Jeudi 15 janvier 2009 à 16:29

Aujourd'hui, j'ai de quoi m'imaginer dans un film muet. Des paroles en l'air et des gestes glissant sans un bruit dans une bande en noir et blanc. Et pourtant une musique coule sur les images tandis que je me ballade de rue en rue jusqu'à la fin de la bobine...

Mon Karma me précise que je n'ai plus que trois points d'énergie pour parvenir à mes objectifs fixé il y a de ça quelques années. A savoir qu'un point d'énergie ne se récupère qu'après 7 heures de sommeil consécutives, nous pouvons aisément remarquer que nous dépensons plus de points d'énergie que nous en récupérons. On appelle communément cela la vieillesse.

Foutre de Dieu, seulement trois points sur mon compte. Comment ai-je pu perdre un si grand nombre de points en si peu de temps ? Mon Karma m'indique, d'une manière crue, que cela peut signifier une fin de vie prématurée...

Cela m'inquiète au plus haut point. J'en perds le sommeil. Ce qui n'arrange pas mon cas. Mon Karma m'insulte de lâche et incapable. J'insulte mon Karma mais lui n'en a cure...

Après réflexion, un certain dicton est parvenu à mon esprit (je n'ose pas dire que mon Karma me l'a soufflé) : Un de perdu, Dix de retrouvés. Théoriquement il y a de quoi gagner au change. Seulement j'avais déjà testé avec de l'argent et des femmes, mais je n'ai pas retrouvé grand chose. Mais bon, soit, je n'ai plus rien à perdre.

Ainsi, je consume un point d'énergie dans l'espoir d'en récupérer dix autres à court terme. J'ai attendu, attendu. Mon Karma s'est foutu de ma gueule. Je me sentais perdu...

Et voilà qu'un soir, ou une nuit, peu importe, il faisait noir. Enfin noir, noir, c'était vite dit. Bref, par hasard, je ne sais par quel merveilleux stratagème, en me réveillant, mon Karma m'annonce que je dispose à présent de douze points d'énergie. Hé, quelle ne fut pas ma surprise et mon réjouissement à l'annonce de cette nouvelle. Je me suis dit tant qu'à faire, on peut consumer un bon point d'énergie pour fêter tout ça...

Hola, mon Karma me calme et me conseille d'abord de finir la nuit avant de s'exciter dans des projets inutiles. Soit, je ferme les yeux et repars dans mes rêves...

Au deuxième réveil, je ne vous raconte pas la gueule de mon Karma. Il me dit qu'il est au bord du gouffre, qu'il se sent partir. J'le stoppe, il peut pas me lâcher comme ça, sans lui je ne suis rien, etc. rien à faire, il préfère se tirer une balle dans la tête plutôt que de chercher à remonter la pente ou simplement ralentir sa descente. Vous devez vous imaginer comment j'ai pu être déstabilisé...

Bref, ne voulant pas le laisser tomber après tout ce qu'il m'a apporté, j'ai fait quelques recherches par-ci par-là, dans une boîte en plastique qui clignote et des pharmacies asiatiques. Mon Karma ne sifflait plus un mot. Mais je persévérais au point d'en consumer quelques points d'énergie. Puis j'ai fait la découverte, stupéfiante, qu'un Karma, ça ferme sa gueule. Je suis, en gros, une exception...

En réalité, j'suis parti trop loin pour en revenir, mais mon Karma a décidé de l'ouvrir pour pas que j'me perde. J'ai trouvé ça sympa, mais lui, ça l'a usé. Il s'est sacrifié pour moi. Maintenant j'me trouve sans Karma et j'dois dire que j'me sens bien seul. Mais la vie est ce qui est, il faut faire avec.

Alors j'suis parti encore plus loin, au point où j'en suis...

Mais comme je ne savais que faire, j'ai continue plus loin...

Et me voilà. Ici j'me sens bien, j'vais voir ce que ça donne et on improvisera...

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://schyzoboy.cowblog.fr/trackback/2768494

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast