La réalité est que non, je ne vous ai pas abandonné, je ne suis pas perdu au bord de la route attaché à un chêne vu que je suis le seul à pouvoir conduire car je ne prends pas de drogue, pour le moment, et que mon taux d'alcoolémie est toujours égal à zéro (surprenant), mais je ne vous oublie pas...
Cela faisant plus de 10 jours que je n'ai pas donné de mes nouvelles, certains m'ont cru mort, d'autres enterré ou encore revendu dans un ranch texan pour ramasser les crottins de cheval à la cuillère en plastique mais le sort a fait que je n'ai pas pris de poids ces derniers temps et donc je n'ai pas pu penser à tout...
A vrai dire, j'étais très occupé de l'autre côté de l'Equateur a réglé des problèmes diverses comme la guerre, le terrorisme nucléaire et la sècheresse intime de Rogé Cavaillès, sans oublier mes problèmes de cheveux...
Blablabla
Assez parlé, pensons aux choses sérieuses qui se produisent dans notre monde...
Fini les hordes de zombies, voilà des villageois incontrôlables qui forcent les quidams à peser leur cerveau après un nettoyage intensif...
Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde, je me mets en quarantaine, pour, disons, quinze jours, tout au plus, après je reviendrai, peut-être, sans vraiment savoir si je serai décontaminé, ou pas, mais je serai encore plus méchant qu'avant...
L'ai-je vraiment été ?
Bref, trêves de plaisanterie, un bon cigare au fond d'un fauteuil et on oublie tous les tracas quotidiens pour quelques jours...
En vous souhaitant bien du bonheur dans la maison et plein de malheurs aux infos pour mieux apprécier les plantes du jardin et les chats qui se battent sous la table en plastique du voisin...
Vendredi 17 août 2007 à 18:46
Lundi 6 août 2007 à 20:44
Je reprends et cite :
"Cher Editeur,
Suite à votre lettre, je tiens à vous répondre. Je l'ai étudiée attentivement mais elle n'a malheureusement pas retenu mon attention. Je vous remercie, tout de même, de tous ces compliments faits au sujet de mon recueil, mais je n'arrive pas trouver la sincérité de vos propos. Votre lettre ne m'est pas directement adressée et encore moins signée ce qui laisse planer quelques doutes sur la réelle volonté de me publier. Une volonté bien plus suspecte quand vous me demandez une somme de 2300 €.
Comment aurai-je la possibilité de trouver 2300 € alors que je ne suis qu'un simple étudiant ? Je n'ai tout simplement pas les moyens de débourser une somme aussi excessive voire injustifée. Oui, injustifiée, dans le sens où je ne trouve pas normal qu'un editeur demande à un auteur de payer sa publication. Si vous désirez tant publier mon manuscrit, qui fait preuve d'une réelle recherche stylistique, ne me demandez pas un tarif aussi exhorbitant.
Je vous remercie de la soi-disante attention portée à mon manuscrit, mais je me vois contraint de ne pas répondre favorablement à votre offre ou projet.
Je vous prie de bien vouloir croire, Cher Editeur, en l'expression de ma respectueuse considération."
"Cher Editeur,
Suite à votre lettre, je tiens à vous répondre. Je l'ai étudiée attentivement mais elle n'a malheureusement pas retenu mon attention. Je vous remercie, tout de même, de tous ces compliments faits au sujet de mon recueil, mais je n'arrive pas trouver la sincérité de vos propos. Votre lettre ne m'est pas directement adressée et encore moins signée ce qui laisse planer quelques doutes sur la réelle volonté de me publier. Une volonté bien plus suspecte quand vous me demandez une somme de 2300 €.
Comment aurai-je la possibilité de trouver 2300 € alors que je ne suis qu'un simple étudiant ? Je n'ai tout simplement pas les moyens de débourser une somme aussi excessive voire injustifée. Oui, injustifiée, dans le sens où je ne trouve pas normal qu'un editeur demande à un auteur de payer sa publication. Si vous désirez tant publier mon manuscrit, qui fait preuve d'une réelle recherche stylistique, ne me demandez pas un tarif aussi exhorbitant.
Je vous remercie de la soi-disante attention portée à mon manuscrit, mais je me vois contraint de ne pas répondre favorablement à votre offre ou projet.
Je vous prie de bien vouloir croire, Cher Editeur, en l'expression de ma respectueuse considération."
Jeudi 2 août 2007 à 18:58
Je reprends et cite :
"Cher Auteur,
Suite à l'envoie de votre recueil de poèmes, je tiens à revenir vers vous. Je l'ai étudié attentivement et il a retenu mon attention : votre travail est habile et fait preuve d'une réelle recherche stylistique. Nous avons particulièrement apprécie la sensibilité et l'émotion qui se dégagent de votre recueil.
