Mercredi 15 novembre 2006 à 7:20

Pourquoi ? Pourquoi tant de question posées et semées au gré du vent ?

Pourquoi se lamenter du sort de sa petite personne en pensant que tout au fond de la fange nage un gosse sans parents, sans famille, abandonné comme une crotte de chien au milieu de la rue que les passant marcheraient dessus sans s'en apercevoir...

Pourquoi pourquoi ?

Moi, je ne le vous dis pas, je vous confirme qu'en un instant j'ai perdu la force de mes jambes et que je me retrouve de ce fait assis sur mon fauteuil devant mon écran alors que d'autres se font exploser les jambes en posant le pied où il ne fallait pas...

Moi, je ne le vous montre pas, je déduis qu'une vie gagnée vaut plusieurs vies perdues et l'errance d'un chat sans maître, la nuit dans les poubelles serait parfois plus joyeux et intéressant qu'une vie raisonnée d'un homme éduqué...

Je me panse les doigts, et me brûle les cheveux...

Je me morfonds et comme Tintin je vaincrai mes démons...

Pourquoi ? Parce que je suis égoïste et que je ne pense qu'à moi, que cela est déjà beaucoup, et que de toute manière penser aux autres sans agir est inutile et que je n'ai pas les moyens d'agirs comme une pompe funèbre agirait en préparant ses cercueils à l'avance...

Lundi 13 novembre 2006 à 7:18

Mais il arrive en fin de vie, il s'en arrache les poils et se frotte contre les meubles, il bave et salit les draps, il crache et n'arrive plus à miauler...

J'ai déjà proposé de mettre fin à sa souffrance mais il s'obstine toujours à vivre, il réclame toujours à manger, du coup, je n'ose plus le martyriser, je n'ose plus le balancer par-dessus la fenêtre, je n'ose plus le faire courir sur les murs en lui faisant peur, je n'ose plus lui faire des acrobaties au-dessus du lit, mais, je ne l'accepte toujours pas dans ma chambre, et, lorsqu'il a l'intention d'y rentrer, il croise toujours mon regard qui lui enlève cette pensée de l'esprit...

Mon chat est vieux et rikiki, si le chat meurt, il n'y aura plus d'animaux domestiques à la maison, plus rien, ce serait désolant, la vie ne sera pas la même, il n'y aura plus de gamelles, plus de raison de descendre le soir pour donner à manger aux bêtes, plus de raison de sortir les animaux...

La vie ne sera pareil, mais, en attendant, ma barbe pousse toujours, j'espère qu'elle me tiendra chaud l'hiver...

Dimanche 12 novembre 2006 à 21:06

Certains comprendront que ceci est une suite, quelque chose n'a pas été terminé auparavant, dans une autre époque, une autre vie, voire, une autre dimension...

Et, moi, je suis là pour terminer ce qui est commencé, précédemment, Quoi ? Pour être précis, il vous suffit de suivre, si l'on ne suit pas, on ne peut se tenir au courant de l'avancée des choses, ni prendre compte des évènements qui se sont déroulés, récemment ou non...

Ainsi, pour résumer, résumons...

Dernièrement, dans un lieu que nous ne nommerons point pour permettre aux personnes et aux âmes concernées de garder leurs anonymats, car, tout le monde sait que l'anonymat est une chose importante...

Bref, je m'égare et commence à partir dans des élucubrations impossibles, des divergences stupides, des arguments intenables et je ne rentre pas dans le vif du sujet...

Nous allons ainsi reprendre quelques termes et propositions dites et citées dans certains articles futurs (nous ne les connaissons donc pas encore aujourd'hui) : "Comme à chaque seconde où se découle le temps et qu'un être se faufile entre les prémices de la vie pour jouir d'une précarité sincère sans pour autant déjouer les pièges d'une morne et triste mort sans pour autant attendre qu'un miracle se produise dans une société où la bravoure est synonyme d'espieglerie capitaliste, j'engage à l'instant qui suit que toutes les formes de caractères (puériles ou non) s'en voient charger et charrier d'un concept auto-destructeur qui viserait la masturbation de la politique d'économie intérieur sans pour autant faucher et faire tomber les grandes colonnes soutenant notre histoire, notre passé, nos souvenir et proclamant le futur d'une main haute, levée, et révolutionnaire. Chaque âme dans une révolution spirituelle et individuelle se voit former d'un façonnage particulier à chacun qui vise à détruire les signes d'une vie postérieure pour une création posthume à cette dernière qui remplacera et jugera ensuite de la qualité de vie du prochain sujet."

Ensuite, il suffit d'un peu de courage, de volonté, d'adresse et de patience, pour arriver à une conclusion qui ne soit guère touchée par les préjugés les plus prébvisibles dans les têtes des citoyens les plus cons et les plus fasciste (n'ayons pas peur des mots)...

