Il n'y a rien que cela éclaire...
Une petite pensée pour ceux qui dorment à jamais...
Mais mes pensées se tournent ailleurs. Je n'y peux rien...
On dit de moi que je suis un être prétentieux. On dit de moi qu'il est difficile de ne pas m'apprécier. On dit de moi que je deviens niais et qu'il faut que je prenne garde à ne pas mettre des œillères. On dit de moi. On dit de moi que je suis con. On dit de moi que je suis très con. On dit de moi que je suis fou. Fou de qui ? On dit de moi que je suis égocentrique. On dit de moi que je suis lunatique. On dit de moi que j'ai de la chance...
Une chance infortunée, sans doute...
Des nuits où je ne dors pas, je réalise que je ne suis pas si insensible que j'ai pu le croire. De tout cet espoir, j'ai crié, et j'ai pleuré comme jamais je n'avais pleuré. De toutes les nuits où j'ai dormi, j'ai rêvé que cet espoir n'était pas vain et mes pleurs inutiles...
On dit de moi que je suis insensible. Ou est-ce mon hypersensibilité qui me joue des tours ?
Non. Jamais cela n'a pu me rendre ainsi. Chaque seconde. Chaque nuit. Chaque jour. Chaque larme. Au point qu'il me suffirait d'un instant pour me retrouver à brasser de la bière et copier des manuscrits...
On dit de moi que je suis impossible...
Une petite pensée pour ceux qui ne dorment jamais...
Entre ces lignes se cache un cœur. Un cœur qui bat. Personne ne pourra le prendre, c'est à moi seul de décider à qui le donner. A condition qu'on veuille bien le recevoir...
Et une pensée, pas des moindres, pour celle-ci...
Jeudi 1er mai 2008 à 18:37
Lundi 14 avril 2008 à 23:48
Il y a du changement dans l'air. Des petites lampes rouges qui clignotent au-dessus de la porte des Enfers. Mon nom est Bâtard, Sombre Bâtard...
Je suis un résident du quartier Ouest de la ville la plus sainte de l'Univers. Je suis un ange aux ailes blanches, aux dents blanches et à l'âme pure. Je suis le fruit d'une conspiration entre un homme et une femme. Ils m'ont créé pour me donner vie, ils m'ont donné la vie pour me voir grandir au point que j'en suis devenu une bête sauvage...
Je suis né par-delà les étoiles, sur une terre fébrile, sans nom, où chaque être commence par mourir avant de vivre, c'est comme manger l'ingrédient qu'on déteste le plus dans un plat pour finir par le meilleur...
Et quand je trouve enfin l'arbre contre lequel me poser pour y graver mon nom. Un vent violent déracine mon coeur afin que je puisse le voir s'écraser violemment au fond d'un ravin, avant de le voir emporter au milieu d'un torrent vers les entrailles de mon âme...
Je suis un sombre bâtard à l'esprit défoncé par les vapeurs de la vie. Je suis un sombre bâtard qu'éclaire vos nuits...
Car, à chaque instant où le voile flou d'un rideau de douche se lève pour entrapercevoir un reflet charitable de notre âme, le poing serré comme à un enterrement sans valeur, les doutes planent comme les vapeurs d'eau chaude et tout notre corps trébuche sur le tapis de bain...
Paix à ceux et à celles qui, par une quelconque circonstance, supportent les douches glacées alors qu'un givre parvient jusqu'aux fenêtres en ce début de printemps...
Je suis un Sombre Bâtard dont les pensées s'évanouissent...
Je suis un résident du quartier Ouest de la ville la plus sainte de l'Univers. Je suis un ange aux ailes blanches, aux dents blanches et à l'âme pure. Je suis le fruit d'une conspiration entre un homme et une femme. Ils m'ont créé pour me donner vie, ils m'ont donné la vie pour me voir grandir au point que j'en suis devenu une bête sauvage...
Je suis né par-delà les étoiles, sur une terre fébrile, sans nom, où chaque être commence par mourir avant de vivre, c'est comme manger l'ingrédient qu'on déteste le plus dans un plat pour finir par le meilleur...
Et quand je trouve enfin l'arbre contre lequel me poser pour y graver mon nom. Un vent violent déracine mon coeur afin que je puisse le voir s'écraser violemment au fond d'un ravin, avant de le voir emporter au milieu d'un torrent vers les entrailles de mon âme...
Je suis un sombre bâtard à l'esprit défoncé par les vapeurs de la vie. Je suis un sombre bâtard qu'éclaire vos nuits...
