C'est par une marche fébrile que j'entame cette semaine. J'ai plutôt entamé ma semaine mercredi, en effet. Plus ou moins bien entamé, à vrai dire. S'il n'y avait cette gencive bloqué au-dessus d'une de mes dents de sagesse pour me faire souffrir et cauchemarder toute la nuit...
Cauchemarder, c'est un bien grand mot. Je n'ai plus cauchemardé depuis pas mal d'années. Ou plutôt, à présent, je suis content de cauchemarder. Toujours en recherche de me faire peur (sans risque, pour le moment), un cauchemard est le bienvenue bien que cela ne me fasse pas vraiment peur pour autant...
Bref, la semaine étant enfin entamée, je peux partir. Partir là où on m'attend le moins, c'est ce qu'il y a de plus excitant après atérrir de force en plein milieu de l'océan. Ce qui ne s'appelle plus vraiment un aterrissage...
Une semaine entamée. C'était sans compter cette vague de froid qui s'empare de nous et d'une panne de chauffage qui courronne le tout...
Les envies de vomir et les maux de têtes sont, de nos jours, des préoccupations plus importantes que le mouvement de grêve des étudiants ou d'autres têtes brûlés mécontents. Je ne suis pas là pour prendre leur défense. Je ne suis pas là pour leur cracher dessus. Je suis vraiment préoccupé par cette gencive, tellement que je n'arrive plus à en dormir la nuit. Tellement que j'en attrape froid. Tellement que je me sens malade...
Malade d'un tout, d'un rien. Une maladie qui ne m'emportera pas. Une maladie qui me donnera un certain appui pour m'envoler. Comme si j'étais là pour rendre les clés de mon âme...
Seulement, j'ai oublié de prendre en compte un possible contretemps, comme une soeur dans la nécessité...
Mercredi 14 novembre 2007 à 15:19
Vendredi 9 novembre 2007 à 16:40
- Je t'aime !
- ...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que tu le réclames.
- Cela fait longtemps que je ne l'ai pas entendu.
- Ça fait longtemps que je ne l'ai pas dit.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas mentir.
- Tu ne m'aimes plus ?
- ...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Non, je ne le dirai pas.
- Je sais que tu m'aimes. Nous avons fait l'amour, nous n'avons pas baiser.
- C'est parce qu'on aime baiser ensemble.
- Alors pourquoi tu ne m'aimerais plus ?
- Parce que ça ne se résume pas qu'à ça.
- Je sais que tu m'aimes. Je le vois dans tes yeux.
- Mes yeux.
- Oui, tes yeux me disent que tu m'aimes.
- Mes yeux mentent.
- On ne peut pas mentir avec les yeux.
- Mes yeux mentent. Ils ne sont qu'un reflet. Tu ne me vois pas dans mes yeux. Tu te vois, et tu vois ce que tu veux voir. Ils ne sont que le reflet de ce que les gens veulent voir. Mes yeux ne reflètent pas ce que je pense. Ce que je pense est dans ma tête, et personne ne peut voir ce que j'ai dans la tête.
- Tu ne peux pas ne plus m'aimer du jour au lendemain. Je sais que quelque chose te tracasse et quand tu as un problème cela retombe toujours sur moi.
- Parce que tu ne fais que regarder dans mes yeux.
- Mais je t'aime.
- J'ai essayé. Je me suis dit : "peut-être est-ce de ma faute ?" J'ai fais des efforts, je ne te veux pas de mal. Je t'aime beaucoup, mais je ne suis plus amoureux. J'ai pensé que c'était de passage, qu'une fois le problème résolu tout irait mieux.
- Oui, on peut se voir moins. On se voit peut-être trop souvent. Il nous faut plus de temps pour soi.
- Sauf que je cherchais la solution d'un problème qui n'existait pas. Mais je suis resté, parce que je ne veux pas te faire de mal. Parce que je ne veux pas que ça s'arrête là et qu'on ne se revoie plus. Je suis resté pour ne pas te faire de mal. Seulement, au bout du compte, c'est à moi que je fais du mal. Et j'ai l'impression qu'être en couple est plus un fardeau qu'autre chose.