Cette conclusion, donc, sera redigée dans une compréhension accablante et montée sur des arguments humides sur tous les supports d'un cas de déjà vu au sein d'une organisation mafieuse, terroriste, illégal, ou de chômeurs profiteurs...

Ici, là, et pas ailleurs, se trouvera donc la solution de votre problème, personnel ou non, et ne sera en aucun cas jugé et apprécié par autre que vous même, je ne suis pas là pour vous donner la solution, mais je suis là pour fumer en cigare en vous mettant sur la voie d'une solution que vous trouverez vous-même au fin fond de votre esprit borné et complexé, voire nevrosé pour rentrer dans des détails odieux et sans équivoque...

Un arrêté de la préfécture ne contredira en aucun cas les propos suivants, mais auront à faire avec une justice déloyale en cas d'attaques injustifiée et non objective...

En clair, prenez garde à vos arrières mais ne quittez pas la route des yeux, sans quoi votre chemin sera tortueux et votre âme ne prendra pas la même direction que votre conscience, suivra une décadence complète ainsi qu'une désorganisation totale...

Bonne chance à vous et que votre coeur soit avec vous...

Car, dans le cas contraire, vous seriez mort...

Dimanche 12 novembre 2006 à 18:35

Le sport, pratique savante de l'être humain dans un but de défoulement, de pratique musculatoire, d'assouplissement, d'extériorisation, de libération d'énergie, le sport, existant sous de multitudes formes, bien souvent soumises à des règles appliquées et mises en place pour un accomplissement plus approprié...

Nous pratiquons même le sport sans le savoir, par des habitudes anodines, des fréquentations quotidiennes, des situations oubliées, mais, parfois, nous faisons cela à bon escient dans un but personnel, dans un but de loisir, de plaisir, de temps dépensé...

Et je file, parce que la vie est rempli d'évènements innatendus, de choses non planifiées qui débarquent sans prévenir, qui ne s'annoncent même pas ou alors juste un petit coup de fil avant de sonner...

Avant que je ne commence à parler de choses et d'autres qui freineront mes désirs de quitter ce lieu mal famé, je vous annonce une fin somme toute brutale, pendant qu'il est encore temps, comme en plein milieu d'une phrase, d'un sujet, d'une envie, d'une pensée, d'un texte...

Comme à chaque seconde où se découle le temps et qu'un être se faufile entre les prémices de la vie pour...

Jeudi 9 novembre 2006 à 21:31

Toutes sortes de choses me passent par la tête, parfois ce sont des trains, des wagons, des lits, des oreillers, des pensées, des morts, des suicides, des naissances, des morts-né, des mots, des maux, des moments, des souvenirs, des phrases, des textes, des personnes, des personnages, des amours, des chagrins, de l'attente, du vide...

Rien de bien grave, me direz-vous, mais quand tout ceci vous passe d'un seul coup dans la tête, ça bouchonne, la pression augmente, les feux s'alluments, la sirène retentit, avec l'obligation de baisser le son, d'éteindre ses oreilles, de sursauter sur son siège, de se laisser pousser la barbe, de sentir sa barbe pousser, de ne plus dormir, de ne plus jouir, de ne plus prendre plaisir, de ne plus rien sentir, ni ressentir, de ne plus se lever, se laver, s'alimenter, s'écouter, se comprendre, se masturber...

Et, quand on réfléchit bien à tout cela, quand on prend conscience de cet état, quand on se lamente sur notre sort, quand on pose une problématique, quand on cherche une solution, quand on se sent seul au milieu d'une foule, quand on se sent une foule seul dans sa chambre, quand on pose sa tête de travers, les yeux en l'air, on se ressaisit, on capitule sur notre corps et on abandonne notre esprit pour se laisser voguer au gré du vent, du vide, du rien, de la non-pensée...

Une fois atteint ce stade, plus question de faire un pas en arrière, plus question de se retourner et de porter une ultime réfléxion à notre comportement, notre passé, nos agissements, nos espoirs, nos désillusions, notre enfance, notre jeunesse, notre monde, notre histoire mais on reste le regard droit vers l'avant sans pour autant regarder le futur, sans imaginer l'avenir, sans prédire nos actes, notre comportement et nos rêves, on se pose vers le présent, et on se voit, on se revoit, on s'imagine, comme devant une glace, on se contemple, et on s'aime ou se déteste, c'est selon...

Selon notre humeur, nos espérances, nos envies, notre état, nos sentiments, nos sensations, juste pour une seconde avant de revenir à l'état initial, avant de se formater l'esprit, les pensées et l'âme pour tenter de repartir vers une niveau supérieur, vers une nouvelle étape, vers un changement, un renouveau, une révolution individuelle, une mutation, une transformation spirituelle sans pour autant atteindre la félicité suprème mais en tentant de faire un pas, aussi minime soit-il, vers celle-ci...

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