Jeudi 13 décembre 2007 à 0:28

Mais on se remplit la panse, on se remplit l'esprit quand on se sent vidé. Dure journée ? Non, mais très éprouvante...

Costume, cravate, chemise blanche, boutons à manchettes, montre, gourmette, cheveux plaqués en arrière et j'attends. J'attends et j'ai attendu. Tenté d'allumer une cigarette mais briquet usagé. Essuyé mes lunettes. Endormi sur une chaise. Bref, la totale. Verdict ?

Je dois prendre le pouvoir sur scène...

Tout ceci n'est qu'un petit condensé. Je n'ose pas rentrer dans les détails, ce serait étaler au grand jour des secrets que je ne souhaite dévoiler. Et vous savez, ô combien, je tiens à garder secret des secrets...

Ce serait idiot, vous ne trouvez pas, de dire publiquement ce qui doit être gardé pour soi ou un nombre restreint de personnes. Cela me fait penser aux commérages, ha ha. Si on en parlait ?

Et bien non.

Il n'y a pas à dire, les cheveux plaqués en arrière, on perd la capacité de réfléchir. Nous pouvons même pousser encore plus loin. Je crains que le monde dans lequel nous vivons, nous conditionne à ne plus réfléchir pour nous manipuler sans le risque de rebéllion. Ne trouvez-vous pas cela affreux ?

Heureusement, j'ai déjà tout saisi, j'ai monté un dossier que je dévoilerai au monde. Seul souci. Un souci intérieur qui va à l'encontre des mes convictions. Ce dossier est secret et je ne puis dévoiler un secret. Je suis face au plus grand dilemne de mon existence. Faut-il aller contre soi-même pour libérer chaque être humain d'une emprise diabolique ?

Oh, je me vois déjà venir. Ou plutôt partir, partir dans un voyage cérébral sans retour qui ne pourra conduire qu'à ma perte. Et c'est là que je me rends compte de la dégénération de mon cerveau, il ne parvient même plus à aligner trois cubes l'un derrière l'autre. Je vais finir dans un caniveau, la bave aux lèvres, les larmes aux yeux et la merde au cul...

Car oui, il faut bien le dire, il est mieux de nager dans sa propre merde que dans celle des autres. On apprécie toujours l'odeur de sa propre merde...

Lundi 3 décembre 2007 à 22:01

J'étais sur ma mobilette en direction de la station d'essence. Elle a eu le temps de me faire le coup de l'essuie-glace avant que je coupe son moteur. Entré dans la boutique, je vois plein de publicités pour des paquets surprises. Oui, vous savez, ces petits paquets en papier remplis de gadgets inutiles et de jouets périssables le tout dans une joie éphémère de l'enfant n'attendant que la surprise inattendue. Qui ne viendra jamais...

Pas besoin d'être plus clair. Je crois que la femme parfaite se trouve dans un paquet surprise...

Oh, bien sûr, je ne m'attaque pas aux femmes en général, ce n'est pas de leur faute. Et encore moins aux borderline. Attaque Rintintin. Ce n'est pas non plus de la faute des hommes. Je crois que l'homme parfait se trouve dans une peau de crapaud. Tout le monde connaît la légende du crapaud embrassé se tranformant aussitôt en prince charmant, tout le monde sait que ça ne marchera jamais, mais tout le monde garde un petit espoir au fond de soi...

J'ai encore rêvé d'elle. De la femme parfaite, oui. J'ai son image qui ressemble étrangement à une femme déjà rencontré sans vraiment la connaître. C'est ce qui fait son charme, je ne la connaissais pas. Cela me donnait le goût du bonheur en m'imaginant tout ce qu'elle était pour moi. J'ai préféré m'arrêter là, ne pas aller plus loin pour me garder tout cela dans ma tête. Je le ressortirai quand la solitude me prendra au corps voire au cou...

A partir du moment où on se découvre, on laisse filer quelques mots, quelques gestes, quelques défauts. Or la femme parfaite n'a pas de défaut. Or, une femme sans défaut n'est pas parfaite...

Comme quoi, plus rien de tout ça n'existe quand on perd l'amour au bord du trottoir, filant avec les larmes dans une bouche d'égoût...