- Tu sais que l'on finira pas notre vie ensemble, que l'on ne se mariera pas. Mais on ne peut pas arrêter comme ça.
- Comment alors ? Il y a un temps minimum avant de pouvoir rompre. J'ai fini la période d'essai maintenant je dois aller au bout du contrat ? L'amour c'est pas comme un contrat d'embauche. Je ne suis plus amoureux. Tu ne resterais pas avec une personne dont tu n'es plus amoureuse ?
- Si.
- Le jour où tu ne m'aimeras plus, tu me lâcheras, et j'accepterais parce que la vie est ainsi, parce qu'on ne peut pas s'aimer toute une vie. Parce que cela devait arriver un jour ou l'autre.
- Mais je t'aime encore.
- Toi, oui...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Je ne t'aime plus.
Ils s'endorment, mais ne se réveilleront pas dans le même lit...
- ...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que tu le réclames.
- Cela fait longtemps que je ne l'ai pas entendu.
- Ça fait longtemps que je ne l'ai pas dit.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas mentir.
- Tu ne m'aimes plus ?
- ...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Non, je ne le dirai pas.
- Je sais que tu m'aimes. Nous avons fait l'amour, nous n'avons pas baiser.
- C'est parce qu'on aime baiser ensemble.
- Alors pourquoi tu ne m'aimerais plus ?
- Parce que ça ne se résume pas qu'à ça.
- Je sais que tu m'aimes. Je le vois dans tes yeux.
- Mes yeux.
- Oui, tes yeux me disent que tu m'aimes.
- Mes yeux mentent.
- On ne peut pas mentir avec les yeux.
- Mes yeux mentent. Ils ne sont qu'un reflet. Tu ne me vois pas dans mes yeux. Tu te vois, et tu vois ce que tu veux voir. Ils ne sont que le reflet de ce que les gens veulent voir. Mes yeux ne reflètent pas ce que je pense. Ce que je pense est dans ma tête, et personne ne peut voir ce que j'ai dans la tête.
- Tu ne peux pas ne plus m'aimer du jour au lendemain. Je sais que quelque chose te tracasse et quand tu as un problème cela retombe toujours sur moi.
- Parce que tu ne fais que regarder dans mes yeux.
- Mais je t'aime.
- J'ai essayé. Je me suis dit : "peut-être est-ce de ma faute ?" J'ai fais des efforts, je ne te veux pas de mal. Je t'aime beaucoup, mais je ne suis plus amoureux. J'ai pensé que c'était de passage, qu'une fois le problème résolu tout irait mieux.
- Oui, on peut se voir moins. On se voit peut-être trop souvent. Il nous faut plus de temps pour soi.
- Sauf que je cherchais la solution d'un problème qui n'existait pas. Mais je suis resté, parce que je ne veux pas te faire de mal. Parce que je ne veux pas que ça s'arrête là et qu'on ne se revoie plus. Je suis resté pour ne pas te faire de mal. Seulement, au bout du compte, c'est à moi que je fais du mal. Et j'ai l'impression qu'être en couple est plus un fardeau qu'autre chose.
- Tu sais que l'on finira pas notre vie ensemble, que l'on ne se mariera pas. Mais on ne peut pas arrêter comme ça.
- Comment alors ? Il y a un temps minimum avant de pouvoir rompre. J'ai fini la période d'essai maintenant je dois aller au bout du contrat ? L'amour c'est pas comme un contrat d'embauche. Je ne suis plus amoureux. Tu ne resterais pas avec une personne dont tu n'es plus amoureuse ?
- Si.
- Le jour où tu ne m'aimeras plus, tu me lâcheras, et j'accepterais parce que la vie est ainsi, parce qu'on ne peut pas s'aimer toute une vie. Parce que cela devait arriver un jour ou l'autre.
- Mais je t'aime encore.
- Toi, oui...
- Dis-moi que tu m'aimes.
- Je ne t'aime plus.
Ils s'endorment, mais ne se réveilleront pas dans le même lit...
