Vendredi 19 janvier 2007 à 1:40

Distrayez-moi, je ne veux pas dormir...

Je ne veux pas mourir, je veux baiser dans les bras d'une femme jusqu'à l'epuisement, jusqu'à ce que tout mon fluide corporel soit évacué, je veux mourir dans des draps mouillés, trempés de foutre avec lla femme des mille désirs des hommes de mes rêves...

Chaque rêve est un fantasme de mon être où je crie "Au Loup" sur les chemins de fer, je me lance des pierres sur le miroir qui me montre mon âme en train de se défenestrer à travers le volet fermé...

Engagez-moi dans une armée sordide, je commanderai chaque soldat personnellement et m'engagerait à exterminer chaque fois qu'il le sera nécessaire l'espèce de ma race qu'un fils de pute a créé et je m'occuperai moi-même de Noé, mon arche, et j'éjaculerai sur la terre pour tenter de faire l'homme à mon image...

Je suis rustre et mauvais, l'histoire recommencera et dans ma mort j'emporterai les meilleurs qui n'auraient rien fait de mieux que les pires...

Tuez-moi avant que je ne me mette à rêver des jours heureux de ma vie qui ne s'écouleront que dans les canalisations des chiottes emmerdées...

Mettez-moi au monde pour me redonner l'éblouissement de la naissance et voir en ton visage, ô toi, ma femme, ma mère, ma terre, l'espoir de ton monde parfait par tes yeux heureux de me voir naître, mourir et renaître...

Eduquez-moi pour que prenne conscience de mon malheur sans avoir à l'apprendre par les autres, et que mes masturbations m'entrainent à me sentir moins lourds quand je sauterai du haut de l'immeuble...

Apprenez-moi à voler dans les airs tels une colonie de fourmis emportée par une impressionnante tempête jamais vu depuis des siècles, le genre de tempête qui séparerait une mer en deux, une mer que je boirai, je boirai le sang de la Terre et pisserai sur les âmes qui me chérissent pour leur faire comprendre de ne pas m'aimer mais plutôt de m'aimer...

Car aimez-moi pour que je vous le rende bien car quand on m'aime, j'arrive à aimer et ne vous détesterez pas dans ma mort...

Vendredi 19 janvier 2007 à 1:25

Mais je ne parlerai pas de lui, j'en ai assez dit, vu, pour aujourd'hui...

C'est juste un titre aguicheur, en réalité...

Je vous aguiche à ma façon...

Venons-en au fait, lequel ? Celui qui est fait...

Voilà qui est fait. Mon grand-père a une arme démontée chez lui...

J'ai choqué devant ma famille "Ca doit être marrant de tuer quelqu'un"...

Pourquoi pas ?

Déjà fait, de toute manière, réfléchissez, oui, ça ne peut faire de mal...

Zrg.?

Oui c'est beau et...je ne trouve pas mon mot, tant pis...

C'est clair, succint, court, oui, bref...

Ha ha...

J'me suis vraiment forcé, ça se voit, non ?

Samedi 13 janvier 2007 à 19:35

Tâche d'Encre


Jeudi 11 janvier 2007 à 14:49

Petit moment de vie intime, alors que je devrai plancher sur mes feuilles de cours imprimées sur Wikipedia pour m'aider à me préparer à mon seul partiel dans deux jours, je me retrouve le narghilé au bec...

Mais, il ne fume pas très bien, on ne peut pas dire qu'il a perdu de son efficacité, non, il est neuf, ou presque, et pourtant il devrait être efficace, je regrette le temps de mon ancien narghilé qui fumait et enfumait toute la maison, plus moche certes, mais plus appréciable...

J'avais pourtant réussi à lui donner une seconde vie avant sa mort précoce, il n'avait même pas un an et pourtant je me réjouissais déjà à fêter son premier anniversaire...

Enfin, ce n'est pas autant que je ne profite pas de cet instant délicieux, ce goût de fraise qui ressemble plutôt à un mandarine séchée par cet hiver trop doux me monte à la tête tout doucement, ou alors serait-ce dû à l'enivrement de cette musique parvenant à mes oreilles, 65 Days Of Static qui sera suivi par un exceptionnel album de Woven Hand...