Car, à chaque instant où le voile flou d'un rideau de douche se lève pour entrapercevoir un reflet charitable de notre âme, le poing serré comme à un enterrement sans valeur, les doutes planent comme les vapeurs d'eau chaude et tout notre corps trébuche sur le tapis de bain...
Paix à ceux et à celles qui, par une quelconque circonstance, supportent les douches glacées alors qu'un givre parvient jusqu'aux fenêtres en ce début de printemps...
Je suis un Sombre Bâtard dont les pensées s'évanouissent...
Jeudi 20 mars 2008 à 20:10
Je m'en songe...
Petit on nous raconte des histoires sur notre venue au monde, sur les cadeaux du Père Noël et de la petite souris. Puis quand vient le temps de mourir on nous dit encore "Tout va bien". Au moment de mourir, j'ai rencontré une cigogne qui volait dans le ciel, avec un drap dans son bec. Je lui ai demandé la vérité mais en voulant me répondre elle a laissé tombé le drap blanc dans lequel se trouvait un nouveau né. Et un de moins. Plus haut dans le ciel, passait un traineau avec un gros bonhomme barbu qui transportait un tas paquets dans du papier décoré. Je lui ai demandé la vérité. Il me dit d'aller plus haut et me raconte qu'il n'est qu'un fonctionnaire parmi tant d'autres qui s'occupe d'un secteur particulier. Son boulot est harassant, mal payé et se trouve en chômage technique durant une bonne partie de l'année juste avant de me cracher à la gueule...
Plus loin, plus haut, sur une autre planète. J'ai rencontré une souris verte. Je l'ai attrapé par la queue et je lui ai demandé la vérité. Une souris ne parle pas mais ça mord. Une souris verte, ce n'était pas étonnant, on imagines toujours les martiens ou autre extra-terrestre de couleur verte. J'étais sur une autre planète, j'étais dans un autre monde...
Quelques planètes plus loin. J'ai rencontré un homme à la barbe aussi longue que le temps écoulé depuis la création de l'univers. Les yeux blancs. La bouche cousue. Je lui ai demandé la vérité. Difficile de répondre avec les deux lèvres liées par un joli fil doré. Pirouette, cacahuète. Mais les cheveux ne poussent plus après la mort, en tout cas, pas jusque là. Il était bien vivant. Il respirait. Mais il ne me voyait pas, ne m'entendait pas et ne bougeait pas...
Je suis à un cheveu de connaître la vérité lorsque tout s'ébranle autour de moi. Ma vision se trouble, mon cœur s'accélère et je ne sens plus mes jambes. La pression augmente dans ma tête. Je suis sur le point d'imploser. La vérité n'est qu'un mensonge. Je ne suis qu'un mensonge. Je suis la vérité...
De toutes mes tripes. De tout mon cœur. De toute mon âme. De tout mon être. De toute manière, je garde cette vérité. Elle est mienne, elle est unique. A chacun sa vérité. A chacun son monde. A chacun son mensonge...
Mon cœur reste plein de sang...
Petit on nous raconte des histoires sur notre venue au monde, sur les cadeaux du Père Noël et de la petite souris. Puis quand vient le temps de mourir on nous dit encore "Tout va bien". Au moment de mourir, j'ai rencontré une cigogne qui volait dans le ciel, avec un drap dans son bec. Je lui ai demandé la vérité mais en voulant me répondre elle a laissé tombé le drap blanc dans lequel se trouvait un nouveau né. Et un de moins. Plus haut dans le ciel, passait un traineau avec un gros bonhomme barbu qui transportait un tas paquets dans du papier décoré. Je lui ai demandé la vérité. Il me dit d'aller plus haut et me raconte qu'il n'est qu'un fonctionnaire parmi tant d'autres qui s'occupe d'un secteur particulier. Son boulot est harassant, mal payé et se trouve en chômage technique durant une bonne partie de l'année juste avant de me cracher à la gueule...
Plus loin, plus haut, sur une autre planète. J'ai rencontré une souris verte. Je l'ai attrapé par la queue et je lui ai demandé la vérité. Une souris ne parle pas mais ça mord. Une souris verte, ce n'était pas étonnant, on imagines toujours les martiens ou autre extra-terrestre de couleur verte. J'étais sur une autre planète, j'étais dans un autre monde...
Quelques planètes plus loin. J'ai rencontré un homme à la barbe aussi longue que le temps écoulé depuis la création de l'univers. Les yeux blancs. La bouche cousue. Je lui ai demandé la vérité. Difficile de répondre avec les deux lèvres liées par un joli fil doré. Pirouette, cacahuète. Mais les cheveux ne poussent plus après la mort, en tout cas, pas jusque là. Il était bien vivant. Il respirait. Mais il ne me voyait pas, ne m'entendait pas et ne bougeait pas...
