Il y a quelques semaines, je me suis dit qu'il fallait que je me débarasse de mes anciens blogs (il fut un temps où j'en avais 5 en tout et pour tout). Mon plus ancien était déjà supprimé depuis un bon moment mais il en restait quelques uns qui trainaient par-ci par-là...
Bien sûr, je ne supprime pas tout en un clic, je relis ce que j'ai pu mettre, ce que j'ai pu écrire dans ces blogs (à l'exception d'un où il n'y avait que des photos). Je ne vous raconte pas ce qui est passé dans ma tête dans ces moments-là...
Cela faisait plus de trois ans que mon blog sur LiveJournal est créé. C'est fou ce que l'on peut changer en si peu d'années. Tout du moins dans les sujets que j'aborde et dans mon style d'écriture. On se dit toujours qu'on était con, le bon vieux temps où on ne comprenait rien. Je dis "on" pour ne pas dire "je", bien entendu...
Bref, pour ceux qui ont le courage et la volonté, ils peuvent encore y faire un tour, j'ai encore une année d'entrées à lire et à supprimer au fur et à mesure. Mais je ne donnerai pas l'adresse pour m'éviter une stupide honte et parce que je sais très bien que personne n'ira lire ou même cliquer sur le lien. Comme personne ne lira cet article en entier de toute manière jusque là où j'avouerai m'être servi de mon entourage pour subvenir à mes besoins les plus égoïstes...
Personne, de toute façon, n'a eu la moindre sympathie à mon égard. Voilà pourquoi je me suis mis à fumer, voilà pourquoi j'ai décidé de m'éteindre à petite feu. Car le monde se fout de mon existence. Le monde me rejette et me délaisse dans ma propre merde. Ainsi que celles des autres, pour en remettre une couche...de merde bien entendu...
Voilà pourquoi je reste enfermé 24 heures sur 24 dans une pièce noire, sans aucune communication avec le monde extérieur - de toute manière le monde ne veut pas communiquer avec moi...
Et après cette plainte désastreuse de ma part, tout le monde se doit de faire l'hypocrite et me dire "Mais non, on t'aime bien quand même tu sais, un petit peu, petit petit, le minimum"...
Et je me délecterai de ces lettres de sang. Je vous ferai languir du haut de mon perchoir à vous ricanier en postillonnant sur le visage pour m'avoir fait un tel affront. Et je m'envolerai vers d'autres mondes pour vous laisser pourir dans le vôtre sans qu'aucune grâce ne vous sera accordée après votre mort...
Car, je suis un Dieu parmi les mortels, et ma puissance divine surpasse toutes vos calomnies et vos humiliations - bien que j'aie dû refugier mon amitié auprès d'un corbeau mort...
Et vous connaîtrez pourquoi mon nom est l'Eternel, quand s'abatteras sur vous la vengeance du tout-puissant...
P.S : Excusez les fautes, je suis fatigué et personne n'est parfait...
Mercredi 16 janvier 2008 à 23:53
Jeudi 10 janvier 2008 à 18:46
Là Où La Mémoire N'a Plus D'Histoire
Le temps d'un vide
Une nuit sans ennui
Une page blanche noircie
Sous une neige acide
Le temps d'une vie
Un jour sans soleil
Une ruche sans abeilles
Un temps où je subis
Les perles noires s'effondrent
Sur une plaine déserte
Un être dans la pénombre
Grave son nom dans la roche
A genoux dans l'herbe verte
Ses pensées et son âme s'effilochent
Je suis gravé dans les mémoires
Mon être se perd dans celles-ci
Et ne reste qu'un nom sans histoire
Sans un être pour savoir
Qui je suis
Qui il est
Qui nous sommes
Sans un souci
Les êtres damnés
Rejoignent nos fantômes
Pour un monde sans nuit
Pour des paroles sans cris
Le temps d'un vide
Une nuit sans ennui
Une page blanche noircie
Sous une neige acide
Le temps d'une vie
Un jour sans soleil
Une ruche sans abeilles
Un temps où je subis
Les perles noires s'effondrent
Sur une plaine déserte
Un être dans la pénombre
Grave son nom dans la roche
A genoux dans l'herbe verte
Ses pensées et son âme s'effilochent
Je suis gravé dans les mémoires
Mon être se perd dans celles-ci
Et ne reste qu'un nom sans histoire
Sans un être pour savoir
Qui je suis
Qui il est
Qui nous sommes
Sans un souci
Les êtres damnés
Rejoignent nos fantômes
Pour un monde sans nuit
Pour des paroles sans cris
Lundi 7 janvier 2008 à 21:16
Les lapins sont plutôt du genre toxicos, à fumer de l'herbe. Leurs grandes oreilles et leurs grandes dents. Les lapins se roulent des joints puis ne pensent qu'à se reproduire et à manger. Il est ainsi temps de leur faire découvrir la vie, la vraie...
