Jeudi 31 janvier 2008 à 23:46

Au fur et à mesure que le temps défile, mon esprit s'attache à certaines observations jaillissant de façon aléatoire. Je déteste les portes qui claquent...

Et...

Il est temps de réveiller un zeste d'égocentrisme dans ce bas-monde. Non, je ne me laisserai pas manipuler par une horde de vies éphémères. Non, je n'ai pas cessé de vivre dans un monde insouciant. Non, je n'ai pas fini de me poser des questions...

Puis...

Que l'on m'indique quelles sont les restes d'une crise passée. Oui, je traverse une période de crise qui dure toute une vie. Oui, je rêve encore de ce chien, de cet homme, de cette femme. Oui, il m'arrive de pleurer seul dans mon coin sans que personne ne le remarque. Oui, il m'arrive de me réfugier dans la solitude. Une solitude pour chercher du monde...

Enfin...

Je ne veux plus parler, je ne veux plus te parler, je ne veux plus vous parler. Tout ce qui reste devant moi appartient au passé, et je ne tiendrai pas compte des ignomignies proférées dans mon dos à cause de votre lâcheté. Et à la lâcheté je répond par l'indifférence. Indifférence que les lâches prennent pour de la lâcheté ne prenant même pas conscience de la leur...

Je...

J'en ai terminé avec tout ceci. Je ne veux plus entendre parler, ne serait-ce qu'un seul mot, de cette histoire. Ce n'était pas une erreur, car on ne commet pas d'erreur. Les erreurs sont là quand on regrette. Et c'est idiot de regretter le passé quand on doit lever les yeux...

En levant les yeux, je vois un ciel. Un ciel nuageux, bien entendu. Quelques gouttes de pluie, avec, parfois, un orage violent. Mais le soleil finit toujours par prendre le dessus. Ce soleil, c'est peut-être moi. Ou alors suis-je seulement un rayon du soleil. Et ce soleil, c'est peut-être ce chien, cet homme, ou cette femme. C'est peut-être ce paquet de cigarettes, ce panier de pommes ou du pop-corn caramélisé. Ce soleil ne se cache jamais, il fait seulement le tour de ses questions, pour ne pas avoir à chercher de réponse, pour ne pas avoir à réfléchir. Pour plutôt profiter du temps qui continue de défiler, car le temps, lui, on ne l'arrête pas. Et c'est bien le temps qui me tuera, certainement pas toi, ni même quelqu'un d'autre...

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://schyzoboy.cowblog.fr/trackback/2427938

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast