Mercredi 10 octobre 2007 à 22:14

Depuis tout petit, nous prenons beaucoup de temps, et nous nous efforçons en l'employer correctement. Très petit, nous ne choisissons pas comment employer notre temps, on nous l'impose en appelant cela un "emploi du temps" qui consiste à nous donner des bases pour mieux gérer notre vie et, ensuite, notre temps. Du temps gâché, c'est du temps perdu, et du temps perdu, c'est une vie perdue, une vie perdue, c'est la mort...

Bon, on y croit pas trop à cet apprentissage, surtout vers le collège et le lycée où nous entrons dans une période où l'on veut beaucoup plus d'indépendance, on veut, nous-mêmes, décider de l'emploi de notre temps. Heureusement que l'on parvient à nous canaliser, car nos esprits n'emploieraient pas ce temps correctement, forcément. On préfère vaquer à des occupations qui nous détourne de cet apprentissage primordial. A cet âge, nous ne sommes pas prêts à gérer notre emploi du temps indépendemment...

Parfois, nous avons un emploi du temps tellement chargé que nous n'avons même plus de temps pour nous-mêmes. Cela ne veut pas dire grand chose quand on y réfléchit. Qu'est-ce qu'avoir du temps pour nous-mêmes ? Se trouver un petit temps consacré à nous ? Se consacrer un petit temps pour se trouver ? Décidé de faire une pause dans notre vie, notre emploi du temps, pour se ressourcer (energiquement, spirituellement, etc). Un temps mort.

Ce petit temps que l'on se consacre peut être du temps perdu. Un petit temps mort perdu. Une petite vie perdue. Pour mieux repartir. Pour ressusciter. Pour vivre à nouveau. Pour vivre son temps. Pour être à temps dans notre emploi du temps...

Dire que tout ce que je dis ce soir fait parti de ce petit temps que je consacre à moi-même, pour prendre un peu temps, pour me poser avant de repartir...

Et je ne veux pas être en retard sur mon emploi du temps. Dans vingt minutes, je file dans mon lit, pour lire une petit heure avant de dormir, pour me lever huit heures plus tard, le tout sans perdre de temps...

Bon, j'estime avoir perdu un petit peu de temps. Je ne vous apprends rien, je ne m'apprend rien. On ne me lit pas, je ne me relis pas. Un temps de perdu. Je garde espoir. Ne dit-on pas "Un de perdu, dix de retrouvés " ?

J'espère retrouver dix temps demain matin en me levant, comme lorsque j'aperçois du pain frais et un pot de chocolat. Ou un bol de lait et un paquet de céréales. Et le soir, un verre, de la salade et du chèvre chaud...

Assez perdu de temps pour aujourd'hui...

Mercredi 3 octobre 2007 à 17:39

Un jour de pluie ou que sais-je, peut-être faisait-il beau, un appel, un coup de fil d'une femme appartenant à l'association "Saveurs et Contes" désirant de me faire rencontrer un éditeur. Rendez-vous, rencontre, ballon de rugby anti-stress dans un bar et de très intéressantes discussions sur un grand tapis poussiéreux. Je lui ai laissé mon manuscrit, il le lira et m'en dira des nouvelles bien que ce soit un recueil de poèmes...

Bref, par la suite j'ai arrêté la fac. La fac tue, c'est bien connu, tout commes les céréales, ce qui fut un important débat samedi dernier, tante décédée et mesures d'anti-stress. Pour résumer, une année payée à la fac pour rien, j'en suis navré. Pour rien ? Pas vraiment, je profite d'avoir payé l'association sportive pour participer au cours de badminton. D'accord, cela revient un peu cher pour 1h30 par semaine, mais ça me fait plaisir, et, au moins, je suis assuré...

Un peu plus loin, je cherche un boulot. Bon, à la base, j'étais exigeant, mais, je n'aurai jamais pu trouver un travail où je pourrai imposer mes horaires et travailler le moins possible pour gagner autant que je veux, à moins de créer mon entreprise, mais une entreprise de quoi ? Alors j'ai revu à la baisse mes exigences et je postule un peu partout et j'attends des réponses. J'essaierai d'être efficace lors des entretiens et éviterait de partir en dérive sur les "entreteneurs" comme quoi ils n'ont pas réalisé leurs rêves et s'en voudront toutes leurs vies à raconter qu'ils sont passionnés de photos ou de charpentes en bois et de passer leurs temps à répéter la même chose et à se sentir supérieur aux jeunes sans expérience qui veulent seulement trouver un petit boulot pour sortir le week-end, fumer de la drogue  pour éviter de se prostituer dans tous les coins de la ville...

Quand les parents ne sont pas là, les chats dansent. Faux, plutôt les enfants, ce qu'il en reste. Les chats n'attendent que leur paté du soir et continuent de dormir sur le lit en laissant des poils partout ou à réclamer qu'on leur ouvre la porte pour sortir et ne pas rentrer de la nuit. Les parents aiment les chats, mais quand les enfants font comme les chats, les parents n'aiment pas...

Je n'ai pas dansé, ou pas de souvenir. Mais j'ai rajouté du fromage de chèvre partout, j'ai fait deux tartes aux fromages, rajouté du fromage de chèvre sur la pizza au chèvre mais je n'ai pas trouvé de lait de chèvre pour mes Chèvres Pops. J'en ai eu mal au ventre, diantre...

J'ai pu rêver, quatre ou cinq rêves différents en moins d'une demie-heure, peut-être mon record personnel, bien que très peu de souvenirs de ces rêves, à vrai dire, ils n'étaient pas très intéressants. Mais, non...

J'ai pu faire la cuisine, j'ai pu me lever quand je voulais et manger quand je voulais et regarder plein de bons (ou moins bons) films comme Sonatine et Jugatsu de Kitano, Ed Wood de Tim Burton, Starship Troopers de Paul Verhoeven, Transylvania de Tony Gatlif, Hot Shot 1 & 2 de Jim Abrahams et, surtout, oui, surtout, American Psycho de Mary Harron avec Christian Bale. Wouhou...

Je vais d'ailleurs mettre ce dernier dvd en quarantaine pour éviter de me retrouver comme Patrick Bateman. Tout ce que je veux c'est m'intégrer...

Et, pour conclure, un bain. Un bain, dans une salle de bains, évidemment. De l'eau chaude à embuer les miroirs, un live de Woven Hand à Bruxelles en fumant un cigarillos, puis avec un peu d'encens et un peu de lecture. Ecouter le silence sous l'eau et voir sa peau fumer. Une petite heure, je crois que c'est suffisant...

Bref, tout un tas de péripéties que l'on pourra retrouver prochainement au coin d'un feu dans quarante ou cinquante ans, réservez votre soirée...

Une petite semaine passé tout seul donne irrémédiablement envie d'avoir un petit chez soi...

Oups, désolé, une soudaine envie de regarder American Psycho me prend...

Samedi 22 septembre 2007 à 11:23

Voilà, fini, c'est fait, j'ai enfin terminé de lire un livre : American Psycho de Bret Easton Ellis, bien bien, je suis content, je suis fier et cela me donne envie de recommencer, surtout qu'une petite pile de bouquins m'attends plus ou moins impatiemment...

Après je prendrais de l'expérience et peut-être que j'en lirais plusieurs à la fois, je mélangerai le tout et je n'en sortirai pas indemne, une sorte de type qui s'impregne du sens du livre, des personnages, et le retranscrit dans la réalité dans sa vie, de quoi devenir un fou furieux avec American Psycho ou un gamin naïf avec les Oui-Oui (que j'ai lu dans ma jeunesse)...

Car, oui, j'ai déjà terminé des livres dans le temps, à l'école primaire et au collège, où j'ai lu intégralement tous les Oui-Oui, quelques autres bouquins du même genre mais aussi quelques Agatha Christie ou les livres qu'on lit de travers pour l'école...

