Mardi 10 octobre 2006 à 0:22

Assis devant sa télé à s'astiquer les neurones face à des programmes abrutis, on est bien parce que le canapé est confortable et qu'il ne cache pas sous le rembourrage quelconque paquet de produit illicité (et là je ne pense pas au fichier mp3, mon canapé n'est pas numérique), alors que faire quand le paquet de chips tombe sur le sol, que le verre de coca se casse sur le carrelage, que les piles de la télécommande tombent à plat ?

On attend, la crise, la crise d'epilepsie, la crise cardiaque, la crise d'hypothermie, la crise économique ou la crise du pétrole...

Une fois tout cela terminé, on peut se repentir et se sentir soulagé d'avoir accompli une bonne action dans sa vie : mourir...

De toute façon, on ne sert à rien à passer son temps devant la télé, à matter des ahuris chanter, à admirer les vies amoureuses et fatales de l'amour flamboyant, à s'astiquer le poireau le samedi dans la nuit au lieu de baiser sa femme sur le lit grinçant...

Elle n'est pourtant pas plus moche que les mannequins sac à main, dépouillées de toutes traces de graisse, dépouillées de toutes formes, déjà mortes, des squelette ne feraient pas de différence avec elles...

La mort, c'est donc bien ce qui attend chacun de nous, il faut s'y rendre à l'évidence, seule la mort est certaine, et c'est dans la mort que nous trouverons le plus grand confort, un confort inégalable, plus de problème de dos, plus de rage de dents, plus de myopie, d'hypertropie, d'astygmatie, de problème de vue, plus d'ongles cassés, de cheveux trop longs, de pieds plats, de jambes cassées, d'oeil au beurre noir, de problème d'érection, de seins qui pointent, de chaire de poule, d'infection urinaire, de torticolis, plus rien...

Et dans son cerceuil, on dort, on se repose, en cendres, on voyage, on s'envole, en mer, on découvre, on navigue, partout la mort est bénéfique, mais, elle est meritée...

Car c'est une récompense pour avoit vécu, ou tenter de vivre en touchant du bout des doigts le bonheur et la joie...

Et en attendant on peut toujours, rêver sur les bancs, siroter une limonade, lire un livre, voir un film, constuire sa vie, faire l'amour, naviguer, découvrir, chanter, marcher ou courir, sauter et danser, créer et détruire...

Dans la destruction, nous trouverons le désespoir mais également le bonheur, le néant, le vide, le rien, la mort...

Nous revenons ainsi toujours au même dans les méandres de l'espèce humaine, sans sombrer dans l'alcoolisme spirituel...

Par L0wrA le Mardi 17 octobre 2006 à 21:15
han moi j'ai dja sombré dans l'alcoolisme, c'est ça qui m'occupe tous les week ends ...
Par brioche le Mardi 17 octobre 2006 à 21:39
que fais tu des bouteilles vides? :o
Par L0wrA le Mardi 17 octobre 2006 à 22:22
jfais collection ^^
 

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