Je suis à un cheveu de connaître la vérité lorsque tout s'ébranle autour de moi. Ma vision se trouble, mon cœur s'accélère et je ne sens plus mes jambes. La pression augmente dans ma tête. Je suis sur le point d'imploser. La vérité n'est qu'un mensonge. Je ne suis qu'un mensonge. Je suis la vérité...
De toutes mes tripes. De tout mon cœur. De toute mon âme. De tout mon être. De toute manière, je garde cette vérité. Elle est mienne, elle est unique. A chacun sa vérité. A chacun son monde. A chacun son mensonge...
Mon cœur reste plein de sang...
Mardi 11 mars 2008 à 12:25
Je sais, c'est original. Si vous vous reconnaissez, pressez la touche "V"...
Hier, je me trouvais sur Hazebrouck pour un p'tit boulot peinard à rien foutre dans un centre commercial. Ce que je raconte n'a rien à voir avec la suite mais parfois je suis comme ça. Je suis hors sujet, hors du temps et de la violence qui domine dans un monde crue et sans pitié. Je ne lâcherai pas quelques larmes pour cette humiliation que nous pouvons subir chaque jour mais j'en viens à une histoire. Une histoire où le sujet n'est pas de l'amour mais où l'amour prend tout un sens...
Dans le monde qu'on se créé chaque instant où l'on ferme les yeux. Ce monde n'est pas forcément celui que l'on recherche mais il vient bien de nous. Et l'imagination se laisse porter par ces rêves merveilleux qu'ils soient cauchemardesques ou non...
Voilà, je rêvais, en plein milieu de la nuit. Je rêvais d'une personne puis on s'est perdus de vue parce que le vent m'a emporté et lâché loin d'elle. Ce rêve, je l'aurai bien voulu réalité, comme celui où j'étais un lémurien poursuivi par des éléphanteaux bleus montés par des mangoustes chinoises dans un monde sans hommes remplis de colibris rouges et d'un tigre quasi-affectueux. Comme celui où j'étais poursuivi par le démon. Comme celui je fais l'amour sous la pluie avant de faire exploser ma caravane. Et bla bla bla...
Puis au réveil, tout ce que je cherche à faire c'est de revoir cette fille. Mais où la trouver, quand on a qu'un visage en tête, sans nom...
Mais bon Dieu, comment se fait-il que d'un coup, d'un seul, elle ne veuille plus quitter mes pensées ?
Je suis parti sur mon nuage, là où le tout es gris en bas mais tout est bleu en haut. Je pointe le doigt vers le soleil et dit : "Pan !"
C'est la pleine lune dans mon coeur...
N'en avez-vous pas marre de tomber amoureux ?
J'avais arrêté, comme la cigarette, mais c'est dur de s'en débarasser. Oh, je ne dis pas que je suis amoureux, mais l'état où je me trouve actuellement ne m'était pas arrivé depuis des lustres. La lumière tamisée dans la chambre, je suis fatigué...
Ouvrez-vous le volet de votre chambre chaque matin ?
J'ai beau avoir la tête dans le cul, je garde le cul sur les épaules...
Hier, je me trouvais sur Hazebrouck pour un p'tit boulot peinard à rien foutre dans un centre commercial. Ce que je raconte n'a rien à voir avec la suite mais parfois je suis comme ça. Je suis hors sujet, hors du temps et de la violence qui domine dans un monde crue et sans pitié. Je ne lâcherai pas quelques larmes pour cette humiliation que nous pouvons subir chaque jour mais j'en viens à une histoire. Une histoire où le sujet n'est pas de l'amour mais où l'amour prend tout un sens...
Dans le monde qu'on se créé chaque instant où l'on ferme les yeux. Ce monde n'est pas forcément celui que l'on recherche mais il vient bien de nous. Et l'imagination se laisse porter par ces rêves merveilleux qu'ils soient cauchemardesques ou non...
Voilà, je rêvais, en plein milieu de la nuit. Je rêvais d'une personne puis on s'est perdus de vue parce que le vent m'a emporté et lâché loin d'elle. Ce rêve, je l'aurai bien voulu réalité, comme celui où j'étais un lémurien poursuivi par des éléphanteaux bleus montés par des mangoustes chinoises dans un monde sans hommes remplis de colibris rouges et d'un tigre quasi-affectueux. Comme celui où j'étais poursuivi par le démon. Comme celui je fais l'amour sous la pluie avant de faire exploser ma caravane. Et bla bla bla...