Le dernier que j'avais lu entièrement devait être en première, soit, il y a 4 ans voire plus avec le premier tome de Le Seigneur des Anneaux. Je ne compte pas les livres pour le Français car je ne les ai simplement pas lu ou alors juste quelques passages obligés...

J'avais aussi commencé le deuxième tome mais me suis arrêté à la moitié, puis je n'ai plus réussi à lire, je ne m'en donnais pas le temps, jusqu'à dernièrement, avec American Psycho que j'ai commencé il y a tout juste un an et 15 jours, je m'en souviens, c'était la première fois que je prenais le train...

Et là paf, j'avais 400 pages sans tousser, ni éternuer, si, deux fois à l'instant, et le prochain sera Kafka Sur Le Rivage de Haruki Murakami qu'un ami m'a fortement conseillé mais j'ai encore une petite liste qui attend derrière...

Oh, bien sûr, j'ai déjà lu autre chose que des romans : des nouvelles par-ci, par-là et des pièces de théâtre mais ce n'est pas pareil, surtout pour moi...

Bref, un grand pas en avant pour moi. Peut-être que grâce à tout ceci, je parviendrai à conquerrir le monde sans mal bien que je ne me résigne à cette tâche trouvant cela un peu trop banal ou commun aux idées d'autres grands ambitieux de ce monde, je me contenterai d'une conquête personnelle, une conquête de mon monde. Celui que je bâti en ce moment même pour parvenir à m'épanouir, à me sentir bien quitte à dépecer quelques personnes de ça et là...

Un monde où tout le monde vit heureux est evidemment utopique, mais un monde où je suis heureux est à ma portée. Et cette philosophie est à la portée de tous quand l'on est un tant soit peu égoïste ou égocentrique, narcissique et j'en passe...

Il faut de tout pour faire un monde. Il suffit d'un rien pour défaire mon monde...

Mardi 11 septembre 2007 à 0:29

Peut-être que, bientôt, je terminerai un bouquin...  

Lundi 3 septembre 2007 à 19:43

J'sais pas si j'pourrai jamais revenir...

Juste une lettre, une, un petit carton et un petit mot : "Malheureusement, votre projetne pourrait s'intégrer à notre programme éditorial. Avec tous nos regrets."

Si l'auteur de ce message se reconnaît, qu'il me fasse signe, cela voudrait déjà dire qu'il lit mon blog, ha ha, tu me tiens par la barbichette, le premier qui rira sera une tapette...

Pas de moustiques durant 15 jours, quand je reviens, on me pique dans le cou, dans le dos et sur la main...

Non, je n'ai pourtant pas passé de vacances sous un lac et j'ai su faire la différence entre un miel pops collé dans une manche et un dragibus traînant sur le bureau...

Vingt ans, et toutes mes dents, même celles de sagesse bien que je doive prendre rendez-vous avec un type...

Bientôt la rentrée, même pour moi, ça arrive, grandes résolutions aux calendrier : se brosser les dents, changer de chaussettes, reprendre le sport, créer une association, gagner de l'argent, manger, boire et dormir...

Je n'aurai plus le temps pour moi-même, plus le temps de m'admirer dans un miroir, car, oui, depuis quelques temps, je remarque, enfin, que je m'aime et je veux le faire savoir au monde entier...

Maintenant, deux solutions s'offrent à moi. La première : tout plaquer et déménager dans un lieu isolé du monde. La deuxième : Faire sauter les plombs et revendre tous mes 45 tours aux filles complètement bourrées...

Sachant que mes probèmes ne disposent pas de solutions, je ne puis appliquer les deux premières solutions. Sachant également que je ne connais pas encore mes problèmes je ne peux pas trouver de solution...

Sachant que je dois manger avant de partir, il serait temps pour moi de m'inquiéter...

Sachant que je ne sais pas grand chose, pourquoi devrai-je m'inquiéter ?

Le retard ne se prend que lorsqu'on a le temps. Boule de gomme et graisse d'oie. Tongs séchés et serviettes pliées...

Bientôt, je ne serai plus dans vos mémoires...

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