J'ai ramassé des pommes de pins, et je les ai accrochées à mon mur, j'étais triste. Des spectres rodaient autour de moi, j'ai dû prendre mon bâton de sourcier pour les faire fuir en criant "Bouh bouh, allez jouer ailleurs", je suis mort une fois, mais j'ai recommencé, fallait que j'en termine ou alors je dormirai mal la nuit prochaine, et, finalement, j'ai réussi...
J'étais content, comme après le concert des Fatals Picards, ah bah tiens, l'album commence, c'est même pas fait exprès...
Puis, j'ai remarqué que je n'avais pas grand chose à dire...
On a pas grand chose à dire quand tout va bien...
On a pas grand chose à dire quand on se fout des mines antipersonnelles qui tuent des chiens errants, des loups sauvages ou des ours polaires, j'aime ça, moi, les ours errants, les chiens sauvages et les loups polaires...
A part ça, en plus, j'ai commencé à écrire une nouvelle pièce de théâtre, on va voir c'que ça va donner, j'aimerai bien la monter, la démonter, la revendre et m'acheter des croissants pour le petit-déjeuner avec les sous...
C'est un luxe vous savez d'avoir des croissants au petit-déjeuner, le dimanche matin, en se levant à midi, un peu de lait chaud, un croissant, et King Kong à la télé...
C'est ça qui est bien, je trouve...
Voyez-vous, le matin, on se lève, on se réveille, et on allume la télé pour petit-déjeuner, mais, il n'y a pas que ça à faire, il faut se laver aussi, mais, parfois, le film à la télé nous retient, c'est pour cela qu'existe les films de merde, comme ça on peut partir sans scrupules, sans regretter, sans se demander comment ça va finir, on éteint la télé et on a déjà oublié le titre du film...
Quand je rote, je sens les cacahuètes de ce midi qui remontent, j'ai la gorge sèche et j'aimerai bien me boire un petit verre de thé glacé, mais, on m'a interrompu et je ne sais plus ce que je voulais dire, oui, mais, j'ai vraiment la flemme de descendre chercher la bouteille, c'est ça la jeunesse, oui, rester vautré sur sa chaise, manger gras, boire gras, ne pas se laver tous les jours, cracher comme un rebelle et fumer n'importe quoi...
Ok.
D'accord, j'exagère beaucoup, je n'innove pas vraiment, nous sommes dimanches, je devrai plutôt parler du beau temps, des oiseaux qui chantent, des chats qui chassent les abeilles et des chiens qui aboient derrière le grillage, des gamines qui font du vélo en tournant en rond dans le jardin, des gamins qui font du skate ou du football dans la rue, des mamans qui discutent devant la voiture, des papas qui boivent une bière devant la télé et des vieux qui font la sieste dans leur rocking-chair...
J'ai vraiment soif là...
Vous vivez ma vie en direct, mieux que la télé réalité, le texte réalité, wouhou, attention, je me gratte le bras droit, puis l'oeil gauche et la couille droite. J'aime alterne gauche droite, j'ai eu un grand-père ambidextre de toute façon, ou un arrière-grand-père, ou plus vieux encore, je ne sais plus...
Demain...
Dimanche 8 avril 2007 à 17:36
Samedi 7 avril 2007 à 20:08
J'étais là, assis, par terre, je me disais : "Mais bon Dieu de bordel de merde", j'observais le ciel, les nuages, les insectes, pas un seul morveux voulait me cherave, ouf...
Pourtant j'en ai retourné des têtes, quand je jouais à Quake devant mon écran quinze pouces alors que je n'avais même pas de poils au torse, ni plus bas...
C'est peut-être là que je me suis dit : "Mais reprends-toi en main, t'es pas là pour rêvasser, où sont tes couilles ?", j'ai écrasé ma cigarette sur le bord du trottoir, je me suis levé, je me suis légèrement rhabillé, donné quelques coups rapide sur ma veste pour enlever la poussière qui s'était installée...
Ca faisait quoi ? Quinze ? Vingt ? Dix-neuf ans que j'étais là pas terre ? J'me suis dit : "T'es rouillé mon pauv' vieux, la vaisselle est pas faite et tu mâche toujours la bouche ouverte", mince, plus de papier, j'étais dans la merde...
Voilà, c'est ça, après avoir tiré la chasse, au sens figuré, j'me suis débarassé de tous mes vêtements, j'ai couru tout nu sur le macadam, j'ai couru tout nu dans la forêt, j'ai couru tout nu sur l'eau, j'me sentais comme un demi-dieu qui venait de découvrir son privilège...
Entre le ciel et la terre, il n'y a qu'un pas, et pour le faire, il suffit juste d'un peu de bonne volonté...
J'étais debout, là, devant la pharmacie, je ne savais pas quoi faire, quel choix je devais faire, alors j'ai appelé mon père : "Papa ! Papa !" Mais il ne répondait pas, j'étais embêté...
Une dame vient me voir et me dit : "Je ne suis pas ton père", j'ai couru, encore, sans m'arrêter, jusqu'au prochain mur, elle m'a ramassé, plusieurs fois, j'avais mal, je souffrais, comme une épine planté dans le pied, aïe...
Quand j'ai entendu les sirènes, les sirènes et leurs chants, là, je me suis dit : "Je suis foutu"...
Alors je me suis assis, là, par terre et m'imaginant que la lune s'écraserait sur Terre et que je serai le seul survivant, je deviendrai boulanger et j'me ferai du pain, et j'en mangerai, oui...
Et pourtant, je n'avais pas une seconde à perdre, j'étais déjà en retard pour mon cours d'Histoire, mais, quelle histoire ?
Je préfère raconter mon histoire...
J'étais né à douze ans, dans un établi, avec une vache comme mère, et un père officier de police, c'était il y a quelques années, je m'en rappelle très bien, avant j'étais un délinquant, je ne disais pas bonjour, je mangeais mes crottes de nez, et je ne regardais pas la route en traversant. J'avais failli mourir trois fois, la première c'était en avalant un chewing-gum de travers, la deuxième et la troisième, en même temps, en sautant à cloche-pieds au bord de l'autoroute en ayant la rubéole...
Mais je savais que je ne pouvais pas mourir, je n'étais pas encore né, c'est ça l'avantage, mais, aujourd'hui, c'est différent, alors je ne vis plus de la même façon, je préfère rester assis, par terre, pour éviter de mourir d'un accident idiot...
Pourtant j'en ai retourné des têtes, quand je jouais à Quake devant mon écran quinze pouces alors que je n'avais même pas de poils au torse, ni plus bas...
C'est peut-être là que je me suis dit : "Mais reprends-toi en main, t'es pas là pour rêvasser, où sont tes couilles ?", j'ai écrasé ma cigarette sur le bord du trottoir, je me suis levé, je me suis légèrement rhabillé, donné quelques coups rapide sur ma veste pour enlever la poussière qui s'était installée...
Ca faisait quoi ? Quinze ? Vingt ? Dix-neuf ans que j'étais là pas terre ? J'me suis dit : "T'es rouillé mon pauv' vieux, la vaisselle est pas faite et tu mâche toujours la bouche ouverte", mince, plus de papier, j'étais dans la merde...
Voilà, c'est ça, après avoir tiré la chasse, au sens figuré, j'me suis débarassé de tous mes vêtements, j'ai couru tout nu sur le macadam, j'ai couru tout nu dans la forêt, j'ai couru tout nu sur l'eau, j'me sentais comme un demi-dieu qui venait de découvrir son privilège...
Entre le ciel et la terre, il n'y a qu'un pas, et pour le faire, il suffit juste d'un peu de bonne volonté...
J'étais debout, là, devant la pharmacie, je ne savais pas quoi faire, quel choix je devais faire, alors j'ai appelé mon père : "Papa ! Papa !" Mais il ne répondait pas, j'étais embêté...
Une dame vient me voir et me dit : "Je ne suis pas ton père", j'ai couru, encore, sans m'arrêter, jusqu'au prochain mur, elle m'a ramassé, plusieurs fois, j'avais mal, je souffrais, comme une épine planté dans le pied, aïe...
Quand j'ai entendu les sirènes, les sirènes et leurs chants, là, je me suis dit : "Je suis foutu"...
Alors je me suis assis, là, par terre et m'imaginant que la lune s'écraserait sur Terre et que je serai le seul survivant, je deviendrai boulanger et j'me ferai du pain, et j'en mangerai, oui...
Et pourtant, je n'avais pas une seconde à perdre, j'étais déjà en retard pour mon cours d'Histoire, mais, quelle histoire ?
Je préfère raconter mon histoire...
J'étais né à douze ans, dans un établi, avec une vache comme mère, et un père officier de police, c'était il y a quelques années, je m'en rappelle très bien, avant j'étais un délinquant, je ne disais pas bonjour, je mangeais mes crottes de nez, et je ne regardais pas la route en traversant. J'avais failli mourir trois fois, la première c'était en avalant un chewing-gum de travers, la deuxième et la troisième, en même temps, en sautant à cloche-pieds au bord de l'autoroute en ayant la rubéole...
