J'sais pas si j'pourrai jamais revenir...
Juste une lettre, une, un petit carton et un petit mot : "Malheureusement, votre projetne pourrait s'intégrer à notre programme éditorial. Avec tous nos regrets."
Si l'auteur de ce message se reconnaît, qu'il me fasse signe, cela voudrait déjà dire qu'il lit mon blog, ha ha, tu me tiens par la barbichette, le premier qui rira sera une tapette...
Pas de moustiques durant 15 jours, quand je reviens, on me pique dans le cou, dans le dos et sur la main...
Non, je n'ai pourtant pas passé de vacances sous un lac et j'ai su faire la différence entre un miel pops collé dans une manche et un dragibus traînant sur le bureau...
Vingt ans, et toutes mes dents, même celles de sagesse bien que je doive prendre rendez-vous avec un type...
Bientôt la rentrée, même pour moi, ça arrive, grandes résolutions aux calendrier : se brosser les dents, changer de chaussettes, reprendre le sport, créer une association, gagner de l'argent, manger, boire et dormir...
Je n'aurai plus le temps pour moi-même, plus le temps de m'admirer dans un miroir, car, oui, depuis quelques temps, je remarque, enfin, que je m'aime et je veux le faire savoir au monde entier...
Maintenant, deux solutions s'offrent à moi. La première : tout plaquer et déménager dans un lieu isolé du monde. La deuxième : Faire sauter les plombs et revendre tous mes 45 tours aux filles complètement bourrées...
Sachant que mes probèmes ne disposent pas de solutions, je ne puis appliquer les deux premières solutions. Sachant également que je ne connais pas encore mes problèmes je ne peux pas trouver de solution...
Sachant que je dois manger avant de partir, il serait temps pour moi de m'inquiéter...
Sachant que je ne sais pas grand chose, pourquoi devrai-je m'inquiéter ?
Le retard ne se prend que lorsqu'on a le temps. Boule de gomme et graisse d'oie. Tongs séchés et serviettes pliées...
Bientôt, je ne serai plus dans vos mémoires...
Lundi 3 septembre 2007 à 19:43
Vendredi 17 août 2007 à 18:46
La réalité est que non, je ne vous ai pas abandonné, je ne suis pas perdu au bord de la route attaché à un chêne vu que je suis le seul à pouvoir conduire car je ne prends pas de drogue, pour le moment, et que mon taux d'alcoolémie est toujours égal à zéro (surprenant), mais je ne vous oublie pas...
Cela faisant plus de 10 jours que je n'ai pas donné de mes nouvelles, certains m'ont cru mort, d'autres enterré ou encore revendu dans un ranch texan pour ramasser les crottins de cheval à la cuillère en plastique mais le sort a fait que je n'ai pas pris de poids ces derniers temps et donc je n'ai pas pu penser à tout...
A vrai dire, j'étais très occupé de l'autre côté de l'Equateur a réglé des problèmes diverses comme la guerre, le terrorisme nucléaire et la sècheresse intime de Rogé Cavaillès, sans oublier mes problèmes de cheveux...
Blablabla
Assez parlé, pensons aux choses sérieuses qui se produisent dans notre monde...
Fini les hordes de zombies, voilà des villageois incontrôlables qui forcent les quidams à peser leur cerveau après un nettoyage intensif...
Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde, je me mets en quarantaine, pour, disons, quinze jours, tout au plus, après je reviendrai, peut-être, sans vraiment savoir si je serai décontaminé, ou pas, mais je serai encore plus méchant qu'avant...
L'ai-je vraiment été ?
Bref, trêves de plaisanterie, un bon cigare au fond d'un fauteuil et on oublie tous les tracas quotidiens pour quelques jours...
En vous souhaitant bien du bonheur dans la maison et plein de malheurs aux infos pour mieux apprécier les plantes du jardin et les chats qui se battent sous la table en plastique du voisin...
Cela faisant plus de 10 jours que je n'ai pas donné de mes nouvelles, certains m'ont cru mort, d'autres enterré ou encore revendu dans un ranch texan pour ramasser les crottins de cheval à la cuillère en plastique mais le sort a fait que je n'ai pas pris de poids ces derniers temps et donc je n'ai pas pu penser à tout...
A vrai dire, j'étais très occupé de l'autre côté de l'Equateur a réglé des problèmes diverses comme la guerre, le terrorisme nucléaire et la sècheresse intime de Rogé Cavaillès, sans oublier mes problèmes de cheveux...
Blablabla
Assez parlé, pensons aux choses sérieuses qui se produisent dans notre monde...
Fini les hordes de zombies, voilà des villageois incontrôlables qui forcent les quidams à peser leur cerveau après un nettoyage intensif...
Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde, je me mets en quarantaine, pour, disons, quinze jours, tout au plus, après je reviendrai, peut-être, sans vraiment savoir si je serai décontaminé, ou pas, mais je serai encore plus méchant qu'avant...
L'ai-je vraiment été ?