Jeudi 22 novembre 2007 à 23:07

Pshit. Je me souviens avoir reçu ce décapsuleur le premier janvier 2007 (cela va donc bientôt faire un an). Un sympathique décapsuleur prenant pas mal de place et qui me sert aujourd'hui pour la troisième fois. Voilà son histoire :

La première fois était pour l'inaugurer, dans la cuisine, je l'ai descendu de ma chambre exprès. Mais je l'ai remonté pour éviter qu'un autre ne se l'approprie et l'ai donc rangé dans mon bureau. Sauf que je ne bois pas vraiment de la bière dans ma chambre...

Jusqu'à aujourd'hui, ou plutôt deux jours. La technique du frigo par la fenêtre (qui ne marche qu'en hiver). Et donc la deuxième utilisation était pour ouvrir une petite bouteille dans ma chambre. Et voilà la troisième ce soir...

A la base, je réfléchissais à une histoire de cul, mais n'étant pas assez intime avec vous je n'allais pas vous parler de mes problèmes de cul, ce serait gênant, pour vous comme pour moi (bien qu'à présent je vous ai mis au courant de la situation). Alors j'ai préféré partir sur l'histoire d'une blonde. Une triple blonde. Trois histoires en une, en résumé...

Cette blonde s'appelle Petrus et a passé toute la journée entre le volet et ma fenêtre, puis, ce soir, pris d'une soudaine soif mais d'une flemme indiscible pour descendre, je me suis rappelé de cette bière fraîche qui n'attendait que moi pour la boire...

Voilà qui est fait...

Lundi 19 novembre 2007 à 22:47

Je tousse. Je tousse sans arrêt. Je n'ai pourtant pas mal à la gorge, mon nez est à peine bouché, seulement cette toux sèche qui surgit quand on voudrait le moins. Quand on veut dormir, quand on parle, quand on veut écouter, quand on veut se reposer. Une toux qui n'en fait qu'à sa tête et qui hante mes jours et mes nuits...

Aux grands maux , les grands remèdes dit-on souvent, mais ce maux n'est pas si énorme que cela, il ne doit pas être si insurmontable, du repos, de la chaleur, ça devrait passer. Sauf que cela fait plusieurs jours qu'elle dure. Quasiment une semaine, me semble-t-il...

Vient alors les techniques d'outre-tombe, qui se lègue de mère en fille depuis des générations durante...

Ma mère ne supportant plus mes cris incessants, me confie un secret grand-mère. Bon, d'accord, ce n'est pas vraiment un secret. Bon, d'accord, je connaissais déjà ce remède. Bon, d'accord, ça ne marche pas toujours. Mais, avouons-le, ça ne peut pas faire de mal...

Un bol ou un mug, au choix, de lait chaud auquel je rajoute, personnellement, une cuillère de chocolat en poudre, et, pour la petite touche magique, une cuillère de miel. Depuis tout petit cela guérit magiquement des maux de gorge. Depuis tout petit, je me suis dit que c'était à utiliser au dernier recours. Depuis plusieurs jours, je ne fais que cela. Et, cette fois, je m'en fait même le soir, pour dire à quel point j'en ai ras le bol de cette toux...

Mais je n'ai pas à me plaindre non plus. Ce n'est pas comme si j'avais le nez en compote, deux orteils cassés, le cou blessé, un doigt sans peau, une cheville sans souplesse et un pied amoché...

Bon d'accord, j'ai également tout ça. Mais cela ne m'empêche pas de continuer. Parce que de toute manière j'ai compris le truc : une fois remis d'une blessure, une autre arrive. La loi de Murphy comme on dit. La loi de Doyle comme dirait un autre...

Laissez-moi le temps de finir mon chocolat au lait et au miel...

Cela n'a rien calmé du tout, comme je m'en suis douté, mais, ce n'était pas mauvais et ça réchauffe...

Tout ça pour dire que ma grand-mère n'est même pas morte...

Alors que mon chien ça fait plusieurs années...

Une autre technique bien connue est celle du frigo improvisé. Comme vous le savez, je n'ouvre jamais mon volet, et, même si vous ne le saviez pas, cela vous fait une belle jambe. Mais je peux ainsi entreposer l'hiver, ou plutôt le froid venu, des objets entre le volet et la fenêtre me garantissant une fraicheur incontestable de ces-dits objets. Ainsi, j'ai pu boire une bonne bière, peinard, à mon bureau, sans avoir à me bouger les fesses jusqu'au frigo de la cuisine...

Bon, cela n'a même pas étonné ma mère et mon père m'aurait sûrement piqué une goutte mais c'est une technique tout à fait intéressante. Malheureusement exploitable qu'en cas de basse température...

Il est bientôt temps que je soigne toutes mes blessures. Ensuite je m'occuperai de vous. Je me suis engagé à soigner le monde de tous ses maux. Ce labeur me prendra des années et je n'en verrai jamais la fin, mais, c'est un engagement honorable et je le tiendrai jusqu'à ce que mort s'en suive...

Mais n'ayant pas trop de temps, je m'occupe de cela en rêve, ce qui n'est déjà pas mal alors ne râlez pas, surtout que je suis volontaire. Vous en connaissez beaucoup, vous, des volontaires ?

La musique suit son cours, ma toux suit ses toussotements...

Jeudi 15 novembre 2007 à 16:52

Aujourd'hui, je vous propose une analyse. Une analyse particulière sur l'article d'un blog. Vous savez de nos jours qu'une connexion internet est à portée de tous (enfin, c'est vite dit). Ainsi, le temps d'il y a 10 ans avec un modem 56 kpbs qui bouffe la ligne téléphonique et qui mettait 3 heures à charger une page entière est révolu. Par conséquent de plus en plus de jeunes veulent s'imposer, en partie ou non, dans ce nouveau monde, ce monde virtuel où le langage dépasse l'entendement, où une vitre n'est plus transparente...

Nous sommes confrontés à une multitude de textes, des écrits traitant de tout, de n'importe quoi, voire les deux en même temps. Voilà, la quantité est privilégiée à la qualité, et nous pouvons constater cela dans d'autres domaines, bien sûr...

Seulement, aujourd'hui, je suis tombé sur une chose infâme, grotesque, qu'on pourrait qualifier de hors sujet et de complètement inutile (comme la vie, tiens)...

Ce texte, je vous propose, avant de commencer l'analyse, de le lire : Par ici...

Si vous n'êtes pas allés jusqu'au bout, ne vous étonnez pas. Si vous n'avez pas oseé commencé, vous avez bien fait. Si vous l'avez lu entièrement, vous êtes courageux et méritez une bonne claque sur la nuque (manquerait plus qu'on squatte mon garage...ah Chuck quand tu nous tiens...tu nous tues)...

Comme nous n'avons plus temps à perdre, entrons dans le vif su sujet...

Ce texte commence par une réflexion profonde sur la relativité du temps (tout est relatif, le temps aussi). Même si cela peut paraître intéressant, nous pouvons malheureusement constater le manque de volonté, voire le manque d'inspiration. Autrement dit, il ne parle pour ne rien dire...

C'est alors qu'il a trouvé un petit truc, une petite filière, une voie à suivre, à exploiter pour donner du sens à cet article. Il traite alors de souvenirs, de choses vécues sans vraiment approfondir le sujet (heureusement). Cette délicate, et non moins cliché, transition réflète, une nouvelle fois, un manque d'inspiration, et, prouve que l'auteur n'assume pas ses idées. Cela décourage donc le lecteur, bien entendu...

Pour lui, ce n'est pas assez, il faut plus de contenu (nous revenons à la quantité privilégiant la qualité). Une solution ? Baragouiner, tenter de feindre sur le langage. Dire n'importe quoi en voulant faire passer cela pour quelque chose d'intellectuel, de subliminal, qui ne peuvent être compris que par les plus intelligents...enfin vous comprenez...

Et puis on mélange le tout. On baragouine, on prend des souvenirs, on prend de l'actualité (politique, sociale, personnelle, cérébrale), une grosse cuillère (qu'on hésite pas à laisser dans le plat) et on touille et là on ne sait plus comment s'arrêter tout en sachant que si cela continue s'en suivra une catastrophe inimaginable...

Par chance (ou malchance pour l'auteur), un évènement imprévisible à conduit cet article à sa fin...

Tout comme cette analyse...

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