Mais je savais que je ne pouvais pas mourir, je n'étais pas encore né, c'est ça l'avantage, mais, aujourd'hui, c'est différent, alors je ne vis plus de la même façon, je préfère rester assis, par terre, pour éviter de mourir d'un accident idiot...
Dimanche 1er avril 2007 à 20:52
Là, écoutez, oui, je ne peux pas chanter et écrire en même temps, les voisins en deviennent dingue, d'ailleurs ils n'osent plus sortir (je ne vous raconte pas l'état de leur jardin)...
Non, décidément, c'est impossible...
Attendons la fin de l'album, ou alors changeons la musique...
Tenez...
Hop...
Vous ai-je déjà raconté ma vie d'il y a quelques années, les années sombres, un temps perdu, que j'essaie désespérement d'oublier...
Voyez-vous, mes journées n'étaient pas palpitantes, j'étais un enfant battu, je n'avais jamais de bonbons, et je ne savais pas faire mes lacets, bref, je débutais dans la vie, je ne savais pas encore ce que "Peupler le monde d'une importante richesse fluviale" voulait dire (et aujourd'hui non plus d'ailleurs), je découvrai la vie, aussi, Internet, surtout...
Pour résumer : j'avais un Skyblog...
Non, mesdames, messieurs, je n'ai pas honte, parce que nous avons tous le droit à l'erreur, nous ne sommes pas parfaits, et, mon chien venait de mourir...
Les excuses ne valent rien, mais, voyez-vous, j'ai su reprendre ma vie en main, j'ai arrêté la drogue, mais pas l'alcool, j'ai revendu ma collection de pin's et aussi celle de casquettes, mais pas mes dinosaures ni mes timbres, j'ai changé de coiffure, je me suis fait tatoué, je me suis marié, j'ai divorcé et j'ai tué mes gosses, pour vous dire à quel point j'ai donné de moi-même pour me repentir...
Depuis, je l'ai supprimé, bien sûr, j'ai changé de nom, de chaussettes, et j'ai pris une douche...
Si je vous avoue tout cela aujourd'hui, ce n'est pas par hasard...
Oui, nous devons vivre dans un monde honnête, c'est pour cela que j'ai fait le premier pas, pour vous avouer mes bétises, pour vous montrer que moi aussi j'ai fait des erreurs, que cela arrive à tout le monde même aux meilleurs...
En même temps, je vous avoue que je ne me prends pas pour de la merde, d'un autre côté, je pourrai être un trou du cul et si on me laisse faire c'est vous qui vous retrouveriez dans la merde...
Je ne vous souhaite pas tout le bonheur du monde, je ne suis pas hypocrite à ce point, mais je suis honnête, avouez-le...
L'honnêteté doit guider notre monde, le rendre plus juste, plus...honnête, un homme honnête en vaut deux, On ne fait pas d'honnête sans casser des oeufs (ou du vieux, selon les variantes)...
Et ne tenez pas compte de la date, s'il-vous-plaît, toutes ces plaisanteries ont assez duré, pendant que certains accrochent du poisson dans le dos, d'autres n'arrivent pas en pêcher un mangeable pour survivre dans cette jungle moderne, une jungle sans pitié qui n'offre pas de lapin en chocolat pour Pâques et ni de chaussettes rouges pour Noël, qui n'a pas de soleil en été, ni de neige en hiver, qui ne prend pas l'air et ni le temps...
Un monde atroce, cruel, avec plein de gens qui meurent à tout instant, bouhou, c'est triste, moi qui rêvait d'un monde où tout le monde court nu sur la plage en tenant un ballon dans une main et jetant des pétales de roses de l'autre, marchant dans un sable fin, tiède, sous un soleil radieux portant des lunettes de soleil pour nous protéger des UV...
Oh, je me meurs...
Non, décidément, c'est impossible...
Attendons la fin de l'album, ou alors changeons la musique...
Tenez...
Hop...
Vous ai-je déjà raconté ma vie d'il y a quelques années, les années sombres, un temps perdu, que j'essaie désespérement d'oublier...
Voyez-vous, mes journées n'étaient pas palpitantes, j'étais un enfant battu, je n'avais jamais de bonbons, et je ne savais pas faire mes lacets, bref, je débutais dans la vie, je ne savais pas encore ce que "Peupler le monde d'une importante richesse fluviale" voulait dire (et aujourd'hui non plus d'ailleurs), je découvrai la vie, aussi, Internet, surtout...
Pour résumer : j'avais un Skyblog...
Non, mesdames, messieurs, je n'ai pas honte, parce que nous avons tous le droit à l'erreur, nous ne sommes pas parfaits, et, mon chien venait de mourir...
Les excuses ne valent rien, mais, voyez-vous, j'ai su reprendre ma vie en main, j'ai arrêté la drogue, mais pas l'alcool, j'ai revendu ma collection de pin's et aussi celle de casquettes, mais pas mes dinosaures ni mes timbres, j'ai changé de coiffure, je me suis fait tatoué, je me suis marié, j'ai divorcé et j'ai tué mes gosses, pour vous dire à quel point j'ai donné de moi-même pour me repentir...
Depuis, je l'ai supprimé, bien sûr, j'ai changé de nom, de chaussettes, et j'ai pris une douche...
Si je vous avoue tout cela aujourd'hui, ce n'est pas par hasard...
Oui, nous devons vivre dans un monde honnête, c'est pour cela que j'ai fait le premier pas, pour vous avouer mes bétises, pour vous montrer que moi aussi j'ai fait des erreurs, que cela arrive à tout le monde même aux meilleurs...
En même temps, je vous avoue que je ne me prends pas pour de la merde, d'un autre côté, je pourrai être un trou du cul et si on me laisse faire c'est vous qui vous retrouveriez dans la merde...
Je ne vous souhaite pas tout le bonheur du monde, je ne suis pas hypocrite à ce point, mais je suis honnête, avouez-le...
L'honnêteté doit guider notre monde, le rendre plus juste, plus...honnête, un homme honnête en vaut deux, On ne fait pas d'honnête sans casser des oeufs (ou du vieux, selon les variantes)...
Et ne tenez pas compte de la date, s'il-vous-plaît, toutes ces plaisanteries ont assez duré, pendant que certains accrochent du poisson dans le dos, d'autres n'arrivent pas en pêcher un mangeable pour survivre dans cette jungle moderne, une jungle sans pitié qui n'offre pas de lapin en chocolat pour Pâques et ni de chaussettes rouges pour Noël, qui n'a pas de soleil en été, ni de neige en hiver, qui ne prend pas l'air et ni le temps...
Un monde atroce, cruel, avec plein de gens qui meurent à tout instant, bouhou, c'est triste, moi qui rêvait d'un monde où tout le monde court nu sur la plage en tenant un ballon dans une main et jetant des pétales de roses de l'autre, marchant dans un sable fin, tiède, sous un soleil radieux portant des lunettes de soleil pour nous protéger des UV...
Oh, je me meurs...
Vendredi 23 mars 2007 à 16:55
Moi, mon prénom, selon, pas moi, mais des études, étymologiques, anciennes, d'avant Mathusalem, avant les sorcières de Salem, ah, oui, que disais-je ?
Mon prénom, vient de très loin, il signifie Guerrier viril repoussant l'ennemi et protégeant les gentils, mais d'abord une étude comportementaliste d'un éminent comportementaliste des siècles derniers, je suis infidèle, je cherche de l'aventure, je m'ennuie vite, il faut que ça bouge, d'où mon infidélité, mais ma position préférée reste le 69, j'ai un charme irrésistible, je fais tomber toutes les femmes rien qu'avec ce charisme, je dois sûrement être drôle, intelligent, gentil, bref, hormis mon infidélité, je suis parfait...
Reste à se demander ce que viendrait faire George Clooney, son prénom est ridicule, d'abord...
Depuis lundi j'ai peur des jardiniers, surtout les jardiniers masqués qui assassinent des docteurs et des jeunes vierges, surtout les jardiniers qui disparaissent sous les pots de fleurs de Chrysanthèmes, peut-être que je deviendrai roi, que je me battrai assis sur un tabouret, que je tuerai mon fils, mon deuxième fils, mon troisième fils, mon ancienne maîtresse, le mari de mon ancienne maîtresse, la fille de mon ancienne maîtresse, 10 000 hommes en armure or et ma femme, à petit feu, bien sûr...
Depuis mardi, je possède des cigares de 20 cm de long, dommage qu'ils ne soient pas aussi long qu'autre chose...
Depuis mercredi, je me transforme, je deviens Spartiate, Ahou, je crie dans les rues la nuit après une bataille avec plein de morts, du sang, et des rhinocéros...
Depuis jeudi, j'ai arrêté la masturbation avec les pieds, parce que j'ai attrapé des cloques...