Mercredi 7 novembre 2007 à 22:20
Pour la première fois dans toute l'histoire de ce...cette chose, sorte de journal intimement public, je vais rebondir, c'est bien le mot, j'en ai fais quelques bons sur ma...sorte de truc qui me soulève les fesses, sur un...machin que Tote a écrit, son dernier du aujourd'hui à 16h32...
J'admets, il y a rebondir et rebondir.
Ça me fait penser à la fois, je m'en rappelle très nettement comme si c'était hier. Je devais être en première ou terminale, il y a donc 3-4 ans, ouch. J'étais assis par terre, à côté du lit de mes parents, avec un livre de cul, je sais pas pourquoi j'pense à ça mais cela ne me viendrait jamais à l'idée de lire un livre de cul dans la chambre de mes parents. Et je n'ai pas un seul livre de cul en ma possession. Ainsi, j'étais par terre, je ne lisais pas, en vérité, j'étais juste assis, le cul (ah voilà) par terre, les jambes devant et allongés et mon dos contre une armoire.
Qu'est-ce que je foutais là ?
Cela devait être après une petite crise, quand je remue dans toute la maison, m'imaginant un monde et le traversant, ça m'arrivait encore, et, ô combien cela peut vous paraître surprenant, ça m'arrive encore aujourd'hui, le pire, c'est que je fais ça avec d'autres personnes et même un prof qui nous guide...
Bon, c'est fatigant ce genre d'exercices, je devais donc me reposer par terre, après avoir échappé à une fusillade, une poursuite, etc. Et là, je suis entré dans un petit moment, très très court, moins d'une seconde, généralement, où je n'ai pensé à rien, strictement à rien. Un vide total, noir, rien, rien, pas un mot, pas une image, rien. Pfiou, vidé...
C'est très court, très intense car on se dit "Aaaah"...
Et puis là, paf, une question survient : "Qu'y a-t-il après la mort ?"...
Selon mon humble, et des plus personnels, avis, la réponse est venue avant la question...
J'vous raconte pas mon état après...
Honnêtement, j'étais un peu secoué...
Depuis, je suis entré dans une période pseudo-nihiliste parsemés de hauts et de très bas...
J'admets, il y a rebondir et rebondir.
Ça me fait penser à la fois, je m'en rappelle très nettement comme si c'était hier. Je devais être en première ou terminale, il y a donc 3-4 ans, ouch. J'étais assis par terre, à côté du lit de mes parents, avec un livre de cul, je sais pas pourquoi j'pense à ça mais cela ne me viendrait jamais à l'idée de lire un livre de cul dans la chambre de mes parents. Et je n'ai pas un seul livre de cul en ma possession. Ainsi, j'étais par terre, je ne lisais pas, en vérité, j'étais juste assis, le cul (ah voilà) par terre, les jambes devant et allongés et mon dos contre une armoire.
Qu'est-ce que je foutais là ?
Cela devait être après une petite crise, quand je remue dans toute la maison, m'imaginant un monde et le traversant, ça m'arrivait encore, et, ô combien cela peut vous paraître surprenant, ça m'arrive encore aujourd'hui, le pire, c'est que je fais ça avec d'autres personnes et même un prof qui nous guide...
Bon, c'est fatigant ce genre d'exercices, je devais donc me reposer par terre, après avoir échappé à une fusillade, une poursuite, etc. Et là, je suis entré dans un petit moment, très très court, moins d'une seconde, généralement, où je n'ai pensé à rien, strictement à rien. Un vide total, noir, rien, rien, pas un mot, pas une image, rien. Pfiou, vidé...
C'est très court, très intense car on se dit "Aaaah"...
Et puis là, paf, une question survient : "Qu'y a-t-il après la mort ?"...
Selon mon humble, et des plus personnels, avis, la réponse est venue avant la question...
J'vous raconte pas mon état après...
Honnêtement, j'étais un peu secoué...
Depuis, je suis entré dans une période pseudo-nihiliste parsemés de hauts et de très bas...
