Lundi 30 octobre 2006 à 7:53

Il est tôt, je me lève dans les détritus habituels de la pièce, me prenant le pied dans un carton vide, dans des vêtements sales et/ou propres, que sais-je ?

Ma couette est par terre, je la rejoins rapidement en trébuchant sur une boîte à chaussures, elle devait être vide mais ne veut pas bouger du sol, pas un poil, ni un grain de riz, la poussière normalement accumulée depuis plusieurs années dans ce trou à rat au volet rouillé et à la fenêtre bloquée n'est plus là, ça brille, c'est même chaud tout autour de cette boîte rouge aux dessins banals...

Un pied de biche traine juste à côté, je m'en sers pour tenter d'ouvrir cette boîte, en vain...

Puis je tombe sur le livre de Mille et Une Nuits et je me rapelle des génies sortant des lampes à huile après l'avoir frottée, je me dis que, dans le monde moderne, les lampes sont remplacées par des boîtes à chaussures...

Je frotte donc cette boîte, frénétiquement, le sourire aux lèvres impatients de pouvoir exaucer mes trois voeux...

Finalement rien ne se passe, la boîte refroidit, la poussière revient et j'ai faim...

Pourtant j'avais déjà réfléchi à être confronté à un génie, j'ai toujours eu mes trois petits voeux en tête depuis que j'ai vu Aladdin à la télé...

Mon premier voeu est : Je souhaite avoir la voiture des pompiers en GI Joe et que tous les méchants Dr X de la Terre soient chauves...

Mon dieuxième est : Je souhaite savoir parler 9 langues différentes et que toutes les mauvaises langues soient liées entre elles...

Mon troisième est : Je souhaite avoir trois nouveaux voeux...

Mais oui, nous pouvons souhaiter ce que nous voulons, alors pourquoi personne n'a jamais pensé à souhaiter d'avoir de nouveaux voeux, ou d'avoir des voeux à l'infini, ou de devenir un génie libre pouvant exercer ses pouvoirs comme il le souhaite tant que cela reste, bien sûr, dans la limite des stocks disponibles et en respectant cette contrainte : La liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres...

Mais, je n'ai, pour le moment, pas encore rencontré de génie de la lampe, Mac Gyver était un génie mais il vivait avec un briquet sans gaz et un bout de ficelle...

Bill Clinton était un génie mais il s'est tout fait pomper...

John Wayne était un génie mais il ne tirait pas plus vite que son ombre...

Je suis un génie qui n'existe pas...

Jeudi 26 octobre 2006 à 22:26

Prenez un chien, tout le monde sait que les chiens aiment pisser le long de poteaux, bornes d'incendies, révèrbères, roues, statues, arbres, murs, pieds, orteils, lits, cabanes, maisons, j'en passe et j'en passe encore pour éviter de détourner votre attention et laisse votre rélféxion partir dans des pensées extravagantes et inutiles...

Donc, un chien, qui pisse sur toutes les choses sus-nommées, et bien plus encore comme des narghilés, rideaux, vélos, passants, cheveux, chaussures, herbe à chat, litière, panier à linge sale, linge sale, marmite, toilettes et blablabla...

Sans ça, un chien ne peut vivre, il ne trouverai pas d'endroit où pisser, sa vessie ne se videra jamais et il crèvera comme un rat sans sa queue d'avoir perdu sa conscience au supermarché, ainsi, un chien ne peut vivre sur la lune, puisqu'il n'y a rien, pas même un os...

Il suffit donc tout simplement, de planter des graines de révèrbères, de laisser pousser (puisqu'un révèrbère pousse tout seul comme les parcmètres (ah j'avais oublié ça dans la liste (et encore une parenthèse pour le plaisir))), puis d'y mettre un chien et ô miracle, il vivra, car il pourra vider sa vessie...

Mais, si un chien vit sur la lune, c'est qu'il respire et s'il peut respire, c'est que nous pouvons également respirer, car tout le monde sait que nous, être humain, avons besoin de respirer pour vivre, à moins de se retrouver les poumons vide d'air et de subit une trop importante pression extérieure, et d'imploser lamentablement au milieu de la rue, après avoir fait les courses et matter la caissière ou le chef de rayon (selon les affinités) voire même les gosses dans les manèges (à condition de rester discret)...

Ainsi, après avoir posé un révèrbère, puis un chien, qui vit, nous, être humain, pouvons aisément vivre sur la lune, sans problème sans risque d'implosion...

Voilà donc la solution, et l'unique solution, de pouvoir vivre sur la lune sans avoir recours à des combinaisons spatiales lourdes, encombrantes et coûteuses...

Nous entrerons dans une nouvelle ère et nous procèderons de la même manière pour conquérir les autres planètes, jusqu'au soleil...

Il nous faut donc élever des chiens, les éduquer, et les envoyer en masse (il faut prendre en compte les possible pertes en cours de voyage), dans différentes capsules (la marge d'erreur pour les failles techniques, les explosions face à une météorite, un vent sidéral trop puissant déviant l'appareil de sa trajectoire initiale, ou, la mort du chien)...  

Amis, l'espèce humaine est en proie de devenir unique en son genre, pas une seul autre espèce ne pourra nous égaler et, demain, je vous expliquerai comment faire des boules de noix de coco sans mettre du javel partout...

Jeudi 26 octobre 2006 à 7:45

Aaaaaaah, soirée nostalgique au bord d'un feu à retracer son chemin parcouru, écrit et vécu, ne voyant pas le temps passé, ni les guerres s'éteindre, ni la bougie se consumer...

Voulant commencer à tracer une nouvelle voie, des pages blanches, vierges de toute encre, en vain, épris par la fatigue, les paupières sont lourdes fatiguées...

On s'en va rejoindre sa couette, se réchauffer en se frottant dans une fraiche nuit, la tête rempli d'image et un rêve banal...

Maintenant, on oublie tout, et recommence une nouvelle journée, une nouvelle page, un nouveau départ, un nouvel essai, une nouvelle expérience, une nouvelle représentation où l'on défie notre corps, notre âme, notre tête, nos pensées et notre coeur à de nouvelles choses, ou d'anciennes...

Passez votre chemin...

Mercredi 25 octobre 2006 à 7:43

Les articulations rouillées, le regard fragile, les jambes lourdes, les paupières lourdes, la main tremblante, les cheveux gris, la vue qui baisse, l'ouïe qui baisse, mais, dans un effort de nostalgie, parvenir à se lever, de ses derniers efforts, pour danser quelques pas, la tête penchée, le dos bossu, en fredonnant un petit air, dans sa tête, dans son corps, en pensant à sa dulcinée morte il y a quelques années, toujours en fredonnant un petit air, Dans le port d'Amsterdam il y a des marins qui dansent en se frottant la panse sur la panse des femmes...

Puis se rasseoir, fatigué, mais empli d'une certaine nostalgie dans le regard avant un grand coup de froid...

Après avoir vécu pendant des dizaines d'années en donnant toute son energie pour profiter un maximum de la vie, il est temps de se reposer, sentant sa flamme s'éteindre, il est temps de laisser la place aux petits enfants jouant dans le parc à courir après un ballon, à s'intimider au premier regard d'une fille, à tenir la main de Maman en traversant la rue...

Abandonner son monde, pour en rejoindre un autre, plus reposant, plus serein, le sourire aux lèvres...

Et, enfin, on relâche, on redevient soi-même, on se regarde au plus profond de soi-même, laissant les larmes et les sensations, les sentiments, prendre le dessus, pour avoir vécu une telle expérience, intéressante, difficile, mais très enrichissante...

Prendre une seconde jeunesse et profiter de ce que l'on a sous la main...

Redécouvrir avec émerveillement le monde, la nature, le quotidien, les petits plaisirs oubliés, la vie, et, ne plus craindre la mort, bien loin derrière nous, maintenant...

Ne sommes-nous pas déjà mort depuis notre naissance ?

Mardi 24 octobre 2006 à 10:31

Petite soirée entre amis avec un duel frénétique à mains nues, et la coiffure devant une vidéo par un grand homme à la barbe blanche...

Retour dans la caravane avec une très jolie femme voulant traverser le terrain sans être mouillée par la pluie, un plastique et de la galanterie pour se mouiller pour elle, à vrai dire, c'est même avec plaisir, mais cela donne des envies de faire l'amour sous la pluie, ce qui ne se dit pas deux fois, sauf qu'elle disparait...

Retour nu pour un petit peu d'ananas pendant que deux jeunes filles se changent dans la caravane, confuses elles s'enfuient, le jus d'ananas est frais, mais voilà qu'arrive une famille proclamant que la caravane leur appartient en sortant un poulet roti du coffre...

C'est la pagaille, il ne reste que la fuite mais il ne faut pas leur laisser la caravane, alors on ouvre les gaz mais avant on récupère un maximum d'affaires, des cassettes, des disquettes, des vêtements, des choses...

On ouvre les gaz, une seule allumette, il ne faut pas se tromper...

Boum

Le réveil sonne...

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