Je sais, c'est original. Si vous vous reconnaissez, pressez la touche "V"...
Hier, je me trouvais sur Hazebrouck pour un p'tit boulot peinard à rien
foutre dans un centre commercial. Ce que je raconte n'a rien à voir
avec la suite mais parfois je suis comme ça. Je suis hors sujet, hors
du temps et de la violence qui domine dans un monde crue et sans pitié.
Je ne lâcherai pas quelques larmes pour cette humiliation que nous
pouvons subir chaque jour mais j'en viens à une histoire. Une histoire
où le sujet n'est pas de l'amour mais où l'amour prend tout un sens...
Dans le monde qu'on se créé chaque instant où l'on ferme les yeux. Ce
monde n'est pas forcément celui que l'on recherche mais il vient bien
de nous. Et l'imagination se laisse porter par ces rêves merveilleux
qu'ils soient cauchemardesques ou non...
Voilà, je rêvais, en plein milieu de la nuit. Je rêvais d'une personne
puis on s'est perdus de
vue parce que le vent m'a emporté et lâché loin d'elle. Ce rêve, je
l'aurai bien voulu réalité, comme celui où j'étais un lémurien
poursuivi par des éléphanteaux bleus montés par des mangoustes
chinoises dans un monde sans hommes remplis de colibris rouges et d'un
tigre quasi-affectueux. Comme celui où j'étais poursuivi par le démon.
Comme celui je fais l'amour sous la pluie avant de faire exploser ma
caravane. Et bla bla bla...
Puis au réveil, tout ce que je cherche à faire c'est de revoir cette
fille. Mais où la trouver, quand on a qu'un visage en tête, sans nom...
Mais bon Dieu, comment se fait-il que d'un coup, d'un seul, elle ne veuille plus quitter mes pensées ?
Je suis parti sur mon nuage, là où le tout es gris en bas mais tout est
bleu en haut. Je pointe le doigt vers le soleil et dit : "Pan !"
C'est la pleine lune dans mon coeur...
N'en avez-vous pas marre de tomber amoureux ?
J'avais arrêté, comme la cigarette, mais c'est dur de s'en débarasser.
Oh, je ne dis pas que je suis amoureux, mais l'état où je me trouve
actuellement ne m'était pas arrivé depuis des lustres. La lumière
tamisée dans la chambre, je suis fatigué...
Ouvrez-vous le volet de votre chambre chaque matin ?
J'ai beau avoir la tête dans le cul, je garde le cul sur les épaules...
Mardi 11 mars 2008 à 12:25
Dimanche 9 mars 2008 à 23:45
Lavage à sec et tablettes de chocolat au milieu des rayons de la roue avant de ma voiture. Le réservoir est à sec, les piles sont à plat, le volant braqué pour un virage à 360 degrés. Oui, retour au point de départ...
Départ en marche arrière pour une course effrénée entre une vie et le reste du monde. A l'arrivée, pas de vainqueur, seulement du pain d'épice, de l'eau et des épingles à nourrices qui transperce les vêtements. Ces tissus imbibés de sueur se collant à la peau ne faisant plus qu'un avec le corps et l'esprit...
J'imagine ces vêtements sans corps, se promenant dans les rues sous une pluie torrentielle. Trempés, ils s'essorent en un mouvement fluide. Les traces des chaussures débordant d'eau. Le reste du monde est dans son lit, pour une nuit sans voyage alors qu'un placard vide pleure et cauchemarde d'une destinée sans nom, sans fin et sans repos...
Je prie, agenouillé au bord du trottoir. Je pris un monde sans destin, sans fin, sans vêtements. Les lampadaires clignotent au-dessus et tout se découd, tout se déchire, tout s'anéantit par cette pluie sans fin, sans nuage. Un voyage de la raison au plus profond de la folie...
Prends garde à ta vie, prends garde au reste du monde. Pas de pitié pour ceux qui se retourne vers le passé. Pas de pitié pour ceux qui ne pensent qu'à un futur improbable. Là, où je parle, les fesses dans l'herbe de mes plaines cérébrales, je ne pense qu'à ton présent. Je suis, tu es...
Ce message est pour toi, ce message est pour moi. Je ne suis que le transmetteur d'émotions entre ma vie et le reste du monde. Ce que je ressens est pour toi. Mais j'oublie le reste du monde, et ne pense qu'à toi. Je ne pense qu'à moi. Je suis toi, tu es moi...
Ce message restera au fin fond des grottes de mon cœur. Mon cœur qui ne bat que pour que je puisse vivre...
Départ en marche arrière pour une course effrénée entre une vie et le reste du monde. A l'arrivée, pas de vainqueur, seulement du pain d'épice, de l'eau et des épingles à nourrices qui transperce les vêtements. Ces tissus imbibés de sueur se collant à la peau ne faisant plus qu'un avec le corps et l'esprit...
J'imagine ces vêtements sans corps, se promenant dans les rues sous une pluie torrentielle. Trempés, ils s'essorent en un mouvement fluide. Les traces des chaussures débordant d'eau. Le reste du monde est dans son lit, pour une nuit sans voyage alors qu'un placard vide pleure et cauchemarde d'une destinée sans nom, sans fin et sans repos...
Je prie, agenouillé au bord du trottoir. Je pris un monde sans destin, sans fin, sans vêtements. Les lampadaires clignotent au-dessus et tout se découd, tout se déchire, tout s'anéantit par cette pluie sans fin, sans nuage. Un voyage de la raison au plus profond de la folie...
Prends garde à ta vie, prends garde au reste du monde. Pas de pitié pour ceux qui se retourne vers le passé. Pas de pitié pour ceux qui ne pensent qu'à un futur improbable. Là, où je parle, les fesses dans l'herbe de mes plaines cérébrales, je ne pense qu'à ton présent. Je suis, tu es...
Ce message est pour toi, ce message est pour moi. Je ne suis que le transmetteur d'émotions entre ma vie et le reste du monde. Ce que je ressens est pour toi. Mais j'oublie le reste du monde, et ne pense qu'à toi. Je ne pense qu'à moi. Je suis toi, tu es moi...
Ce message restera au fin fond des grottes de mon cœur. Mon cœur qui ne bat que pour que je puisse vivre...
Mercredi 5 mars 2008 à 14:46
Simple, bref et concis : Que se passe-t-il ?
Je n'ai guère de réponse. Celle-ci se trouve soit dans le futur, soit dans le passé. Mais si elle se trouve dans le futur, j'aurai, d'ici là, oublié la question, la réponse ne dénouera donc plus de solution. Et, si elle se trouve dans le passé, je ne connaissais pas encore la question, et la réponse ne m'en semblait pas une. Je me retrouve ainsi avec une question sans réponse. Et, au lieu de me turlupiner cela dans la tête pendant des lustres, je préfère oublier la question. Qui sait, la réponse viendra d'elle-même et le problème résolu en conséquence, sans pour autant m'être tracassé au point d'en devenir paranoïaque...
Tout cela à coup de crampon sur les jambes, épilation par pansements, les yeux qui se ferment, Jacques Brel en boucle. La Chanson Des Vieux Amants. Le couloir de la mort. Un masque. Carte Blanche. Peinture. Y'a de quoi s'emmêler les pinceaux. J'vous fais le tableau ?
Et puis tout d'un coup, après disons quatre ou cinq mois. J'arrête. J'arrête de fumer ? Non, ou en partie. J'arrête plus simplement d'en acheter. Cela coûte cher en effet, il est donc plus rentable qu'on m'offre une cigarette que d'en acheter (et de les offrir également). Je fumerai moins par la même occasion. Même si je ne pense pas être devenu dépendant, cela va un petit peu me manquer. Une bonne clope au volant de la voiture, une petite cigarette avant l'heure du cours. Une autre pour digérer. Et encore une avant de filer se coucher...
Un jour, peut-être, me remettrais-je à fumer, quand j'aurai de l'argent, quand je voudrai tuer le temps, quand je penserai à ma retraite, aux petits-enfants gambadant dans les rues souillées d'une terre sans naturel...
Bien entendu, mes paroles ne sont que de l'air, un souffle faisant vibrer les tympans, un vent tremblant sous vos pieds, pour s'envoler et s'éclater au plus haut dans le ciel. Je ne suis pas la bible, je ne suis pas un livre aux pages noircies. Je suis une page blanche qui se remplit, se corrige, s'efface et s'enterre parmi les siens. Quand tout sera lu, quand j'aurai tout lu de moi, je refermerai ce livre, j'en creuserai ma tombe et je deviendrai squelette...
Mes yeux s'échappent déjà, mon corps va les rejoindre pour un repos bien mérité. Pour un rêve, pour une petite heure. Pour un autre monde plein de bonheur même si tout va mal...
Toi, l'autre, le paria, je t'aime...