Afin de pouvoir en discuter ensemble, je vous invite à me contacter pour envisager une éventuelle collaboration. Je me permets dès à présent de vous signaler que nous fonctionnons avec un forfait participatif de 2300 € toutes taxes comprises, forfait qui correspond aux frais de maquette.
Concernant le diffusion, nous nous engageons à prendre en charge la diffusion et la promotion de votre ouvrage à savoir : référencer le livre sur les sites marchands définis à notre contrat, le répertorier dans notre catalogue de vente, catalogue qui sera envoyé à 1500 particuliers et 500 libraires. Vous aurez également la possibilité de prendre des ouvrages en dépôt pour les proposer à votre entourage.
Dans l'espoir que vous donnerez une suite favorable à ce projet, je vous prie de bien vouloir croire, Cher Auteur, en l'expression de ma respectueuse considération."
Hé bé...
"Cher Auteur,
Suite à l'envoie de votre recueil de poèmes, je tiens à revenir vers vous. Je l'ai étudié attentivement et il a retenu mon attention : votre travail est habile et fait preuve d'une réelle recherche stylistique. Nous avons particulièrement apprécie la sensibilité et l'émotion qui se dégagent de votre recueil.
Afin de pouvoir en discuter ensemble, je vous invite à me contacter pour envisager une éventuelle collaboration. Je me permets dès à présent de vous signaler que nous fonctionnons avec un forfait participatif de 2300 € toutes taxes comprises, forfait qui correspond aux frais de maquette.
Concernant le diffusion, nous nous engageons à prendre en charge la diffusion et la promotion de votre ouvrage à savoir : référencer le livre sur les sites marchands définis à notre contrat, le répertorier dans notre catalogue de vente, catalogue qui sera envoyé à 1500 particuliers et 500 libraires. Vous aurez également la possibilité de prendre des ouvrages en dépôt pour les proposer à votre entourage.
Dans l'espoir que vous donnerez une suite favorable à ce projet, je vous prie de bien vouloir croire, Cher Auteur, en l'expression de ma respectueuse considération."
Hé bé...
Mardi 24 juillet 2007 à 18:50
Je suis posé, les cheveux ébourriffés, le front en sueur, le t-shirt qui colle à la peau. Je regarde ce verre vide, je pars me vider...
Vidé, enfin. Et voilà, voilà...
Mon talon se lance dans une douleur incompréhensible, j'entends des dizaines de voix à l'étage du dessous, une musique douce accompagne le bruit sourd des touches pressées. Un baillement, des avant-bras bronzés, je sors de l'eau, je respire...
Les cheveux sales qui accrochent mes doigts, une ou deux pertes de connaissances, un mort, et des insectes qui envahissent le lit, une voix désagréable, une sirène sans queue, un accident. Une barrière, quelques boulons, quelques vis, quelques dents...
Un bruit de paquet de chips, des chips qui craquent, des pas dans les escaliers, deux cents, deux cents et un peu plus d'un an. Seul ou accompagné. Jamais deux cents trois ou sans toi, jamais deux sans toi, oh oh...
Un doigt bleui, un ciel gris, quelques gouttes de pluie, les cheveux mouillés, tout n'est pas fini, rien n'a même pas encore commencé...
Il y a de quoi changer votre vie...
Vidé, enfin. Et voilà, voilà...
Mon talon se lance dans une douleur incompréhensible, j'entends des dizaines de voix à l'étage du dessous, une musique douce accompagne le bruit sourd des touches pressées. Un baillement, des avant-bras bronzés, je sors de l'eau, je respire...
Les cheveux sales qui accrochent mes doigts, une ou deux pertes de connaissances, un mort, et des insectes qui envahissent le lit, une voix désagréable, une sirène sans queue, un accident. Une barrière, quelques boulons, quelques vis, quelques dents...
Un bruit de paquet de chips, des chips qui craquent, des pas dans les escaliers, deux cents, deux cents et un peu plus d'un an. Seul ou accompagné. Jamais deux cents trois ou sans toi, jamais deux sans toi, oh oh...
Un doigt bleui, un ciel gris, quelques gouttes de pluie, les cheveux mouillés, tout n'est pas fini, rien n'a même pas encore commencé...
Il y a de quoi changer votre vie...
Vendredi 20 juillet 2007 à 23:07
D'un côté, un type, celui qui est né pour fondre une famille et qui en a assez de sa vie mais il s'est trop vidé les couilles pour se reprodruire qu'il n'en a plus assez pour faire ce qu'il lui plaît. Alors il défèque ses paroles aux jeunes en insistant sur ses regrets et sur le fait qu'une vie humaine est ne mène à rien, et que le bonheur n'est qu'une lointaine utopie...
D'un autre, un type, qui ne prend pas ce qui lui vient en face mais veut que tout soit comme il lui plaît sans qu'il ait encore compris que tout ne se passe jamais comme prévu. Le mauvais temps est son ennemi ainsi que les abérrations de l'humanité. Il peste sans arrêt contre tout ce qui ne va pas et se demande pourquoi l'Homme est si inhumain...
Au milieu, moi. Dans tout ce tas, je réalise que ces gens sont idiots, que je ne peux pas apprécier ces personnes. Je me demande si je suis chanceux d'être auss différent, je me demande pourquoi je suis aussi différent. Pourquoi j'aime la pluie mais pas le soleil mais que je ne râle pas quand il fait trop chaud ? Pourquoi je ne vis pas pour m'installer, fonder une famille et me fatiguer pour la nourir ? Pourquoi je garde un espoir de vivre heureux parce que je garde le contrôle sur ma vie ? Pourquoi je ne suis pas comme les autres, comme tout le monde a vivre pour mourir ?
Hé, c'est bien allongé sur mon lit que je me demande cela, après des dicours où on me demande si je suis heureux et qu'on me répond que je ne peux pas l'être à cause des autres. Certes, je ne réalise peut-être pas, certes je suis peut-être trop optimiste, mais, pour le moment, je suis surtout opportuniste et dans le présent. A ce moment précis, à cette seconde précise, en cet instant présent, qui sera bientôt passé, je suis bien, j'ai de la chance. Un toît, une famille, des amis, pas de soucis,un épanouissement personnel, peut-être pas complètement heureux, mais pas malheureux du tout...
Uniquement, ces autres qui, parce qu'ils ne sont pas parvenus à faire le point sur ce qu'ils sont, s'enferment dans leur propre merde et tentent de la faire goûter aux autres...
Evidemment, ils se sont engagés à vivre dans leur merde mais ne se donnent plus les moyens de la nettoyer...
Ho, je vois le topo, dans dix ans, je ne dirai plus la même chose, mais pourquoi déjà réfléchir à ce que je vais être dans dix ans ? Je dois déjà m'occuper d'aujourd'hui...
Et, aujourd'hui, je hais les gens, et ils me le rendent bien...
D'un autre, un type, qui ne prend pas ce qui lui vient en face mais veut que tout soit comme il lui plaît sans qu'il ait encore compris que tout ne se passe jamais comme prévu. Le mauvais temps est son ennemi ainsi que les abérrations de l'humanité. Il peste sans arrêt contre tout ce qui ne va pas et se demande pourquoi l'Homme est si inhumain...
Au milieu, moi. Dans tout ce tas, je réalise que ces gens sont idiots, que je ne peux pas apprécier ces personnes. Je me demande si je suis chanceux d'être auss différent, je me demande pourquoi je suis aussi différent. Pourquoi j'aime la pluie mais pas le soleil mais que je ne râle pas quand il fait trop chaud ? Pourquoi je ne vis pas pour m'installer, fonder une famille et me fatiguer pour la nourir ? Pourquoi je garde un espoir de vivre heureux parce que je garde le contrôle sur ma vie ? Pourquoi je ne suis pas comme les autres, comme tout le monde a vivre pour mourir ?
Hé, c'est bien allongé sur mon lit que je me demande cela, après des dicours où on me demande si je suis heureux et qu'on me répond que je ne peux pas l'être à cause des autres. Certes, je ne réalise peut-être pas, certes je suis peut-être trop optimiste, mais, pour le moment, je suis surtout opportuniste et dans le présent. A ce moment précis, à cette seconde précise, en cet instant présent, qui sera bientôt passé, je suis bien, j'ai de la chance. Un toît, une famille, des amis, pas de soucis,un épanouissement personnel, peut-être pas complètement heureux, mais pas malheureux du tout...
Uniquement, ces autres qui, parce qu'ils ne sont pas parvenus à faire le point sur ce qu'ils sont, s'enferment dans leur propre merde et tentent de la faire goûter aux autres...
Evidemment, ils se sont engagés à vivre dans leur merde mais ne se donnent plus les moyens de la nettoyer...
Ho, je vois le topo, dans dix ans, je ne dirai plus la même chose, mais pourquoi déjà réfléchir à ce que je vais être dans dix ans ? Je dois déjà m'occuper d'aujourd'hui...
Et, aujourd'hui, je hais les gens, et ils me le rendent bien...