Vendredi 20 juillet 2007 à 23:07

D'un côté, un type, celui qui est né pour fondre une famille et qui en a assez de sa vie mais il s'est trop vidé les couilles pour se reprodruire qu'il n'en a plus assez pour faire ce qu'il lui plaît. Alors il défèque ses paroles aux jeunes en insistant sur ses regrets et sur le fait qu'une vie humaine est ne mène à rien, et que le bonheur n'est qu'une lointaine utopie...

D'un autre, un type, qui ne prend pas ce qui lui vient en face mais veut que tout soit comme il lui plaît sans qu'il ait encore compris que tout ne se passe jamais comme prévu. Le mauvais temps est son ennemi ainsi que les abérrations de l'humanité. Il peste sans arrêt contre tout ce qui ne va pas et se demande pourquoi l'Homme est si inhumain...

Au milieu, moi. Dans tout ce tas, je réalise que ces gens sont idiots, que je ne peux pas apprécier ces personnes. Je me demande si je suis chanceux d'être auss différent, je me demande pourquoi je suis aussi différent. Pourquoi j'aime la pluie mais pas le soleil mais que je ne râle pas quand il fait trop chaud ? Pourquoi je ne vis pas pour m'installer, fonder une famille et me fatiguer pour la nourir ? Pourquoi je garde un espoir de vivre heureux parce que je garde le contrôle sur ma vie ?  Pourquoi je ne suis pas comme les autres, comme tout le monde a vivre pour mourir ?

Hé, c'est bien allongé sur mon lit que je me demande cela, après des dicours où on me demande si je suis heureux et qu'on me répond que je ne peux pas l'être à cause des autres. Certes, je ne réalise peut-être pas, certes je suis peut-être trop optimiste, mais, pour le moment, je suis surtout opportuniste et dans le présent. A ce moment précis, à cette seconde précise, en cet instant présent, qui sera bientôt passé, je suis bien, j'ai de la chance. Un toît, une famille, des amis, pas de soucis,un épanouissement personnel, peut-être pas complètement heureux, mais pas malheureux du tout...

Uniquement, ces autres qui, parce qu'ils ne sont pas parvenus à faire le point sur ce qu'ils sont, s'enferment dans leur propre merde et tentent de la faire goûter aux autres...

Evidemment, ils se sont engagés à vivre dans leur merde mais ne se donnent plus les moyens de la nettoyer...

Ho, je vois le topo, dans dix ans, je ne dirai plus la même chose, mais pourquoi déjà réfléchir à ce que je vais être dans dix ans ? Je dois déjà m'occuper d'aujourd'hui...

Et, aujourd'hui, je hais les gens, et ils me le rendent bien...

Par camnabis le Lundi 3 septembre 2007 à 23:26
On peut pas être tout à fait heureux à cause des autres mais sans les autres on ne serait jamais heureux.
 

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