Je n'ai guère de réponse. Celle-ci se trouve soit dans le futur, soit dans le passé. Mais si elle se trouve dans le futur, j'aurai, d'ici là, oublié la question, la réponse ne dénouera donc plus de solution. Et, si elle se trouve dans le passé, je ne connaissais pas encore la question, et la réponse ne m'en semblait pas une. Je me retrouve ainsi avec une question sans réponse. Et, au lieu de me turlupiner cela dans la tête pendant des lustres, je préfère oublier la question. Qui sait, la réponse viendra d'elle-même et le problème résolu en conséquence, sans pour autant m'être tracassé au point d'en devenir paranoïaque...
Tout cela à coup de crampon sur les jambes, épilation par pansements, les yeux qui se ferment, Jacques Brel en boucle. La Chanson Des Vieux Amants. Le couloir de la mort. Un masque. Carte Blanche. Peinture. Y'a de quoi s'emmêler les pinceaux. J'vous fais le tableau ?
Et puis tout d'un coup, après disons quatre ou cinq mois. J'arrête. J'arrête de fumer ? Non, ou en partie. J'arrête plus simplement d'en acheter. Cela coûte cher en effet, il est donc plus rentable qu'on m'offre une cigarette que d'en acheter (et de les offrir également). Je fumerai moins par la même occasion. Même si je ne pense pas être devenu dépendant, cela va un petit peu me manquer. Une bonne clope au volant de la voiture, une petite cigarette avant l'heure du cours. Une autre pour digérer. Et encore une avant de filer se coucher...
Un jour, peut-être, me remettrais-je à fumer, quand j'aurai de l'argent, quand je voudrai tuer le temps, quand je penserai à ma retraite, aux petits-enfants gambadant dans les rues souillées d'une terre sans naturel...
Bien entendu, mes paroles ne sont que de l'air, un souffle faisant vibrer les tympans, un vent tremblant sous vos pieds, pour s'envoler et s'éclater au plus haut dans le ciel. Je ne suis pas la bible, je ne suis pas un livre aux pages noircies. Je suis une page blanche qui se remplit, se corrige, s'efface et s'enterre parmi les siens. Quand tout sera lu, quand j'aurai tout lu de moi, je refermerai ce livre, j'en creuserai ma tombe et je deviendrai squelette...
Mes yeux s'échappent déjà, mon corps va les rejoindre pour un repos bien mérité. Pour un rêve, pour une petite heure. Pour un autre monde plein de bonheur même si tout va mal...
Toi, l'autre, le paria, je t'aime...
Dimanche 24 février 2008 à 23:53
...en serrant celle d'un fou furieux...
Comme le dit la chanson de La Curiosité Tua le Chat. C'est donc avec cette accroche que je fais mon retour après une vingtaine de jours d'absence en ce lieu. Vingt jours qui n'ont pas inquiété grand monde, pas même moi. De ce temps où je suis passé d'un ciel nuageux, à un ciel bleu, d'une terre sèche, à une terre humide, d'un coup de vent entre deux murs qui ont laissé échapper une larme s'évaporant avant d'avoir pu toucher le sol...
L'alcool aussi a bien eu le temps de s'évaporer. La cigarette, quand à elle, part en fumer mais moralement je ne pourrai plus la soutenir longtemps, je serai contraint de l'abandonner pour d'autres vies, ou plutôt d'autres morts certaines...
La mâchoire craque. Le genou gonfle. Le coude bleuit. Le pied se casse. Les muscles se reposent. Le cerveau...quel cerveau ?
Evaporé s'il avait, ne serait-ce qu'un instant, existé.
Un peu comme ces moments où l'on se sent bien quand tout va mal qu'on ne sait, en réalité, pas ce qui va mal où aucune différence n'est établie parce que l'on se laisse porter pas nos rêves sans se demander "Où vais-je ?".
Je sais seulement que j'ai eu envie d'une tartine de fromage de chèvres suivi d'une tartine de chocolat. Je sais que mes nuits sont calmes, reposantes et empreints de rêves à l'état pur. De ceux qu'on aimerait voir débouler dans notre vie mais qu'on sait totalement impossible parce que les lacets n'étaient pas faits...
Parce que le ciel était bleu avec une pluie fragile. Parce que tous les soirs les étoiles scintillaient plus forts les unes que les autres. Et qu'en réalité lorsque cela arrivera la tête ne pensera plus à tout ça mais sera dans les nuages avec un ciel rayonnant. Les étoiles seront dans les yeux et ceux-là même s'enlaceront...
Laissez-moi sourire...
Comme le dit la chanson de La Curiosité Tua le Chat. C'est donc avec cette accroche que je fais mon retour après une vingtaine de jours d'absence en ce lieu. Vingt jours qui n'ont pas inquiété grand monde, pas même moi. De ce temps où je suis passé d'un ciel nuageux, à un ciel bleu, d'une terre sèche, à une terre humide, d'un coup de vent entre deux murs qui ont laissé échapper une larme s'évaporant avant d'avoir pu toucher le sol...
L'alcool aussi a bien eu le temps de s'évaporer. La cigarette, quand à elle, part en fumer mais moralement je ne pourrai plus la soutenir longtemps, je serai contraint de l'abandonner pour d'autres vies, ou plutôt d'autres morts certaines...
La mâchoire craque. Le genou gonfle. Le coude bleuit. Le pied se casse. Les muscles se reposent. Le cerveau...quel cerveau ?
Evaporé s'il avait, ne serait-ce qu'un instant, existé.
Un peu comme ces moments où l'on se sent bien quand tout va mal qu'on ne sait, en réalité, pas ce qui va mal où aucune différence n'est établie parce que l'on se laisse porter pas nos rêves sans se demander "Où vais-je ?".
Je sais seulement que j'ai eu envie d'une tartine de fromage de chèvres suivi d'une tartine de chocolat. Je sais que mes nuits sont calmes, reposantes et empreints de rêves à l'état pur. De ceux qu'on aimerait voir débouler dans notre vie mais qu'on sait totalement impossible parce que les lacets n'étaient pas faits...
Parce que le ciel était bleu avec une pluie fragile. Parce que tous les soirs les étoiles scintillaient plus forts les unes que les autres. Et qu'en réalité lorsque cela arrivera la tête ne pensera plus à tout ça mais sera dans les nuages avec un ciel rayonnant. Les étoiles seront dans les yeux et ceux-là même s'enlaceront...
Laissez-moi sourire...
Mardi 5 février 2008 à 23:41
L'Essence Du Réveil
Je me réveille de ce long voyage
Celui qui reste éternel à travers les âges
Du haut de mon arbre je montre toutes mes dents
Perché sur la plus haute branche
Je suis encore vivant
Comme un rêve au milieu d'une nuit blanche
Je replonge dans le lit de mes nuits
Le lit de mes rêves
Les draps de mes envies
Je me réveille de ce long périple
Celui qui nous prend par les tripes
Du haut de mon nuage je montre au monde entier
Bercé par le vent
Que je suis encore vivant
Comme un rêve qui ne se réveille jamais
Je replonge pour une nuit
Une nuit au fond d'un lit
Le lit de mes rêves
Je me réveille de cette longue traversée
Celle où la terre se dérobe sous nos pieds
Au plus haut dans le ciel
Sous un beau soleil
Je suis encore vivant
Comme un rêve qui prend son temps
Je replonge dans cette vie
La vie de mes rêves
Les rêves de mes envies
Je me réveille de cette longue nuit
Celle où l'on oublie ses soucis
Du fond de mon lit je reprends tous mes sens
Sans aucune notion du temps
Je suis encore vivant
Comme un rêve qui prend naissance
Je plonge dans cette journée
La journée de mes rêves
Jusqu'au prochain réveil
Je me réveille de ce long voyage
Celui qui reste éternel à travers les âges
Du haut de mon arbre je montre toutes mes dents
Perché sur la plus haute branche
Je suis encore vivant
Comme un rêve au milieu d'une nuit blanche
Je replonge dans le lit de mes nuits
Le lit de mes rêves
Les draps de mes envies
Je me réveille de ce long périple
Celui qui nous prend par les tripes
Du haut de mon nuage je montre au monde entier
Bercé par le vent
Que je suis encore vivant
Comme un rêve qui ne se réveille jamais
Je replonge pour une nuit
Une nuit au fond d'un lit
Le lit de mes rêves
Je me réveille de cette longue traversée
Celle où la terre se dérobe sous nos pieds
Au plus haut dans le ciel
Sous un beau soleil
Je suis encore vivant
Comme un rêve qui prend son temps
Je replonge dans cette vie
La vie de mes rêves
Les rêves de mes envies
Je me réveille de cette longue nuit
Celle où l'on oublie ses soucis
Du fond de mon lit je reprends tous mes sens
Sans aucune notion du temps
Je suis encore vivant
Comme un rêve qui prend naissance
Je plonge dans cette journée
La journée de mes rêves
Jusqu'au prochain réveil