Jeudi 15 novembre 2007 à 16:52

Aujourd'hui, je vous propose une analyse. Une analyse particulière sur l'article d'un blog. Vous savez de nos jours qu'une connexion internet est à portée de tous (enfin, c'est vite dit). Ainsi, le temps d'il y a 10 ans avec un modem 56 kpbs qui bouffe la ligne téléphonique et qui mettait 3 heures à charger une page entière est révolu. Par conséquent de plus en plus de jeunes veulent s'imposer, en partie ou non, dans ce nouveau monde, ce monde virtuel où le langage dépasse l'entendement, où une vitre n'est plus transparente...

Nous sommes confrontés à une multitude de textes, des écrits traitant de tout, de n'importe quoi, voire les deux en même temps. Voilà, la quantité est privilégiée à la qualité, et nous pouvons constater cela dans d'autres domaines, bien sûr...

Seulement, aujourd'hui, je suis tombé sur une chose infâme, grotesque, qu'on pourrait qualifier de hors sujet et de complètement inutile (comme la vie, tiens)...

Ce texte, je vous propose, avant de commencer l'analyse, de le lire : Par ici...

Si vous n'êtes pas allés jusqu'au bout, ne vous étonnez pas. Si vous n'avez pas oseé commencé, vous avez bien fait. Si vous l'avez lu entièrement, vous êtes courageux et méritez une bonne claque sur la nuque (manquerait plus qu'on squatte mon garage...ah Chuck quand tu nous tiens...tu nous tues)...

Comme nous n'avons plus temps à perdre, entrons dans le vif su sujet...

Ce texte commence par une réflexion profonde sur la relativité du temps (tout est relatif, le temps aussi). Même si cela peut paraître intéressant, nous pouvons malheureusement constater le manque de volonté, voire le manque d'inspiration. Autrement dit, il ne parle pour ne rien dire...

C'est alors qu'il a trouvé un petit truc, une petite filière, une voie à suivre, à exploiter pour donner du sens à cet article. Il traite alors de souvenirs, de choses vécues sans vraiment approfondir le sujet (heureusement). Cette délicate, et non moins cliché, transition réflète, une nouvelle fois, un manque d'inspiration, et, prouve que l'auteur n'assume pas ses idées. Cela décourage donc le lecteur, bien entendu...

Pour lui, ce n'est pas assez, il faut plus de contenu (nous revenons à la quantité privilégiant la qualité). Une solution ? Baragouiner, tenter de feindre sur le langage. Dire n'importe quoi en voulant faire passer cela pour quelque chose d'intellectuel, de subliminal, qui ne peuvent être compris que par les plus intelligents...enfin vous comprenez...

Et puis on mélange le tout. On baragouine, on prend des souvenirs, on prend de l'actualité (politique, sociale, personnelle, cérébrale), une grosse cuillère (qu'on hésite pas à laisser dans le plat) et on touille et là on ne sait plus comment s'arrêter tout en sachant que si cela continue s'en suivra une catastrophe inimaginable...

Par chance (ou malchance pour l'auteur), un évènement imprévisible à conduit cet article à sa fin...

Tout comme cette analyse...

Mercredi 14 novembre 2007 à 15:19

C'est par une marche fébrile que j'entame cette semaine. J'ai plutôt entamé ma semaine mercredi, en effet. Plus ou moins bien entamé, à vrai dire. S'il n'y avait cette gencive bloqué au-dessus d'une de mes dents de sagesse pour me faire souffrir et cauchemarder toute la nuit...

Cauchemarder, c'est un bien grand mot. Je n'ai plus cauchemardé depuis pas mal d'années. Ou plutôt, à présent, je suis content de cauchemarder. Toujours en recherche de me faire peur (sans risque, pour le moment), un cauchemard est le bienvenue bien que cela ne me fasse pas vraiment peur pour autant...

Bref, la semaine étant enfin entamée, je peux partir. Partir là où on m'attend le moins, c'est ce qu'il y a de plus excitant après atérrir de force en plein milieu de l'océan. Ce qui ne s'appelle plus vraiment un aterrissage...

Une semaine entamée. C'était sans compter cette vague de froid qui s'empare de nous et d'une panne de chauffage qui courronne le tout...

Les envies de vomir et les maux de têtes sont, de nos jours, des préoccupations plus importantes que le mouvement de grêve des étudiants ou d'autres têtes brûlés mécontents. Je ne suis pas là pour prendre leur défense. Je ne suis pas là pour leur cracher dessus. Je suis vraiment préoccupé par cette gencive, tellement que je n'arrive plus à en dormir la nuit. Tellement que j'en attrape froid. Tellement que je me sens malade...

Malade d'un tout, d'un rien. Une maladie qui ne m'emportera pas. Une maladie qui me donnera un certain appui pour m'envoler. Comme si j'étais là pour rendre les clés de mon âme...

Seulement, j'ai oublié de prendre en compte un possible contretemps, comme une soeur dans la nécessité...

Mercredi 7 novembre 2007 à 22:20

Pour la première fois dans toute l'histoire de ce...cette chose, sorte de journal intimement public, je vais rebondir, c'est bien le mot, j'en ai fais quelques bons sur ma...sorte de truc qui me soulève les fesses, sur un...machin que Tote a écrit, son dernier du aujourd'hui à 16h32...

J'admets, il y a rebondir et rebondir.

Ça me fait penser à la fois, je m'en rappelle très nettement comme si c'était hier. Je devais être en première ou terminale, il y a donc 3-4 ans, ouch. J'étais assis par terre, à côté du lit de mes parents, avec un livre de cul, je sais pas pourquoi j'pense à ça mais cela ne me viendrait jamais à l'idée de lire un livre de cul dans la chambre de mes parents. Et je n'ai pas un seul livre de cul en ma possession. Ainsi, j'étais par terre, je ne lisais pas, en vérité, j'étais juste assis, le cul (ah voilà) par terre, les jambes devant et allongés et mon dos contre une armoire.

Qu'est-ce que je foutais là ?

Cela devait être après une petite crise, quand je remue dans toute la maison, m'imaginant un monde et le traversant, ça m'arrivait encore, et, ô combien cela peut vous paraître surprenant, ça m'arrive encore aujourd'hui, le pire, c'est que je fais ça avec d'autres personnes et même un prof qui nous guide...

Bon, c'est fatigant ce genre d'exercices, je devais donc me reposer par terre, après avoir échappé à une fusillade, une poursuite, etc. Et là, je suis entré dans un petit moment, très très court, moins d'une seconde, généralement, où je n'ai pensé à rien, strictement à rien. Un vide total, noir, rien, rien, pas un mot, pas une image, rien. Pfiou, vidé...

C'est très court, très intense car on se dit "Aaaah"...

Et puis là, paf, une question survient : "Qu'y a-t-il après la mort ?"...

Selon mon humble, et des plus personnels, avis, la réponse est venue avant la question...

J'vous raconte pas mon état après...

Honnêtement, j'étais un peu secoué...

Depuis, je suis entré dans une période pseudo-nihiliste parsemés de hauts et de très bas...

Mardi 30 octobre 2007 à 18:46

Les après-midi sombrent, après avoir passé plusieurs heures à réfléchir, en vain, parfois, je suis pris d'un petit moment de nostalgie et je relis, ou essaie de relire, mes anciens textes. Ceux que je garde dans un coin, dans un dossier, plein de poussière, que j'ai écris il y a six mois ou plus. Et, dans ma tête, des pensées quelque peu furtives commencent à apparaître : Mais comment j'ai pu écrire ça ? Je n'aurais pas écrit ça comme ça aujourd'hui. C'es trop fouilli, c'est pas assez recherché, pas assez travaillé...

Et voilà, ma manie à ne plus retoucher mes textes, à ne pas oser bousculé l'instant d'inspiration originelle ne trouve plus d'arguments, ne trouve plus de raison d'être. D'abord, cela fait plusieurs mois que je n'ai pas écrit de tels textes, que ce soit poésie, nouvelle, pièce de théâtre. Entre deux j'ai appris à lire, j'ai même fini un bouquin (ce qui est énorme, personnellement) et j'ai grandi, mûri (juste quelques raisons pour dire d'en davoir), bref, j'ai changé...

Ainsi, se met en place un nouvel objectif : tout réécrire, en mieux, en pire, mais réécrire, essayer, donner de la consistance, du contenu, rendre cela plus intéressant, plus lisible, moins bordélique, moins cérébral. Puis trouver de l'inspiration ailleurs, on ne peut pas tout inventer, et, donc, lire...

