Mardi 7 juillet 2009 à 16:43

Il pleut. Il y a même de l'orage, dehors et dans mon coeur. C'est pas mon style de dire ça, j'suis plutôt du genre à dire que l'amour est comme le sable : ça file entre les doigts.

L'amour c'est un peu un style de vie. Ou une écorchure en se promenant dans les bois. J'aime ça, me promener surtout quand il fait chaud et qu'il pleut.

J'me suis mis à croire en Jésus. J'l'ai rencontré l'autre fois, sous un nuage. Jésus c'est un peu le reflet de chacun d'entre nous. J'dis ça juste pour ne pas dire que Jésus était mon propre reflet. Alors de là à dire que je suis Jésus, pourquoi pas ?

Mais l'eau qui coule ne s'arrête pas là. Ça revient à dire que si on veut tenir l'amour entre ses doigts, faut y mettre du sien, quitte à se que les larmes coulent. Ça paraît plus solide comme ça. C'est comme pour conserver un bon cigare, il faut un minimum d'humidité.

On verra bien ce que ça peut donner, avec le temps. Quoique, comme référence on pourrait être pessimiste, puisqu'avec ça tout s'en va. L'humidité, le sable, les cigares, Jésus, l'amour...

C'est pourquoi on peut toujours espérer. Après la vie, il y aura toujours quelque chose, la mort ou d'autres vies, même si on participe plus, ça continue, mais nous, au bout du compte, on s'en fout, on ne fait juste que passer, comme le temps. On passe et on s'en va. Ailleurs. Pourquoi nos vies ne seraient pas qu'un passage dans chaque univers. Il y en aurait des infinités. Une infinité de vie qu'on se créé et qu'on réinvente. Histoire de faire des films ou de jouer à jeu de simulation.

Non. Ceci est le mot qui s'oppose à ma pensée. Histoire de poser une certaine contradiction dans ce que je dis pour m'éviter de tomber dans l'absolu certain. Alors qu'au fond de moi je crois évidemment n'importe quoi. Comme je crois à n'importe quoi : l'amour, Jésus. Si je reste sur mon opinion de ne croire que ce que je vois, je crois n'importe quoi en effet. L'amour je ne l'ai jamais vu et pourtant avec Jésus on a parié là-dessus. Mais quand je dors je vois des choses, parfois des choses qui ressemblent à l'amour et l'amour ne me frappe pas au visage quand je me réveille, non, il reste planqué dans mes rêves, dans ma tête...

Je ne pourrai pas croire que j'ai quelque chose dans le crâne, j'y vois que dalle...

Ah, et j'ai beau penser à tout ça, je ne fais que penser à autre chose. Enfin, chose, c'est pas très sympa, mais c'est mon côté mystérieux qui fait que je ne veux pas tout dévoiler. Et là on pourrait se poser la question quant à mon avenir. Que fais-je ici si je n'ai rien à dévoiler ?

Mais je ne me dévoile pas forcément comme on pourrait l'entendre au premier abord. Je ne critique pas ceux qui aiment leur chat. On a chacun une façon particulière de se dévoiler. Que dalle...

Mais ça j'en parlerai bien autour d'un verre, face à face, face au monde. Quand on y repense même si on peut se sentir soutenu par des gens qui nous aiment, on se retrouve toujours seul à un moment ou à un autre. Facile, face à la mort. Ce n'est pas en retenant mon bras alors que je sombre dans les gouffres du trépas que j'vais réussir à remonter la pente. A moins d'avoir un coup de pouce de Jésus, mais on serait tenté de dire que c'est un tricheur. Fils de Dieu, ça se trouve pas dans tous les coins de rue. Non, évidemment, fils de Dieu, ça reste chez soi à jouer au solitaire et à compter les hommes qui défilent à la fenêtre. Pas de pitié pour les sauveurs...

Tout ça pour dire qu'il est important d'évacuer ce qui trotine dans nos petites têtes, à quoi bon risquer la surcharge, c'est comme se retenir d'aller pisser, c'est pas bon...

Mais ce n'est pas maintenant que je vais commencer mon récit auto-biographique. Ma vie, même si elle est insignifiante comparé au reste de l'univers, ne s'arrête pas là, et je vous ferai l'affront de continuer à dire ce genre de propos, car si cela vous déplâit vous pourrez laisser traîner votre curiosité vers d'autres horizons.

Et je prie, et je prie pour être enseveli de sable...

Par de qui?on s'en fout le Mercredi 8 juillet 2009 à 18:20
Alors ecoutes! Si ty vois que dalle y'a une solution tres simple et parait efficace: c'est les lunettes et si ca suffit pas bah achetes toi une loupe voir deux ou trois qui sait?!
Par Serenity- le Dimanche 12 juillet 2009 à 22:16
[...]
La musique cessa- le rêve de plein jour
S'en fut tel un rêve nocturne;
Mais l'Imagination, parfois, s'obstine encore
A croire son mirage vrai.
E. BRONTE
 

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