Puis au réveil, tout ce que je cherche à faire c'est de revoir cette fille. Mais où la trouver, quand on a qu'un visage en tête, sans nom...
Mais bon Dieu, comment se fait-il que d'un coup, d'un seul, elle ne veuille plus quitter mes pensées ?
Je suis parti sur mon nuage, là où le tout es gris en bas mais tout est bleu en haut. Je pointe le doigt vers le soleil et dit : "Pan !"
C'est la pleine lune dans mon coeur...
N'en avez-vous pas marre de tomber amoureux ?
J'avais arrêté, comme la cigarette, mais c'est dur de s'en débarasser. Oh, je ne dis pas que je suis amoureux, mais l'état où je me trouve actuellement ne m'était pas arrivé depuis des lustres. La lumière tamisée dans la chambre, je suis fatigué...
Ouvrez-vous le volet de votre chambre chaque matin ?
J'ai beau avoir la tête dans le cul, je garde le cul sur les épaules...
Dimanche 9 mars 2008 à 23:45
Lavage à sec et tablettes de chocolat au milieu des rayons de la roue avant de ma voiture. Le réservoir est à sec, les piles sont à plat, le volant braqué pour un virage à 360 degrés. Oui, retour au point de départ...
Départ en marche arrière pour une course effrénée entre une vie et le reste du monde. A l'arrivée, pas de vainqueur, seulement du pain d'épice, de l'eau et des épingles à nourrices qui transperce les vêtements. Ces tissus imbibés de sueur se collant à la peau ne faisant plus qu'un avec le corps et l'esprit...
J'imagine ces vêtements sans corps, se promenant dans les rues sous une pluie torrentielle. Trempés, ils s'essorent en un mouvement fluide. Les traces des chaussures débordant d'eau. Le reste du monde est dans son lit, pour une nuit sans voyage alors qu'un placard vide pleure et cauchemarde d'une destinée sans nom, sans fin et sans repos...
Je prie, agenouillé au bord du trottoir. Je pris un monde sans destin, sans fin, sans vêtements. Les lampadaires clignotent au-dessus et tout se découd, tout se déchire, tout s'anéantit par cette pluie sans fin, sans nuage. Un voyage de la raison au plus profond de la folie...
Prends garde à ta vie, prends garde au reste du monde. Pas de pitié pour ceux qui se retourne vers le passé. Pas de pitié pour ceux qui ne pensent qu'à un futur improbable. Là, où je parle, les fesses dans l'herbe de mes plaines cérébrales, je ne pense qu'à ton présent. Je suis, tu es...
Ce message est pour toi, ce message est pour moi. Je ne suis que le transmetteur d'émotions entre ma vie et le reste du monde. Ce que je ressens est pour toi. Mais j'oublie le reste du monde, et ne pense qu'à toi. Je ne pense qu'à moi. Je suis toi, tu es moi...
Ce message restera au fin fond des grottes de mon cœur. Mon cœur qui ne bat que pour que je puisse vivre...
Départ en marche arrière pour une course effrénée entre une vie et le reste du monde. A l'arrivée, pas de vainqueur, seulement du pain d'épice, de l'eau et des épingles à nourrices qui transperce les vêtements. Ces tissus imbibés de sueur se collant à la peau ne faisant plus qu'un avec le corps et l'esprit...
J'imagine ces vêtements sans corps, se promenant dans les rues sous une pluie torrentielle. Trempés, ils s'essorent en un mouvement fluide. Les traces des chaussures débordant d'eau. Le reste du monde est dans son lit, pour une nuit sans voyage alors qu'un placard vide pleure et cauchemarde d'une destinée sans nom, sans fin et sans repos...
Je prie, agenouillé au bord du trottoir. Je pris un monde sans destin, sans fin, sans vêtements. Les lampadaires clignotent au-dessus et tout se découd, tout se déchire, tout s'anéantit par cette pluie sans fin, sans nuage. Un voyage de la raison au plus profond de la folie...
Prends garde à ta vie, prends garde au reste du monde. Pas de pitié pour ceux qui se retourne vers le passé. Pas de pitié pour ceux qui ne pensent qu'à un futur improbable. Là, où je parle, les fesses dans l'herbe de mes plaines cérébrales, je ne pense qu'à ton présent. Je suis, tu es...
Ce message est pour toi, ce message est pour moi. Je ne suis que le transmetteur d'émotions entre ma vie et le reste du monde. Ce que je ressens est pour toi. Mais j'oublie le reste du monde, et ne pense qu'à toi. Je ne pense qu'à moi. Je suis toi, tu es moi...
Ce message restera au fin fond des grottes de mon cœur. Mon cœur qui ne bat que pour que je puisse vivre...