Lundi 5 novembre 2007 à 23:39
Là, pile poil, entre deux dents, un morceau de viande se coince. Et c'est en pleine conversation que l'on remarque cet intrus. Discrètement on glisse sa main devant sa bouche, difficile pour se faire entendre, alors on écoute. Pas moyen de trouver quelque prétexte pour s'absenter un instant. On évite de sourire, on évite de rire, et on ne pleure pas, ce n'est pas un drame...
Un drame c'est plutôt découvrir qu'un ami proche a eu une liaison avec votre soeur. Rien d'alarmant, à première vue, sauf, si cette soeur est âgée de moins de dix ans. Ça ne fait pas rire, ni sourire, et les larmes susceptibles de tomber n'arrangeront pas cette affaire, ce n'est pas la mort...
La mort c'est plutôt marcher sans but dans une rue, sans destination précise, la tête vide de toute pensée, les yeux fermés, hermétique à toute ambiance sonore extérieure, le nez bouché, puis tomber, dans un vide éternel, sensations de vertige, de vitesse, d'immortalité. On ne peut plus sourire, ni rire, ni pleurer, même si on le désire. L'immortalité est dans la mort, mais ce n'est pas la vie éternelle...
La vie éternelle c'est plutôt attendre sur une chaise en bois, grinçante sur ses balancements, avec en face un tabouret sur lequel est posé un sablier laissant couler le sable, laissant couler le temps, et on regarde ce sablier, on le retourne, on le retourne encore et encore, et le temps passe, la vie défile, on apprend rien, on oublie tout. Paradoxalement pas le temps de sourire, ni de rire et les larmes qui coulent sont déjà sèches tant elles tombent lentement, tant le temps paraît lent. Mais ce n'est pas tout...
Tout est plutôt intouchable, impensable, quand on pense à tout, on ne pense à rien, tout ou rien. Tout ne mène à rien. Mais on ne voit pas le bout de rien, comme pour tout. Tout et rien ne font qu'un. Tout ne me fait pas rire et rien ne me fait pleurer. Pourtant, ce n'est pas la fin...
La fin c'est plutôt quand tout se termine alors que rien n'a même pas commencé. C'est un peu une vie éternelle après la mort. C'est le drame d'un morceau de viande entre les dents...
Un drame c'est plutôt découvrir qu'un ami proche a eu une liaison avec votre soeur. Rien d'alarmant, à première vue, sauf, si cette soeur est âgée de moins de dix ans. Ça ne fait pas rire, ni sourire, et les larmes susceptibles de tomber n'arrangeront pas cette affaire, ce n'est pas la mort...
La mort c'est plutôt marcher sans but dans une rue, sans destination précise, la tête vide de toute pensée, les yeux fermés, hermétique à toute ambiance sonore extérieure, le nez bouché, puis tomber, dans un vide éternel, sensations de vertige, de vitesse, d'immortalité. On ne peut plus sourire, ni rire, ni pleurer, même si on le désire. L'immortalité est dans la mort, mais ce n'est pas la vie éternelle...
La vie éternelle c'est plutôt attendre sur une chaise en bois, grinçante sur ses balancements, avec en face un tabouret sur lequel est posé un sablier laissant couler le sable, laissant couler le temps, et on regarde ce sablier, on le retourne, on le retourne encore et encore, et le temps passe, la vie défile, on apprend rien, on oublie tout. Paradoxalement pas le temps de sourire, ni de rire et les larmes qui coulent sont déjà sèches tant elles tombent lentement, tant le temps paraît lent. Mais ce n'est pas tout...
Tout est plutôt intouchable, impensable, quand on pense à tout, on ne pense à rien, tout ou rien. Tout ne mène à rien. Mais on ne voit pas le bout de rien, comme pour tout. Tout et rien ne font qu'un. Tout ne me fait pas rire et rien ne me fait pleurer. Pourtant, ce n'est pas la fin...
La fin c'est plutôt quand tout se termine alors que rien n'a même pas commencé. C'est un peu une vie éternelle après la mort. C'est le drame d'un morceau de viande entre les dents...