Deux, trois fûts de bière, quatre, cinq kilos de cocaïne et je m'occupe de cela. Bien entendu, et malheureusement, je serai contraint de consommer tous ces produits avec eux, comme je vais devoir m'accoutumer à leurs traditions. J'ai ainsi également besoin d'une dizaine de kilos d'herbe, trois matelas et un cargo d'êtres humains de type féminins (la vraie femme, pas celle avec des roubignoles). Pour la bouffe, je me débrouillerai. Au pire je sacrifierai quelques lapins un soir au feu de bois. Et, au pire du pire, il y a des femmes...
Si vous êtes capables de me transmettre une partie ou la totalité de ce matériel, sans vouloir offenser la gente féminine quoique, moi aussi, je me considère tel un objet...
Femmes, c'est à vous que s'adresse ce message : je suis un homme, convenablement constitué...j'entends par là que je n'ai pas d'handicap physique...ni mentaux... j'ai ainsi deux bras, trois jambes, etc...
Hier soir, après avoir bu quelques litres de lait et mangé trois barres chocolatées fourrées aux noisettes, je suis parti dans un coin de la ville, un peu sombre, en face d'un commissariat...les putes en gros. Je suis vraiment tombé là par hasard. A mon avis, c'est tout ce que j'ai ingurgité qui m'a fait cet effet-là, je n'ai pas vraiment l'habitude et je pense que je n'étais même pas en état de conduire...
Ainsi, on m'accoste, ce qui est normal, et j'avais l'impression d'être attirant, bien que j'aie réalisé, peu de temps après, que c'était plus particulièrement mon argent qui est attirant. J'ai passé mon chemin, j'ai acheté un paquet de clopes et j'suis allé boire une bière, seul...
Boire une bière seul, j'adore. Habituellement, le verre s'accompagne d'une petite cigarette, mais, depuis peu, je suis dans l'obligation de m'en passer. Ce qui ne m'empêche pas de savouer ce verre. Parfois avec un bon bouquin. Je me souviens, il y a quelques années je faisais ça au diabolo fraise. C'était plutôt pitoyable. Il n'y a pas à dire depuis que je bois de la bière que je fume des cigarettes et des cigares, que je pisse debout tout seul et que j'ai les cheveux longs, je me sens vieux...
Je voulais dire comme un homme mais je repensais au temps où je ne faisais pas tout ça, j'étais...jeune...
D'accord, je suis encore jeune, mais vivement la retraite que je puisse dormir, et là mes pensées s'emballent et je me perds dans une réfléxion totalement perdue. Ah, je me sens brûler de tout mon corps...
Femmes, c'est à vous que s'adresse ce message : Aimez-moi et je vous aimerai plus que Dieu ne vous aime. Si vous ne croyez pas en Dieu : Aimez-moi et que je vous aimerai mille fois plus que la personne qui vous aime le plus...
Je n'ai donc pas fini d'aimer les femmes...
Ce message subliminal était là pour affirmer mon hétérosexualité. Je sais que beaucoup de personnes pensent le contraire. Il m'est arrivé parfois d'avoir des doutes, bien que ces doutes se soient rapidement envolées à la pensée d'embrasser un homme...
Quoi ? J'ai fait ça ? Non, ce n'est pas possible...Vraiment ? Damned...
Deux, trois fûts de bière, quatre, cinq kilos de cocaïne et je m'occupe de cela. Bien entendu, et malheureusement, je serai contraint de consommer tous ces produits avec eux, comme je vais devoir m'accoutumer à leurs traditions. J'ai ainsi également besoin d'une dizaine de kilos d'herbe, trois matelas et un cargo d'êtres humains de type féminins (la vraie femme, pas celle avec des roubignoles). Pour la bouffe, je me débrouillerai. Au pire je sacrifierai quelques lapins un soir au feu de bois. Et, au pire du pire, il y a des femmes...
Si vous êtes capables de me transmettre une partie ou la totalité de ce matériel, sans vouloir offenser la gente féminine quoique, moi aussi, je me considère tel un objet...
Femmes, c'est à vous que s'adresse ce message : je suis un homme, convenablement constitué...j'entends par là que je n'ai pas d'handicap physique...ni mentaux... j'ai ainsi deux bras, trois jambes, etc...
Hier soir, après avoir bu quelques litres de lait et mangé trois barres chocolatées fourrées aux noisettes, je suis parti dans un coin de la ville, un peu sombre, en face d'un commissariat...les putes en gros. Je suis vraiment tombé là par hasard. A mon avis, c'est tout ce que j'ai ingurgité qui m'a fait cet effet-là, je n'ai pas vraiment l'habitude et je pense que je n'étais même pas en état de conduire...
Ainsi, on m'accoste, ce qui est normal, et j'avais l'impression d'être attirant, bien que j'aie réalisé, peu de temps après, que c'était plus particulièrement mon argent qui est attirant. J'ai passé mon chemin, j'ai acheté un paquet de clopes et j'suis allé boire une bière, seul...
Boire une bière seul, j'adore. Habituellement, le verre s'accompagne d'une petite cigarette, mais, depuis peu, je suis dans l'obligation de m'en passer. Ce qui ne m'empêche pas de savouer ce verre. Parfois avec un bon bouquin. Je me souviens, il y a quelques années je faisais ça au diabolo fraise. C'était plutôt pitoyable. Il n'y a pas à dire depuis que je bois de la bière que je fume des cigarettes et des cigares, que je pisse debout tout seul et que j'ai les cheveux longs, je me sens vieux...
Je voulais dire comme un homme mais je repensais au temps où je ne faisais pas tout ça, j'étais...jeune...
D'accord, je suis encore jeune, mais vivement la retraite que je puisse dormir, et là mes pensées s'emballent et je me perds dans une réfléxion totalement perdue. Ah, je me sens brûler de tout mon corps...
Femmes, c'est à vous que s'adresse ce message : Aimez-moi et je vous aimerai plus que Dieu ne vous aime. Si vous ne croyez pas en Dieu : Aimez-moi et que je vous aimerai mille fois plus que la personne qui vous aime le plus...
Je n'ai donc pas fini d'aimer les femmes...
Ce message subliminal était là pour affirmer mon hétérosexualité. Je sais que beaucoup de personnes pensent le contraire. Il m'est arrivé parfois d'avoir des doutes, bien que ces doutes se soient rapidement envolées à la pensée d'embrasser un homme...
Quoi ? J'ai fait ça ? Non, ce n'est pas possible...Vraiment ? Damned...
Vendredi 4 janvier 2008 à 1:41
Il a neigé. Non pas sur Liege. A vrai dire, qu'en sais-je ?
J'ai toujours pris comme résolution de ne pas les tenir, et, pour une fois que j'en prends une sérieuse, étonnament, je ne la tiens pas...
Est-ce de ma faute ? Est-ce de ma faute ou de la faute des autres ?
Pour Noël, j'ai reçu un fer à souder, un train électrique, quatre vis à tête plate, une gazinière en bois, un presse parpaing (utile quand il y a beaucoup de vent), trois caisses de bouteilles vides, un couteau à tête chercheuse, un moule et une frite...