Bref, trêves de plaisanterie, un bon cigare au fond d'un fauteuil et on oublie tous les tracas quotidiens pour quelques jours...
En vous souhaitant bien du bonheur dans la maison et plein de malheurs aux infos pour mieux apprécier les plantes du jardin et les chats qui se battent sous la table en plastique du voisin...
Lundi 6 août 2007 à 20:44
Je reprends et cite :
"Cher Editeur,
Suite à votre lettre, je tiens à vous répondre. Je l'ai étudiée attentivement mais elle n'a malheureusement pas retenu mon attention. Je vous remercie, tout de même, de tous ces compliments faits au sujet de mon recueil, mais je n'arrive pas trouver la sincérité de vos propos. Votre lettre ne m'est pas directement adressée et encore moins signée ce qui laisse planer quelques doutes sur la réelle volonté de me publier. Une volonté bien plus suspecte quand vous me demandez une somme de 2300 €.
Comment aurai-je la possibilité de trouver 2300 € alors que je ne suis qu'un simple étudiant ? Je n'ai tout simplement pas les moyens de débourser une somme aussi excessive voire injustifée. Oui, injustifiée, dans le sens où je ne trouve pas normal qu'un editeur demande à un auteur de payer sa publication. Si vous désirez tant publier mon manuscrit, qui fait preuve d'une réelle recherche stylistique, ne me demandez pas un tarif aussi exhorbitant.
Je vous remercie de la soi-disante attention portée à mon manuscrit, mais je me vois contraint de ne pas répondre favorablement à votre offre ou projet.
Je vous prie de bien vouloir croire, Cher Editeur, en l'expression de ma respectueuse considération."
"Cher Editeur,
Suite à votre lettre, je tiens à vous répondre. Je l'ai étudiée attentivement mais elle n'a malheureusement pas retenu mon attention. Je vous remercie, tout de même, de tous ces compliments faits au sujet de mon recueil, mais je n'arrive pas trouver la sincérité de vos propos. Votre lettre ne m'est pas directement adressée et encore moins signée ce qui laisse planer quelques doutes sur la réelle volonté de me publier. Une volonté bien plus suspecte quand vous me demandez une somme de 2300 €.
Comment aurai-je la possibilité de trouver 2300 € alors que je ne suis qu'un simple étudiant ? Je n'ai tout simplement pas les moyens de débourser une somme aussi excessive voire injustifée. Oui, injustifiée, dans le sens où je ne trouve pas normal qu'un editeur demande à un auteur de payer sa publication. Si vous désirez tant publier mon manuscrit, qui fait preuve d'une réelle recherche stylistique, ne me demandez pas un tarif aussi exhorbitant.
Je vous remercie de la soi-disante attention portée à mon manuscrit, mais je me vois contraint de ne pas répondre favorablement à votre offre ou projet.
Je vous prie de bien vouloir croire, Cher Editeur, en l'expression de ma respectueuse considération."
Jeudi 2 août 2007 à 18:58
Je reprends et cite :
"Cher Auteur,
Suite à l'envoie de votre recueil de poèmes, je tiens à revenir vers vous. Je l'ai étudié attentivement et il a retenu mon attention : votre travail est habile et fait preuve d'une réelle recherche stylistique. Nous avons particulièrement apprécie la sensibilité et l'émotion qui se dégagent de votre recueil.
Afin de pouvoir en discuter ensemble, je vous invite à me contacter pour envisager une éventuelle collaboration. Je me permets dès à présent de vous signaler que nous fonctionnons avec un forfait participatif de 2300 € toutes taxes comprises, forfait qui correspond aux frais de maquette.
Concernant le diffusion, nous nous engageons à prendre en charge la diffusion et la promotion de votre ouvrage à savoir : référencer le livre sur les sites marchands définis à notre contrat, le répertorier dans notre catalogue de vente, catalogue qui sera envoyé à 1500 particuliers et 500 libraires. Vous aurez également la possibilité de prendre des ouvrages en dépôt pour les proposer à votre entourage.
Dans l'espoir que vous donnerez une suite favorable à ce projet, je vous prie de bien vouloir croire, Cher Auteur, en l'expression de ma respectueuse considération."
Hé bé...
"Cher Auteur,
Suite à l'envoie de votre recueil de poèmes, je tiens à revenir vers vous. Je l'ai étudié attentivement et il a retenu mon attention : votre travail est habile et fait preuve d'une réelle recherche stylistique. Nous avons particulièrement apprécie la sensibilité et l'émotion qui se dégagent de votre recueil.
Afin de pouvoir en discuter ensemble, je vous invite à me contacter pour envisager une éventuelle collaboration. Je me permets dès à présent de vous signaler que nous fonctionnons avec un forfait participatif de 2300 € toutes taxes comprises, forfait qui correspond aux frais de maquette.