Mardi 30 octobre 2007 à 18:46
Les après-midi sombrent, après avoir passé plusieurs heures à réfléchir, en vain, parfois, je suis pris d'un petit moment de nostalgie et je relis, ou essaie de relire, mes anciens textes. Ceux que je garde dans un coin, dans un dossier, plein de poussière, que j'ai écris il y a six mois ou plus. Et, dans ma tête, des pensées quelque peu furtives commencent à apparaître : Mais comment j'ai pu écrire ça ? Je n'aurais pas écrit ça comme ça aujourd'hui. C'es trop fouilli, c'est pas assez recherché, pas assez travaillé...
Et voilà, ma manie à ne plus retoucher mes textes, à ne pas oser bousculé l'instant d'inspiration originelle ne trouve plus d'arguments, ne trouve plus de raison d'être. D'abord, cela fait plusieurs mois que je n'ai pas écrit de tels textes, que ce soit poésie, nouvelle, pièce de théâtre. Entre deux j'ai appris à lire, j'ai même fini un bouquin (ce qui est énorme, personnellement) et j'ai grandi, mûri (juste quelques raisons pour dire d'en davoir), bref, j'ai changé...
Ainsi, se met en place un nouvel objectif : tout réécrire, en mieux, en pire, mais réécrire, essayer, donner de la consistance, du contenu, rendre cela plus intéressant, plus lisible, moins bordélique, moins cérébral. Puis trouver de l'inspiration ailleurs, on ne peut pas tout inventer, et, donc, lire...
Cela demande beaucoup de temps, d'effort, d'invesstissement et plein d'autres mots synonymes, mais, cet objectif est au long terme. Ha ha...
J'ai réalisé, et je réalise encore, qu'il ne faut pas s'arrêter quand l'on a fini. Rien n'est jamais terminé tant que tout n'est pas fini...
Je pense même à reprendre d'autres textes écrits les soirs au matin, quand sort tout ce qui passe par la tête ou tout du moins les relire et me marrer sachant qu'en général ce que je dis n'a aucun sens...
Sur ces pensées de début de soirée, peu avant l'apéritif, je vous laisse à votre bon verre et m'en vais vers d'autres horizons, un économe à la main et une patate dans l'autre dans l'espoir, d'un jour, ou de quelques dizaines de minutes, pouvoir faire frire quelques frites dans vos esprits électrique n'ayant point de friteuse à disposition...
Et voilà, ma manie à ne plus retoucher mes textes, à ne pas oser bousculé l'instant d'inspiration originelle ne trouve plus d'arguments, ne trouve plus de raison d'être. D'abord, cela fait plusieurs mois que je n'ai pas écrit de tels textes, que ce soit poésie, nouvelle, pièce de théâtre. Entre deux j'ai appris à lire, j'ai même fini un bouquin (ce qui est énorme, personnellement) et j'ai grandi, mûri (juste quelques raisons pour dire d'en davoir), bref, j'ai changé...
Ainsi, se met en place un nouvel objectif : tout réécrire, en mieux, en pire, mais réécrire, essayer, donner de la consistance, du contenu, rendre cela plus intéressant, plus lisible, moins bordélique, moins cérébral. Puis trouver de l'inspiration ailleurs, on ne peut pas tout inventer, et, donc, lire...
Cela demande beaucoup de temps, d'effort, d'invesstissement et plein d'autres mots synonymes, mais, cet objectif est au long terme. Ha ha...
J'ai réalisé, et je réalise encore, qu'il ne faut pas s'arrêter quand l'on a fini. Rien n'est jamais terminé tant que tout n'est pas fini...
Je pense même à reprendre d'autres textes écrits les soirs au matin, quand sort tout ce qui passe par la tête ou tout du moins les relire et me marrer sachant qu'en général ce que je dis n'a aucun sens...
Sur ces pensées de début de soirée, peu avant l'apéritif, je vous laisse à votre bon verre et m'en vais vers d'autres horizons, un économe à la main et une patate dans l'autre dans l'espoir, d'un jour, ou de quelques dizaines de minutes, pouvoir faire frire quelques frites dans vos esprits électrique n'ayant point de friteuse à disposition...