Non, laissez-moi enlever les cendres du charbon pour pouvoir continuer mon petit discours...

Oui, je suis seul, je m'ennuie presque de cette fin de vacances, heureusement il ne reste que deux jours avant de (re)prendre une vie agitée, mouvementée, un agenda quasi complet avec des cours, des répétitions, des cours, des projets à long et court termes...

Je crois que je vais rapidement finir ce narghilé, qui n'est pas aussi convivial que d'habitude, parce que je suis seul et que je devrai plonger dans ces feuilles blanches encrées de lettres noires, je devrai, mais peut-être que je continuerai tout de même, jusqu'au bout...

Qui sait ce que me réservera la vie, peut-être qu'en restant cloitré dans cette chambre, un évèvement innatendu qui me fera sortir de l'ordinaire arrivera et je me sentirai propulsé dans un délire sans fin qui me fera jouir de l'instant présent...

J'estime que nous sommes encore assez heureux pour pouvoir guetter toute cette mélancolie frappant à notre fenêtre, ouvrons-là et laissons-là s'imprégner dans cet air que nous humons, assis, sans contrainte, dans les pensées aléatoires traversant notre esprit...

Peut-être que dans ces moments-là nous aurons un petit quelque chose dans le bas du  ventre ou le haut de la tête qui nous retournera les tripes ou les méninges...

Mais avant de partir, avant de m'oublier, faites-moi plaisir...

Mercredi 10 janvier 2007 à 1:04

Me voilà blessé, physiquement, mais avec une victoire morale. A vrai dire, j'ai encore du mal à sentir mes testicules, et mon oeil au beurre noir fait effet au milieu de la foule...

J'étais sur la route, à pieds. Je rentrais chez moi, après une journée quelconque. Le soir était déjà tombé depuis un petit moment. Lorsque, sur la route, j'ai croisé un type, enfin, avant de le croiser, je l'ai vu venir, de loin. Son visage ne me laissait pas indifférent, il m'était familier même, en très peu de temps j'ai pu me rappeler de lui, de mauvais souvenirs, un sale type. J'étais au collège avec lui, comme quoi, ça remonte à loin, et il vit toujours dans ce quartier, comme moi. Je n'étais pas, moi non plus, sérieux au collège, mais, moi, je n'étais pas con, j'étais intelligent, oui, je peux le dire, contrairement à lui, qui n'avait rien dans la tête et qui passait son temps à se gratter les couilles et à cracher par terre toutes les trente secondes. Nous avions le mérite d'attirer sa colère par un simple regard "Qu'est-ce tu m'veux ?" Oui, c'est cela, je me rappelle bien de ses paroles, et, nous, particulièrement moi, étions faibles, nous nous taisions, nous baissions notre regard sous ses ordres. Je lui en ai toujours voulu, j'ai gardé une haine considérable envers sa personne, surtout par tous les mensonges qu'il a osé me dire après m'avoir volé, oui, volé. Ca me fait sourire en même temps. Je savais très bien que c'était lui, mais, non, en fait, ce n'est pas ça qui me donne ce sentiment envers lui, c'est un tout. Je n'ai jamais pu le sentir, voilà tout...

Et donc, je le recroise, par hasard, dans cette rue, vide, bien éclairée, il a sûrement dû me reconnaître, nous avons tout de même cohabité ensemble plusieurs années, et, je le croise. Sauf que cette fois, je ne me laisserai pas faire, j'ai grandi, oui, j'ai évolué, je le regarderai dans les yeux jusqu'au bout, nous nous croisons, je le fixe, il me fixe, nous nous dépassons, il se retourne et me sort "Qu'est-ce tu m'veux ?". Décidément, il n'a pas changé, pas d'un poil, toujours la même gueule, et toujours rien dans la tête. Je m'arrête. Je me retourne, face à lui je ne réponds pas, je le regarde dans les yeux. Il se répète, puis, ajoute "Baisse tes yeux"...

Le problème est qu'il a souvenir de moi comme un faible, je dirai plutôt que c'est une erreur. Je m'approche de lui et lui réponds "C'est à toi de me dire ce que tu veux". "C'est toi qui m'a fixé" enchaîne-t-il. "Je t'ai regardé, dans les yeux, comme tu l'as fait, alors, moi, je te demande ce que, toi, tu me veux". Je vous passe les paroles qui ont suivis, inintéressantes, car cela prouverait encore plus le crétin abouti qu'il est. Il commence donc à s'énerver, n'ayant peut-être pas compris mes dernières paroles et me menace de me fracasser la gueule si...en fait il n'y a aucune raison, il veut juste se battre, il veut provoquer en espérant que je fuirai, que j'abandonnerai, il veut se battre sans commencer la bagarre, pour se défendre et m'accuser de l'avoir agressé si cela tourne mal. Sauf que j'ai très bien compris tout cela. Je ne fuirai pas, je ne battrai pas. En réalité, je lui dis même ce que je pense, qu'il n'est qu'un lâche n'ayant rien dans les couilles et cherchant simplement à se montrer plus fort que les autres par la violence ne pouvant utiliser son intelligence étant en déficit de cette dernière...

Cela fait admirablement penser à un certain film où l'on doit provoquer une bagarre et la perdre, une devoir, je ne m'étalerai pas plus...

Cette fois, je suis allé trop loin et lui ne peut pas faire marche arrière, ce serait la honte la plus totale, il n'y a pas d'autres termes que pour un type dans son genre, il serait humilié, la lâcheté ne fait pas parti de son vocabulaire, d'ailleurs celui-ci n'est pas très fourni, en réalité. Le seul moyen pour lui de se sortir de là est de me frapper, je n'attends que cela, le problème est que même s'il ne fuit pas, il reste un lâche. Je ne m'attendais pas à cela, mais le premier coup fut dans mes bijoux de famille, et, croyez-moi, je l'ai bien senti. Je me retrouve donc les mains entre les jambes, puis je tombe à genoux en lâchant quelques petites grossièretés par-ci, par-là, à cause de la douleur, je vous le dis. Ainsi, le deuxième coup, je ne m'y attendais encore moins, un coup de poing, à la rigueur, j'en ai déjà reçu, mais, là, un coup de pied en pleine tronche, ce n'est pas ce que je vous souhaite. Je me renverse et me retrouve sur le dos, cette fois, je ne sens plus la douleur à mon entrejambe, mais une autre dans la tête, la douleur n'est pas vraiment localisée, mais je porte mes mains au visage et lâche, cette fois, des cris de douleur. Le type, là, vient à mes côtés, oui, il me frappe les côte, c'est passable, je vous dirai, ces coup-là, par contre, n'était pas trop douloureux. La preuve. Seulement quelques bleus le lendemain. Je me mets sur le côté pour qu'il puisse un peu enchaîner des coups dans le ventre, là, je remarque que je saigne du visage, mes yeux s'illuminent. Je lui attrape la jambe, il n'a pas le temps de dire ouf ou qu'importe la grossièreté qu'il se retrouve à terre, je monte sur lui, à califourchon, je beugle, je meugle, je gueule, je ne sais pas, je lâche quelques cris insignifiants sur son visage, en secouant le mien, mais ce n'est pas comme dans le film, je lui crache dessus, sur le visage, ainsi, ça va mieux...

"Qu'est-ce que, toi, tu me veux ? Dis ? Qu'est-ce que tu me veux ? Réponds-moi ! Réponds-moi ! Pourquoi tu t'obstines ainsi ? Pourquoi tu restes là ? Casse-toi ! Casse-toi ! Espèce de lâche ! T'as rien dans le ventre ! Pourquoi ? Mais réponds-moi ! Je veux que tu arrêtes ! Tu vas arrêter oui ? Aaaah"

Tout en le secouant sur le sol...

Lui, immobile, se laissant faire, comme tétanisé, ne trouve qu'à dire "Lâche-moi, mais lâche-moi", puis au fur et à mesure, je ressents de la peur dans ses paroles, puis des larmes sur son visage. Il chiale comme un gosse tout droit sorti d'un cauchemar. Ca me fait rire, je ris aux éclats, sur lui. Puis, je me calme, je m'essuie les mains sur sa veste, et, je m'en vais, je rentre chez moi.

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