Lundi 16 juillet 2007 à 0:00

Hé oui, on dit souvent qu'il faut que jeunesse se passe, mais une fois passée, on ne se sent plus très jeune...

Le comble est quand on a plus vingt ans la veille de ces vingt ans. Une entorse idiote du doigt, un dos bloqué et un cerveau qui se ramollit de jour en jour par la pression politico-médiatique...

Manquerait plus qu'un jus d'orange pour énever le tout dans un trauma post-apocalyptique et un type aux multiples personnalités...

Difficile de taper avec deux doigts liés, ce qui ne me fait plus que neuf doigts...

Une épaule en moins, de la guinesse en pinte, les Beach Boys en fond sonore, du thé glacé et du jus d'orange pour finir par des tartines grillées au chèvre...

Sans oublier Ludwig Van Beethoven juste avant de rejoindre ses draps et de rêver d'être beau, riche, grand et fort avec toutes les femmes à ses pieds ou alors de rouler en mobylette avec des tongs et une ceinture rouge...

Je ne pense pas ce que je suis mais je suis ce que je pense...

Vendredi 13 juillet 2007 à 21:16

Allons, enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé. Camarades, nous ne courrons pas plus vite que les balles, mais les balles ne sont pas aussi rapides que la lumière, et la lumière nous montre le chemin de la sagesse...

Soyez sages, en cette chaude nuit d'été, ou presque chaude. La chaleur arrive, cela ne présage rien de bon. J'aimais, moi, ce temps pluvieux, ces nuages couvrant le ciel, et cette douce eau me caresser le visage, mes cheveux plaqués devant les yeux, les poteaux mal placés et les vieilles femmes le cul par terre...

C'est comme ces femmes et leur fantasme de l'ouvrier, parce que nous installons quelques broutilles dans des vestiaires de femme dans une piscine municipale, les petites femmes du personnel nous font les yeux doux et rient aux éclats devant nos pantalons, jusqu'à nous dire au revoir du haut de l'escalier...

Rien de surgras par chez nous, mais, rien n'y fait, tout commence par s'obscurcir. Une musique ringarde sur les ondes radio, un camion bruyant sur des chaussées déformées et un pantalon arraché par quelques animaux sauvages furieux...

Hé, regardez-vous un instant, détournez les yeux de votre écran, comme dans une partie de Monopoly où vous êtes à sec, cramez vos désespoir dans la flamme de l'énergie qui vous reste, puis, enfin, lâchez les gaz...

Petit coup de coeur, je vous l'avoue, quand j'ai entendu Ulysse. Je ne souhaite évidemment pas vous dévoiler ma vie privée alors je m'arrêterai là, navré...

Si, en tout cas, vous souhaitez réellement en savoir plus sur l'être qui se cache au fond de votre âme, l'être que vous croyez connaître et qui se reconnaît dans ce que je dis, essayez de poser les bonnes questions, sans pour autant y attendre de réponse. Peut-être, qu'un jour, proche de la mort ou d'une autre vie, vous saurez...

Il ne vous reste plus qu'à allumer la mèche, j'entends déjà les tambourgs de vos coeurs résonner dans mes oreilles...

Vendredi 13 juillet 2007 à 7:52

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon deuxième recueil de poèmes, publié après le troisième : L'Oeuvre Magistrale, prouvant avec brio que l'on peut publier de la merde. En effet, le premier poème de ce livre s'appelle tout naturellement Caca...

En voici la quatrième de couverture :

Enfin l'oeuvre ultime que chacun doit avoir dans sa bibliothèque. Il parle de tout, il parle de rien, il parle de tout en ne disant rien, quoi de mieux, simple à lire, efficace, rapide, traître mais efficace. Dans un esprit complètement décalé, cette oeuvre parlera des toutes petites choses de la vie que tout le monde tourne en boucle dans sa tête les jours de grêves, de panne, ou lorsque l'on s'ennuie sous l'abri-bus, sur la cuvette, ou chez sa belle-mère.Une oeuvre incomplète par un sujet intraitable dans sa totalité, mais qui apporte déjà une grande partie à la pensée aléatoire.

Et pour votre plus grande joie et avec un privilège exceptionnel, deux extraits :

"Je vous chante une chanson
Au pied de mon balcon
Car je vous aime
Mais je ne suis pas original
Et je ne sais pas chanter
Ca casse les oreilles
A tes parents
A tes voisins
Ils me lancent quelques chaussures
J'ai mal
Je souffre d'amour pour vous
Je vous aime
Mais on ne m'aime pas
Je vais peut-être mourir
Car je ne peux vivre sans vous
Qui en plus êtes déjà morte
C'est triste"

Le deuxième extrait est tout simplement la quatrième de couverture qui a été refusé :

"Présentation
Enfin l'oeuvre ultime
Que chacun doit avoir dans sa bibliothèque.
Il parle de tout,
Il ne parle de rien,
Il parle de tout en ne disant rien,
Quoi de mieux,
Simple à lire,
Efficace,
Rapide,
Traître mais efficace.
Sûrement la prochaine drogue
Qui déferlera aux Etats-Unis
Qui fera un ravage monstrueux.
Recommandé par les plus grands spécialistes du monde dans la recherche,
L'ingénierie et les techniques spatiales
Avec Balthazar de Gaspard en Méditérannée
Qui proposa cinq solutions pour en finir avec les mouches piquantes."

En clair : 27 pages de pur bonheur pour la modique somme de 10€90. Quelle arnaque !

Bonne journée...

Lundi 9 juillet 2007 à 22:16

Parce que cela tourne un peu partout, parce qu'il faut bien faire quelque chose pour fêter le premier anniversaire de cette chose, parce que les sept points que je vais énumérer ressemblent de près ou de loin au sept merveilles du monde, parce que j'aime le chiffre sept, parce que vous découvrirez sept secrets sur ma personne, parce que vous ne saurez pas si ces secrets sont réels ou non...

Premièrement, j'ai été atteint il y a quelques années d'une maladie sénile qui est un retour d'une maladie juvénile et j'ai failli en perdre la vue, il me reste quelques séquelles par-ci, par-là de ce fléau innomable...

Deuxièment, j'ai été fan des Spice Girls durant ma tendre enfance, même que j'en avais un classeur rempli d'infos sur le groupe et que j'ai leurs deux albums qu'on m'a offert généreusement. J'en étais tellement fan que je leur ai écris des lettres d'amour enflammées...

Troisièmement, j'ai mangé du chameau un soir chez mes grands-parents, et, pendant des années, j'étais fier de cette expérience, jusqu'au récent jour où on m'a avoué que c'était une viande banale, tout, dans ma vie, s'est écroulé, j'ai tenté de me suicider 4 fois d'affilée...

Quatrièmement, je suis super narcissique, égoïste et égocentrique mais très gentil, généreux, et fiable en même temps, cela fait de moi un être détestable que l'on ne peut qu'aimer...

Cinquièmement, j'ai un grain de beauté dans le haut de la raie des fesses, on pouvait l'admirer jusqu'au jour où une forêt de poils s'est installée un peu partout sur mon arrière-train et cache ce grain de beauté...

Sixièmement, je suis parfois atteint de fièvre acheteuse dans la philosophie où les sous doivent être dépensés parce que ça ne sert à rien d'autre...

Septièmement, je rêve de partir quelques années au Tibet ou en ermitage dans une forêt pour me retrouver seul, pour un ressourcement spirituel, pour le voyage, et pour des pseudos questions existentielles qui ne font que brouiller la vue...

Ainsi va le monde, ainsi va la vie, dans ces tumultueuses péripéties, ils parcourent le temps et se croisent et s'entrecroisent avec le destin des hommes, êtres aux mille facettes inexplorées...

Ainsi va mon monde, ainsi va ma vie, j'erre dans des territoires inconnus et me dresse sur la pointe des pieds pour écouter souffler le vent de la sagesse...

Au passage : tout est faux, tout est vrai...

Dimanche 8 juillet 2007 à 15:08

Cette fois, parlons sérieusement...

Je suis un être humain ou, tout du moins, j'essaie de me faire passer pour un être humain, et, dans un désir de partage, de paix, d'amour et d'amitié, j'ai publié tous mes écrits, mes envies, mes folies sur papier virtuel. On pouvait sentir la motivation au début, on pouvait lire dans tout ceci que j'avais quelque chose à dire, que j'avais envie de bousculer les conventions, les clichés, les grands-mères et les pédophiles unijambistes. D'ailleurs, je pouvais entendre de très bons échos qui ne pouvait que m'encourager à continuer, je sentais une grande force intérieure m'envahir pour conquérir le coeur de chacun pour faire chavirer les navires et les faire sombrer dans l'océan mélancolique du bonheur éphémère. En clair, on me disait que ce que je faisais était bon, sans vouloir être modeste...

Puis le temps passe et repasse, le temps continue sa route, moi je poursuis ma vie et trace mon chemin dans le sable fin du temps. Je le trouve moins ce temps pour me permettre de continuer ma vie virtuelle, je le trouve moins parce que le temps ne me laisse pas le temps d'écrire, c'est fâcheux...

Alors, parfois, de temps en temps, je prends mon courage à plusieurs doigts pour pianoter et composer, pour montrer que je ne suis pas mort, que je suis là et que je veux me montrer sous un beau jour. Motivé, je publie tout cela, mais...

Car, si je parle sérieusement de tout ceci aujourd'hui c'est parce qu'il y a un "Mais", il faut se rendre à l'évidence, mais, j'ai l'impression, et cela n'est qu'une impression. Une impression toute bête qui me dit que je ne suis plus aussi bon que du temps jadis où j'en avais. Je n'ai plus d'écho qui me donne du courage et de la motivation à volonté pour continuer à tout partager...

Des questions se posent ainsi : Que dois-je faire ? Dois-je poursuivre ma quête ? Ma vie touche-t-elle à sa fin ? Ai-je tout dit ? Les mots suffisent-ils encore ? Dois-je passer aux actes ? Bref, tout cela est troublant...

Ainsi, il me semble, et ce n'est qu'une sensation, que la solution est d'arrêter, de mettre un terme à tout ceci, d'en finir, de mettre un point final au lieu de ces suspensions incessantes pour ne pas dire ridicule mais qui font la marque de fabrique de mes textes et prouvent que tout n'est pas fini. Je n'aurai donc plus d'ordre à recevoir de qui que ce soit, je pourrai vaquer à de nouvelles occupations pour m'empêcher de regretter, je deviendrai un fantôme, un nom qui restera gravé sans pour autant savoir qui j'étais, je m'effacerai au fil des secondes des mémoires de chacun, je ne serai plus de ce monde que j'ai cotoyé avec tant de plaisir au fil de ces années...

Mais, car il y a un nouveau "Mais" qui vient de s'incruster au fur et à mesure que je relate toutes mes pensées, un nouveau "Mais" qui pourrait prédire une nouvelle "Ere", bien que ce soient deux mots totalements différents. Mais j'erre encore et toujours dans cet univers qui me rappelle que je ne dois pas m'arrêter à mes crises narcissiques d'égocentrisme, je peux savoir que l'on m'aime sans que l'on ait besoin de mots...

Ainsi tout ce que j'écris à l'instant me redonne du courage et de la motivation, surtout que je viens de réaliser que demain nous pourrons fêter la première année de ce journal virtuel et cela n'aurait été qu'un triste anniversaire de fêter la naissance en même temps que la mort...

Je m'en remets à vous, chers confrères, chers lecteurs, chers voisins, pour décider du sort que je dois me faire, bien qu'il soit évident que j'aurai le dernier mot, c'était juste pour un semblant de démocratie...

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