Concernant le diffusion, nous nous engageons à prendre en charge la diffusion et la promotion de votre ouvrage à savoir : référencer le livre sur les sites marchands définis à notre contrat, le répertorier dans notre catalogue de vente, catalogue qui sera envoyé à 1500 particuliers et 500 libraires. Vous aurez également la possibilité de prendre des ouvrages en dépôt pour les proposer à votre entourage.
Dans l'espoir que vous donnerez une suite favorable à ce projet, je vous prie de bien vouloir croire, Cher Auteur, en l'expression de ma respectueuse considération."
Hé bé...
Vendredi 27 juillet 2007 à 19:22
Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu que l'on ouvre ce coffre ? Et tout spécialement ce coffre ? Une voiture, un coffre, une ouverture, des regards. On se regarde. Nous avons vu. Nous avons tous vu. Chacun d'entre nous a vu. Pourquoi a-t-il fallu que l'on ait vu ? Diable, nous sommes faits comme des rats. Ne faites pas comme si vous ne saviez pas. Je sais que vous savez et maintenant que nous savons tous, nous sommes liés... terriblement liés, éternellement liés ? Qu'allons-nous faire maintenant ? C'est bien ce qui trottine dans vos têtes... Je sais ce que nous pourrons faire. Je sais ce que j'aurai pu faire. Mais c'est fait. Pourquoi revenir sur ce qui est fait ? Ce qui est fait est fait... Oui, c'est bien, cela est l'unique solution : roulons, épuisons toutes nos énergies. Peut-être qu'ensemble, peut-être qu'un jour ensemble, nous parviendrons à nous tirer d'affaire...Peut-être. Beaucoup trop de peut-être pour si peu d'issues...
Nous sommes en pleine hémorragie. Ces roues sans fortune, deux paires. Cette jungle urbaine. Quelle calamité. Où ai-je encore fourré ma langue ? Je me rappelle. Je marchais là-bas, sur ces feuilles de trottoir. Tout s'est envolé, un coup de vent. Les feuilles, moi avec. Mes pas se semaient avec le temps, plus aucune trace de moi. Avais-je les yeux ouverts ? Mon être ne pense plus. c'est à la limite du délire. Entre deux crises, entre la vie et la mort, il n'y a qu'un trait dans le sable fin. Un mur invisible. Mais je garde les yeux ouverts quand on m'enferme et je vois. Est-ce bien cela ? J'ai vu ce mur. Comme des fils tendus d'un petit pantin de bois, je les vois et je vois le marionnettiste comme vous le voyez passer...
Il est temps. Merci. Un beau... Un agréable et beau voyage en votre compagnie... Je vais mourir. Comme le sais-je ? Tu vas mourir. Ne réponds pas. Je sais. Tout le monde va mourir. C'est la seule chose dont on peut être certain. Mais je sais quand, où et comment, pour ma part, et pour la tienne. Tu aurais dû le savoir. Mais cela aurait gâché ton voyage. Quand on sait quand la Mort nous prendra, il n'y a plus de plaisir à vivre, on perd ce goût de l'aventure et on ne fait que redouter le moment fatidique. J'ai préféré savoir. C'est un choix. Et je sais pour toi. Je pourrais te le dire. Je pourrais te le chuchoter. Mais je n'aurais pas le temps, je vais mourir. C'est comme ça. En réalité, je suis même peut-être déjà mort. A toi de voir, à toi de jouer, à présent...
Nous sommes en pleine hémorragie. Ces roues sans fortune, deux paires. Cette jungle urbaine. Quelle calamité. Où ai-je encore fourré ma langue ? Je me rappelle. Je marchais là-bas, sur ces feuilles de trottoir. Tout s'est envolé, un coup de vent. Les feuilles, moi avec. Mes pas se semaient avec le temps, plus aucune trace de moi. Avais-je les yeux ouverts ? Mon être ne pense plus. c'est à la limite du délire. Entre deux crises, entre la vie et la mort, il n'y a qu'un trait dans le sable fin. Un mur invisible. Mais je garde les yeux ouverts quand on m'enferme et je vois. Est-ce bien cela ? J'ai vu ce mur. Comme des fils tendus d'un petit pantin de bois, je les vois et je vois le marionnettiste comme vous le voyez passer...
Il est temps. Merci. Un beau... Un agréable et beau voyage en votre compagnie... Je vais mourir. Comme le sais-je ? Tu vas mourir. Ne réponds pas. Je sais. Tout le monde va mourir. C'est la seule chose dont on peut être certain. Mais je sais quand, où et comment, pour ma part, et pour la tienne. Tu aurais dû le savoir. Mais cela aurait gâché ton voyage. Quand on sait quand la Mort nous prendra, il n'y a plus de plaisir à vivre, on perd ce goût de l'aventure et on ne fait que redouter le moment fatidique. J'ai préféré savoir. C'est un choix. Et je sais pour toi. Je pourrais te le dire. Je pourrais te le chuchoter. Mais je n'aurais pas le temps, je vais mourir. C'est comme ça. En réalité, je suis même peut-être déjà mort. A toi de voir, à toi de jouer, à présent...