Même si cela ne saurait tarder, je garde les pieds sur Terre...
La petite monnaie tombe de mes poches et glissent dans une bouche d'égoût, je suis outré quand aux dispositions prises par mes géniteurs pour palier à cet incident irréversible...
Je suis contraint de retrousser les manches pour faire du pain et le revendre sous le manteau, ça laisse plein de miettes et ça gratte...
Ne suis-je pas revenu ici pour une raison simple ? Non, elle est plutôt compliquée, j'ai reçu tant de lettres de fanatiques me menaçant de mort si je ne faisais pas un réel petit effort pour contenter chaque petit être vivant issu d'un calcul binaire...
En verité, ces menaces étaient bien futiles, car je suis déjà mort, qui peut prouver que j'existe réellement ? Il n'y a pas l'ombre d'un de mes poils ici...
Suis-je vivant ou mort ? Je ne suis ni vivant, ni mort, ni mort-vivant, ni bionique, ni divin...
Je suis, c'est déjà pas mal...
Vendredi 6 juillet 2007 à 8:08
Mardi 19 juin 2007 à 16:29
Découvrez l'Oeuvre Ultime, troisième recueil de poèmes sorti avant le deuxième, qui comprend un poème unique, ce qui n'en fait pas un recueil en réalité.
Pour résumer : Un poème. Un poème qui résume toute une vie, une vie en prose. Une vie aléatoire, où tout retombe sur le hasard. Comment cela va-t-il se terminer ? Quelle sera la suite ? Aucune réponse à ces questions, seule l'imagination du lecteur et son expérience personnelle donneront un semblant de vérité sur le sens de la vie, sur le sens de l'oeuvre, sur le sens du poème. Un poème. Un unique poème pour toute une vie, pour tout un monde. Un monde fou qui ne s'arrête pas aux frontières de la réalité mais qui s'enfonce dans l'imagination illimité de l'être humain.
Et quelques extraits...
"Ça me rappelle le jour
Le jour
Où j'ai tué un type
Parce qu'il m'avait marché sur le pied
J'ai trouvé une branche
e l'ai immobilisé sur le sol
Et j'ai enfoncé la branche dans son œil
Avant de le lui arracher avec les dents
Puis je l'ai sodomisé à sec
Parce que je suis un pervers sexuel
Après je lui ai fracassé la gueule sur le béton
Pendant que deux asiatiques prenaient des photos
Souvenirs de vacances qu'ils disaient
J'ai enterré le corps chez les voisins
J'ai appelé les flics
'ai précisé que c'étaient des mythomanes
Ils sont en prison à l'heure actuelle
Et j'ai mangé leur chienUn doberman
Parce que j'avais faim
Et que je n'avais plus de chamallows"
"Après une nuit de plusieurs jours
J'ai commencé à réaliser que le pain
Et le vin
Ne sont point là
Ou pas là
Gare à toi
Gavroche
Perd les pédales
Je suis ton âme
Et ton antre est infect
Plein de rats
Pas à manger
Je me meurs
Je brûle de mille feux
Et je plonge
Dans une noirceur
Qui mange mes pop-corn
Avant de se suicider
C'est un bon sujet à débattre en tout cas
A battre comme le blanc des œufs
Et ça on en fait pas tout un plat à la télé
Les œufs battus on en voit partout
Et personne ne dit rien
C'est affreux
Pas même un numéro d'urgence
Rien
C'est honteux
Ah
Je me morfonds rien qu'en imaginant cela
Mon cœur fonds et je suis mort
Un mort fond et il coule
Je coule
Comme du fromage fondu sur une pizza
Du fromage de chèvre sinon rien
Tout ou rien
Il faut choisir
Comme boire ou conduire
Mais au lieu de boire et conduire
Je préfère fumer et planer
Ha ha
Je ne me répète pas, non
Première virgule
Y'aura pas de point
Ou alors je mens
Peut-être
C'est mon hobby
Chaque matin
A la boulangerie
Je demande une baguette de pain
Alors que je n'en veux pas
Je mens à moi-même
Quand je me dis que je suis beau
Alors que je suis moche
Je mens à mon chien
Quand je lui fais croire qu'il va bientôt manger
Alors qu'il est mort
Je mens à mes parents quand je leur dis que je rentre manger
Alors que je ne vis plus chez eux
Je mens partout
Je mens toujours
Café café café
Du café irlandais dans un pub anglais
Le mélange des cultures
Le mélange des bières
Le mélange de vomi dans les partouzes pour gamines
Les pyjamas parties qu'elles appellent ça
Elles mettent Titanic en boucle et elles mouillent leurs mouchoirs
Devant Leonardo Dicaprio
Elles jettent les parents et les garçons dehors
Putains de lesbiennes"
Intéressé ? Même si cela m'étonnerait, je vous laisse admirer...
http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=9957
Bonne nuit à tous.
Pour résumer : Un poème. Un poème qui résume toute une vie, une vie en prose. Une vie aléatoire, où tout retombe sur le hasard. Comment cela va-t-il se terminer ? Quelle sera la suite ? Aucune réponse à ces questions, seule l'imagination du lecteur et son expérience personnelle donneront un semblant de vérité sur le sens de la vie, sur le sens de l'oeuvre, sur le sens du poème. Un poème. Un unique poème pour toute une vie, pour tout un monde. Un monde fou qui ne s'arrête pas aux frontières de la réalité mais qui s'enfonce dans l'imagination illimité de l'être humain.
Et quelques extraits...
"Ça me rappelle le jour
Le jour
Où j'ai tué un type
Parce qu'il m'avait marché sur le pied
J'ai trouvé une branche
e l'ai immobilisé sur le sol
Et j'ai enfoncé la branche dans son œil
Avant de le lui arracher avec les dents
Puis je l'ai sodomisé à sec
Parce que je suis un pervers sexuel
Après je lui ai fracassé la gueule sur le béton
Pendant que deux asiatiques prenaient des photos
Souvenirs de vacances qu'ils disaient
J'ai enterré le corps chez les voisins
J'ai appelé les flics
'ai précisé que c'étaient des mythomanes
Ils sont en prison à l'heure actuelle
Et j'ai mangé leur chienUn doberman
Parce que j'avais faim
Et que je n'avais plus de chamallows"
"Après une nuit de plusieurs jours
J'ai commencé à réaliser que le pain
Et le vin
Ne sont point là
Ou pas là
Gare à toi
Gavroche
Perd les pédales
Je suis ton âme
Et ton antre est infect
Plein de rats
Pas à manger
Je me meurs
Je brûle de mille feux
Et je plonge
Dans une noirceur
Qui mange mes pop-corn
Avant de se suicider
C'est un bon sujet à débattre en tout cas
A battre comme le blanc des œufs
Et ça on en fait pas tout un plat à la télé
Les œufs battus on en voit partout
Et personne ne dit rien
C'est affreux
Pas même un numéro d'urgence
Rien
C'est honteux
Ah
Je me morfonds rien qu'en imaginant cela
Mon cœur fonds et je suis mort
Un mort fond et il coule
Je coule
Comme du fromage fondu sur une pizza
Du fromage de chèvre sinon rien
Tout ou rien
Il faut choisir
Comme boire ou conduire
Mais au lieu de boire et conduire
Je préfère fumer et planer
Ha ha
Je ne me répète pas, non
Première virgule
Y'aura pas de point
Ou alors je mens
Peut-être
C'est mon hobby
Chaque matin
A la boulangerie
Je demande une baguette de pain
Alors que je n'en veux pas
Je mens à moi-même
Quand je me dis que je suis beau
Alors que je suis moche
Je mens à mon chien
Quand je lui fais croire qu'il va bientôt manger
Alors qu'il est mort
Je mens à mes parents quand je leur dis que je rentre manger
Alors que je ne vis plus chez eux
Je mens partout
Je mens toujours
Café café café
Du café irlandais dans un pub anglais
Le mélange des cultures
Le mélange des bières
Le mélange de vomi dans les partouzes pour gamines
Les pyjamas parties qu'elles appellent ça
Elles mettent Titanic en boucle et elles mouillent leurs mouchoirs
Devant Leonardo Dicaprio
Elles jettent les parents et les garçons dehors
Putains de lesbiennes"
Intéressé ? Même si cela m'étonnerait, je vous laisse admirer...
http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=9957
Bonne nuit à tous.
Dimanche 17 juin 2007 à 23:08
Oui ou non. Pas de questions. Il n'y a pourtant rien de désagréable dans tout cela. Cela me rappelle mon enfance, dans les bas quartiers de San Diego quand il fallait savoir faire la différence entre le vrai et le faux, et là, je ne parle pas de contrefaçons...
En ce temps-là, y'avait un atelier boulevard Carmen Street, je me fondais dans la masse pour acquérir un peu d'expérience dans le domaine cinématographique. J'y ai fait mon premier blockbuster : "Le Vampire aux Lacets Défaits", j'y avais le rôle titre. Un vampire qui ne parvenait jamais à sucer le sang de ses proies parce qu'ils se prenaient les pieds dans ses lacets, le pauvre...
Ce fut un tellement grand succès que l'année d'après fut tournée une suite : "La revanche du Vampire aux Lacets Défaits", cette fois-ci, en plus du vampire il y avait un monstre, et, même à deux, ils échouaient dans leurs plans de conquête du monde. Sans parler des attaques d'indiens...
Bref, en ce temps-là, j'étais un auteur prolifique, voué à une carrière phénoménale, le jeune espoir de l'époque, plus d'une dizaine de films à mon actif, écrits, réalisés et joués par moi-même...
Puis ce fut le drame, j'ai déménagé, j'suis arrivé dans les faubourgs pavés d'une petite ville campagnarde qui sentait le bitume et le pain chaud. Un père souvent absent, une mère absente également, sauf qu'elle ne travaillait pas le mercredi, j'ai été forcé à aller dans des Associations Sportives pour mon bien-être et ma santé mais je n'aimais pas courir après un ballon, j'ai préféré me faire les trous de nez au milieu du terrain, alors j'ai pris un arc mais j'étais gaucher, puis j'ai enchaîné et j'ai oublié tout mon passé, et le monde m'a oublié...
J'étais perdu jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce que la mort vienne me voir en personne et me dise "Ha ha petit, tu as encore le temps devant toi"...
Cela voulait-il dire que je n'allais pas mourir ? Je le crains, mais, tout n'est pas perdu, j'espère qu'un jour ou l'autre j'y parviendrai, je défierai la mort et je prendrai sa place...
En ce temps-là, y'avait un atelier boulevard Carmen Street, je me fondais dans la masse pour acquérir un peu d'expérience dans le domaine cinématographique. J'y ai fait mon premier blockbuster : "Le Vampire aux Lacets Défaits", j'y avais le rôle titre. Un vampire qui ne parvenait jamais à sucer le sang de ses proies parce qu'ils se prenaient les pieds dans ses lacets, le pauvre...
Ce fut un tellement grand succès que l'année d'après fut tournée une suite : "La revanche du Vampire aux Lacets Défaits", cette fois-ci, en plus du vampire il y avait un monstre, et, même à deux, ils échouaient dans leurs plans de conquête du monde. Sans parler des attaques d'indiens...
Bref, en ce temps-là, j'étais un auteur prolifique, voué à une carrière phénoménale, le jeune espoir de l'époque, plus d'une dizaine de films à mon actif, écrits, réalisés et joués par moi-même...
Puis ce fut le drame, j'ai déménagé, j'suis arrivé dans les faubourgs pavés d'une petite ville campagnarde qui sentait le bitume et le pain chaud. Un père souvent absent, une mère absente également, sauf qu'elle ne travaillait pas le mercredi, j'ai été forcé à aller dans des Associations Sportives pour mon bien-être et ma santé mais je n'aimais pas courir après un ballon, j'ai préféré me faire les trous de nez au milieu du terrain, alors j'ai pris un arc mais j'étais gaucher, puis j'ai enchaîné et j'ai oublié tout mon passé, et le monde m'a oublié...
J'étais perdu jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce que la mort vienne me voir en personne et me dise "Ha ha petit, tu as encore le temps devant toi"...
Cela voulait-il dire que je n'allais pas mourir ? Je le crains, mais, tout n'est pas perdu, j'espère qu'un jour ou l'autre j'y parviendrai, je défierai la mort et je prendrai sa place...
Mardi 12 juin 2007 à 23:08
J'étais là, sur ce balcon, je réfléchissais sur le sens de la vie, le sens du vent et les sens interdits. Bref, tout allait au plus mal. Que vais-je devenir ? Et toutes les questions qui se posent dans ma tête sans mon autorisation. Tout compte fait, on vit pour mourir, alors pourquoi ne pas mourir de suite ? Oui, voilà la solution, mourir, je serai ensuite libre, alors j'ai grimpé sur le balcon et j'ai sauté...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir en sautant du premier étage, mais j'étais toujours décidé. Il m'est venu l'idée de la corde, puis celle de se tailler les veines, très bonnes idées que celle-là, alors je me suis pendu...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir en se pendant par le poignet, j'avais tout mélangé et mes couteaux ne sont pas affutés. On peut aussi dire que c'est moi qui ne suis pas très futé. Mais j'étais toujours décidé, alors j'ai foncé dans la boîte de pharmacie, les médocs, c'est dangereux ça, les médocs...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir en avalant une boîte de bonbons contre les maux de gorge. Mais j'étais toujours décidé, plus que jamais alors j'ai voulu me tirer une balle. Je me suis acheté un flingue...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir quand on ne charge pas l'arme. J'étais toujours décidé, mais rien ne marchait, alors j'ai réfléchi, j'ai choisi le suicide à long terme : j'ai trouvé un boulot, une femme, j'ai fait des enfants, des crédits, j'ai remboursé mes crédits, j'ai commencé à fumer et à boire, j'ai marié mes enfants et j'ai eu des petits-enfants...
Enfin voilà, j'y suis arrivé, un soir, dans mon lit, je me suis laissé mourir, de vieillesse, certes, mais j'ai enfin réussi. J'étais né pour mourir...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir en sautant du premier étage, mais j'étais toujours décidé. Il m'est venu l'idée de la corde, puis celle de se tailler les veines, très bonnes idées que celle-là, alors je me suis pendu...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir en se pendant par le poignet, j'avais tout mélangé et mes couteaux ne sont pas affutés. On peut aussi dire que c'est moi qui ne suis pas très futé. Mais j'étais toujours décidé, alors j'ai foncé dans la boîte de pharmacie, les médocs, c'est dangereux ça, les médocs...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir en avalant une boîte de bonbons contre les maux de gorge. Mais j'étais toujours décidé, plus que jamais alors j'ai voulu me tirer une balle. Je me suis acheté un flingue...
Enfin voilà, on ne peut pas mourir quand on ne charge pas l'arme. J'étais toujours décidé, mais rien ne marchait, alors j'ai réfléchi, j'ai choisi le suicide à long terme : j'ai trouvé un boulot, une femme, j'ai fait des enfants, des crédits, j'ai remboursé mes crédits, j'ai commencé à fumer et à boire, j'ai marié mes enfants et j'ai eu des petits-enfants...
Enfin voilà, j'y suis arrivé, un soir, dans mon lit, je me suis laissé mourir, de vieillesse, certes, mais j'ai enfin réussi. J'étais né pour mourir...
Mardi 12 juin 2007 à 0:58
Prenez un homme, d'un temps futur, quelconque, il remonte le temps, rencontre une femme et couche avec. Cette femme tombe enceinte, plus tard elle accouche de lui. Cet homme est donc son propre père et sa femme est sa mère. Si on suit bien, cette personne-là vivra éternellement...
Maintenant, qu'est-ce qu'un couple ? Ce sont deux personnes attirés physiquement l'un par l'autre, et qui, par peur de mourir seul décident de faire un bout de vie ensemble. Ce sont deux personnes qui n'aiment pas la solitude. Ce sont deux personnes qui, pour passer le temps, quand ils s'ennuient, vont le passer ensemble pour avoir l'impression qu'il passe plus rapidement...
Et vivre ses rêves, c'est toujours rêver et rêver n'est pas la réalité, vivre n'est pas une réalité, nous ne sommes que mensonges. Mensonges de nous-mêmes. Avant, l'Homme partait à la chasse pour vivre, survivre, manger. Puis il a commencé à prendre beaucoup de plaisir mais il s'est lassé. Après, l'Homme est parti à la chasse à l'Homme. Il a commencé à prendre beaucoup de plaisir, mais il trouvait ça dangereux, alors il a envoyé d'autres hommes à sa place pour chasser les hommes, puis les autres hommes ont trouvé ça dangereux. Aujourd'hui, l'Homme part à la chasse de l'argent, un jeu de l'oie où le gagnant est celui qui en a le plus, sans vraiment trop savoir quoi en faire, mais parfois il faut envoyer des hommes tuer d'autres hommes pour en amasser encore plus. Après, un homme aura tout l'argent, les autres hommes auront disparu, il se retrouvera seul, et cet argent ne lui permettra pas de vivre, de survivre, de manger, seulement il ne sait plus chasser comme avant. Tout ce qu'il saura faire c'est montrer qu'il est le dernier homme, celui qui a tout, mais tout avoir ne lui servira à rien...
Tenez, mes cheveux commencent à devenir blanc. Ce n'est pas un mal, mais tout de même, à mon âge. Tout cela me donne envie de me tatouer un code barre, car oui, je suis un objet de consommation, je suis un objet de la société de consommation, je consomme et on me consomme, je suis à vendre, au plus offrant...
Cela sera mon cri de révolte, aaaaaaah...
Je n'ai rien d'autres à vous proposer...
Maintenant, qu'est-ce qu'un couple ? Ce sont deux personnes attirés physiquement l'un par l'autre, et qui, par peur de mourir seul décident de faire un bout de vie ensemble. Ce sont deux personnes qui n'aiment pas la solitude. Ce sont deux personnes qui, pour passer le temps, quand ils s'ennuient, vont le passer ensemble pour avoir l'impression qu'il passe plus rapidement...
Et vivre ses rêves, c'est toujours rêver et rêver n'est pas la réalité, vivre n'est pas une réalité, nous ne sommes que mensonges. Mensonges de nous-mêmes. Avant, l'Homme partait à la chasse pour vivre, survivre, manger. Puis il a commencé à prendre beaucoup de plaisir mais il s'est lassé. Après, l'Homme est parti à la chasse à l'Homme. Il a commencé à prendre beaucoup de plaisir, mais il trouvait ça dangereux, alors il a envoyé d'autres hommes à sa place pour chasser les hommes, puis les autres hommes ont trouvé ça dangereux. Aujourd'hui, l'Homme part à la chasse de l'argent, un jeu de l'oie où le gagnant est celui qui en a le plus, sans vraiment trop savoir quoi en faire, mais parfois il faut envoyer des hommes tuer d'autres hommes pour en amasser encore plus. Après, un homme aura tout l'argent, les autres hommes auront disparu, il se retrouvera seul, et cet argent ne lui permettra pas de vivre, de survivre, de manger, seulement il ne sait plus chasser comme avant. Tout ce qu'il saura faire c'est montrer qu'il est le dernier homme, celui qui a tout, mais tout avoir ne lui servira à rien...
Tenez, mes cheveux commencent à devenir blanc. Ce n'est pas un mal, mais tout de même, à mon âge. Tout cela me donne envie de me tatouer un code barre, car oui, je suis un objet de consommation, je suis un objet de la société de consommation, je consomme et on me consomme, je suis à vendre, au plus offrant...
Cela sera mon cri de révolte, aaaaaaah...
Je n'ai rien d'autres à vous proposer...