la télécommande tombent à plat ?

On attend, la crise, la crise d'epilepsie, la crise cardiaque, la crise d'hypothermie, la crise économique ou la crise du pétrole...

Une fois tout cela terminé, on peut se repentir et se sentir soulagé d'avoir accompli une bonne action dans sa vie : mourir...

De toute façon, on ne sert à rien à passer son temps devant la télé, à matter des ahuris chanter, à admirer les vies amoureuses et fatales de l'amour flamboyant, à s'astiquer le poireau le samedi dans la nuit au lieu de baiser sa femme sur le lit grinçant...

Elle n'est pourtant pas plus moche que les mannequins sac à main, dépouillées de toutes traces de graisse, dépouillées de toutes formes, déjà mortes, des squelette ne feraient pas de différence avec elles...

La mort, c'est donc bien ce qui attend chacun de nous, il faut s'y rendre à l'évidence, seule la mort est certaine, et c'est dans la mort que nous trouverons le plus grand confort, un confort inégalable, plus de problème de dos, plus de rage de dents, plus de myopie, d'hypertropie, d'astygmatie, de problème de vue, plus d'ongles cassés, de cheveux trop longs, de pieds plats, de jambes cassées, d'oeil au beurre noir, de problème d'érection, de seins qui pointent, de chaire de poule, d'infection urinaire, de torticolis, plus rien...

Et dans son cerceuil, on dort, on se repose, en cendres, on voyage, on s'envole, en mer, on découvre, on navigue, partout la mort est bénéfique, mais, elle est meritée...

Car c'est une récompense pour avoit vécu, ou tenter de vivre en touchant du bout des doigts le bonheur et la joie...

Et en attendant on peut toujours, rêver sur les bancs, siroter une limonade, lire un livre, voir un film, constuire sa vie, faire l'amour, naviguer, découvrir, chanter, marcher ou courir, sauter et danser, créer et détruire...

Dans la destruction, nous trouverons le désespoir mais également le bonheur, le néant, le vide, le rien, la mort...

Nous revenons ainsi toujours au même dans les méandres de l'espèce humaine, sans sombrer dans l'alcoolisme spirituel...

Lundi 9 octobre 2006 à 1:29

Je vous invite à découvrir mon monde, je vous montre le chemin, mais vous seuls pourrez trouver l'accès...

Venez dans mon monde, où règne ce que vous désirez y trouver, il ne vous apportera pas le bonheur, car, c'est vous qui le trouverez, peut-être dans mon monde, peut-être dans un autre...

Mon monde est magique, j'y baigne nuit et jour, et je bénéficie d'un rêve éveillé où chaque cauchemar me fait grandir au plus profonde mon être, mon monde est sensible et meurt à chaque rosée du matin, je me dois de le reconstruire pour retrouver mon chemin...

Venez découvrir mon monde, pour construire le votre, à votre tour...

Mais sans cesse, je vous recommanderai de vous laisser glisser dans cette folie que vous apportera mon monde...

La Terre n'est pas un monde mais un corps, la Terre abrite d'autres corps et dans chaque corps se trouve un monde, mais, parfois, ce monde est enfoui au plus profond de soi-même et il faut savoir le déterrer, mon monde vous propose de vous aider à cela...

Mon monde n'a pas réponse à tout mais il peut vous aider à trouver vos réponses...

Mon monde ne vous parlera jamais, mais mon monde vous éveillera...

Il suffit de fermer les yeux et de se laisser tomber dans  son gouffre, se laisser porter par les flots, les sons, son corps, son coeur, son imagination, et quelque part, caché, vous trouverez ce que vous cherchez...

Vous le trouverez...

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