Cela demande beaucoup de temps, d'effort, d'invesstissement et plein d'autres mots synonymes, mais, cet objectif est au long terme. Ha ha...

J'ai réalisé, et je réalise encore, qu'il ne faut pas s'arrêter quand l'on a fini. Rien n'est jamais terminé tant que tout n'est pas fini...

Je pense même à reprendre d'autres textes écrits les soirs au matin, quand sort tout ce qui passe par la tête ou tout du moins les relire et me marrer sachant qu'en général ce que je dis n'a aucun sens...

Sur ces pensées de début de soirée, peu avant l'apéritif, je vous laisse à votre bon verre et m'en vais vers d'autres horizons, un économe à la main et une patate dans l'autre dans l'espoir, d'un jour, ou de quelques dizaines de minutes, pouvoir faire frire quelques frites dans vos esprits électrique n'ayant point de friteuse à disposition...

Mercredi 17 octobre 2007 à 18:17

Je ne suis pas malade, non. Pourtant je suis devenu tout blanc...

Petit flash-back : C'était il y a quelques années maintenant, j'étais au lycée. Ouch, je me fais vieux. Vingt ans n'est pas à la portée de tout le monde, beaucoup meurent avant, ou ne naissent même pas, les (mal)heureux. Je me souviens bien, de ces années de lycée. L'ordinateur dans la chambre des parents, j'y passais pas mal de temps, notamment sur internet. Internet encore jeune bien qu'ayant pas mal évolué, on pouvait vraiment trouver presque tout. Notamment une vidéo. Ah cette vidéo...

Pour vous résumer la scène, il s'agit clairement d'un meurtre prémédité, oui. Pas de trucages, pas du cinéma, c'est du vrai de vrai. Un type allongé par terre, les cheveux rasé, un pied posé sur sa tête, un ranger et une main portant un couteau de combat s'approchant du cou du premier homme. Le couteau rentre comme du beurre, l'homme gémit, le sang s'écoule, puis quelques va-et-vient pour bien découper tout cela, du sang, et l'homme finit de gémir étant déjà mort depuis quelques secondes déjà...

Je n'ai vu qu'une seule fois cette vidéo. Je pense être devenu blême, ne sachant que faire, voulant la revoir mais n'osant le faire, j'ai tout quitté puis je n'ai plus de souvenirs précis des activités qui ont suivi. Et je n'ai certainement pas fait mes devoirs...

Aujourd'hui...

Je me suis donc impressionné, je n'ai jamais vécu une telle expérience dans tout mon histoire théâtrale. Un exercice, tout simple : Arrivé sur scène après avoir vu quelque chose d'impressionnant et le faire partager au public en essayant d'expliquer ce que l'on a vu. Pour cette chose impressionnante, il faut partir d'une image précise et non d'une idée.

Premier passage, j'imagine un carambolage, un accident de voiture, vaguement, malheureusement, mais je n'arrive pas à faire l'exercice et laisse donc la place à un autre en attendant de trouver mieux. A vrai dire, ayant déjà eu un accident, j'ai été impressionné au début mais en sortant de la voiture j'ai voulu recommencer. Aujourd'hui je veux battre mon record d'un demi-tonneau...

Un autre élève a du mal, et j'ai trouvé une image et décide de me lancer. Bien sûr, cette image est cette vidéo. J'arrive donc sur scène, le visage défait et m'approche du "public" les dévisageant attentivement et, accessoirement, imaginant leurs têtes tomber. Tout en gardant la vidéo dans mon esprit. Puis je ne sens plus mes jambes, je m'écroule donc sur mes genoux et pose mes mains sur le sol. Je reprends ma respiration, dévisage à nouveau, puis baisse la tête, puis on arrête l'exercice. Particulièrement parce que je suis devenu tout blanc...

Mais j'ai surtout attrapé froid, mes dents claquaient et mes jambes tremblaient...

Admettez que j'aie le droit d'être impressionné. Impressionné d'être impressionné.

Je n'ai même pas eu à manger la gauffre en chocolat entouré de cellophane...

Je n'ai écouté que de la musique classique en voiture...

Je n'ai pas chanté sous la douche ce matin...

Je n'ai pas d'attestation de sécurité sociale...

Je n'ai rien fait de mon après-midi...

J'ai fini de réécrire Un Ours Polaire Vivant Au Tibet...

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