La nouvelle année passée, on se sent...comme avant. En différent certes des jours précédents, mais pas comme si l'année avait pris un an de plus. Ce que je me demande plutôt en ce début d'année, c'est bien si Superman cotise pour la sécurité sociale. Si j'aurai le temps...
Vous venez de constater une baisse de régime. Mon poids stagne pas mal bien que j'essaie d'en prendre...
En tous les cas, j'ai passé un cap, franchi une étape. Ceux et celles qui verront en moi un homme nouveau n'auront pas tort. Je suis un homme nouveau, un homme moderne qui n'attend que de quitter le cocon familial pour une vie plus indépendante...vis à vis des parents, tout du moins...
Je m'engage à mûrir dans mes réfléxions, à servir le bien ou le mal, mais pas les deux en même temps. Je promets de faire de mon monde un monde meilleur, sans nuire aux mondes des autres, sauf de ceux qui me nuisent...
Pour finir, je promets de ne plus fumer dans les bars...
J'ai toujours pris comme résolution de ne pas les tenir, et, pour une fois que j'en prends une sérieuse, étonnament, je ne la tiens pas...
Est-ce de ma faute ? Est-ce de ma faute ou de la faute des autres ?
Pour Noël, j'ai reçu un fer à souder, un train électrique, quatre vis à tête plate, une gazinière en bois, un presse parpaing (utile quand il y a beaucoup de vent), trois caisses de bouteilles vides, un couteau à tête chercheuse, un moule et une frite...
La nouvelle année passée, on se sent...comme avant. En différent certes des jours précédents, mais pas comme si l'année avait pris un an de plus. Ce que je me demande plutôt en ce début d'année, c'est bien si Superman cotise pour la sécurité sociale. Si j'aurai le temps...
Vous venez de constater une baisse de régime. Mon poids stagne pas mal bien que j'essaie d'en prendre...
En tous les cas, j'ai passé un cap, franchi une étape. Ceux et celles qui verront en moi un homme nouveau n'auront pas tort. Je suis un homme nouveau, un homme moderne qui n'attend que de quitter le cocon familial pour une vie plus indépendante...vis à vis des parents, tout du moins...
Je m'engage à mûrir dans mes réfléxions, à servir le bien ou le mal, mais pas les deux en même temps. Je promets de faire de mon monde un monde meilleur, sans nuire aux mondes des autres, sauf de ceux qui me nuisent...
Pour finir, je promets de ne plus fumer dans les bars...
Jeudi 27 décembre 2007 à 18:37
Le Cavalier Rieur
Sur une chaise en plastique
Dans un jardin quelconque
Un verre dans une main
Le cavalier rieur chevauche ses rêves
Des rêves alcooliques
Où les chiens n'aboient pas
Des rêves magiques
Où les hommes ne dorment pas
Avachi au pied d'un mur
Dans une rue sans nom
Une cigarette au bec
Le cavalier rieur ne dort pas
De ses rêves épiques
Il rit et rugit
De son voisin léthargique
Qui rumine de son âme sans vie
Au fond d'une cabane
Dans un ciel sans lune
Son épée à la main
Le cavalier rieur s'envole
Les corbeaux picorent les restes
Son cheval s'enfuit
Les problèmes se délestent
De son simple esprit
Et il rit
Il rit sans vie
Sur une chaise en plastique
Dans un jardin quelconque
Un verre dans une main
Le cavalier rieur chevauche ses rêves
Des rêves alcooliques
Où les chiens n'aboient pas
Des rêves magiques
Où les hommes ne dorment pas
Avachi au pied d'un mur
Dans une rue sans nom
Une cigarette au bec
Le cavalier rieur ne dort pas
De ses rêves épiques
Il rit et rugit
De son voisin léthargique
Qui rumine de son âme sans vie
Au fond d'une cabane
Dans un ciel sans lune
Son épée à la main
Le cavalier rieur s'envole
Les corbeaux picorent les restes
Son cheval s'enfuit
Les problèmes se délestent
De son simple esprit
Et il rit
Il rit sans vie