Depuis vendredi, j'ai déféquer plusieurs fois...
Depuis demain, je pense que serai mort d'un coma éthylique agrementé d'une overdose de coca-cola ou d'héroïne séchée...
Après-demain, on m'enterrera dans le jardin du voisin, parce que de toute manière il est déjà tout retourné...
Je ne vends plus de pilule, ni de Kronenbourg, mais j'ai changé de slip ce matin...
Mon prénom, vient de très loin, il signifie Guerrier viril repoussant l'ennemi et protégeant les gentils, mais d'abord une étude comportementaliste d'un éminent comportementaliste des siècles derniers, je suis infidèle, je cherche de l'aventure, je m'ennuie vite, il faut que ça bouge, d'où mon infidélité, mais ma position préférée reste le 69, j'ai un charme irrésistible, je fais tomber toutes les femmes rien qu'avec ce charisme, je dois sûrement être drôle, intelligent, gentil, bref, hormis mon infidélité, je suis parfait...
Reste à se demander ce que viendrait faire George Clooney, son prénom est ridicule, d'abord...
Depuis lundi j'ai peur des jardiniers, surtout les jardiniers masqués qui assassinent des docteurs et des jeunes vierges, surtout les jardiniers qui disparaissent sous les pots de fleurs de Chrysanthèmes, peut-être que je deviendrai roi, que je me battrai assis sur un tabouret, que je tuerai mon fils, mon deuxième fils, mon troisième fils, mon ancienne maîtresse, le mari de mon ancienne maîtresse, la fille de mon ancienne maîtresse, 10 000 hommes en armure or et ma femme, à petit feu, bien sûr...
Depuis mardi, je possède des cigares de 20 cm de long, dommage qu'ils ne soient pas aussi long qu'autre chose...
Depuis mercredi, je me transforme, je deviens Spartiate, Ahou, je crie dans les rues la nuit après une bataille avec plein de morts, du sang, et des rhinocéros...
Depuis jeudi, j'ai arrêté la masturbation avec les pieds, parce que j'ai attrapé des cloques...
Depuis vendredi, j'ai déféquer plusieurs fois...
Depuis demain, je pense que serai mort d'un coma éthylique agrementé d'une overdose de coca-cola ou d'héroïne séchée...
Après-demain, on m'enterrera dans le jardin du voisin, parce que de toute manière il est déjà tout retourné...
Je ne vends plus de pilule, ni de Kronenbourg, mais j'ai changé de slip ce matin...
Mercredi 7 mars 2007 à 22:12
Pendant que mes parents regardent une série à la télé, en bas, dans le salon, après avoir acheté une maison pour la revendre dans 10 ans...
Pendant que ma soeur parle sur internet avec une amie en voyage en Polynésie après avoir mis à jour sa liste de mariage et planifier son voyage à l'île Maurice...
Pendant que ma deuxième soeur est dans son appart' avec son mari...
Pendant mon chien est mort depuis quelques années...
Pendant que les deux chats se battent ou courent après leurs queues ou dorment sur les chaises de la cuisine...
Pendant qu'un couple fait l'amour en regardant une émission musicale...
Pendant qu'un célibataire se fait un petit plaisir solitaire après avoir ouvert un paquet de chips...
Pendant ce temps-là, moi, je compte les billets étalés sur mon bureau...
Malgré mon petit boulot qui rapporte, qui permet de faire croire que je suis un garçon respectable qui poursuit ses études, qui économise avant de rentrer dans la vie active, je préfère être un aventurier et faire fi de toutes les lois, de l'autorité, bravant l'interdit, devenant un bandit, en vivant dans l'illégalité...
Non, je ne revends pas de crayon de bois fabriqués par des mômes dans des sous-sols mal éclairés et humides revendus sous le manteau en gardant tout les bénéfices....
Non, je ne tue pas, je ne viole pas, je ne spécule pas, je ne deale pas, je ne vole pas, je ne séquestre pas, mais j'ai plein de billets sur mon bureau, et, cet argent est sale, parce que je les ai touchés et que j'ai les mains sales, peut-être...
Je compte, je m'amuse, je cache tout ça dans un boitier d'un jeu auquel je ne joue plus et m'imagine donner ce jeu à un type parce que je n'en ai rien à foutre, et que j'imagine la tête du type qui découvre le pactole mal caché, et j'imagine ma tête quand je me rappelerai où l'avoir mis...
Je suis pourtant assez honnête pour avoir rendu le téléphone portable tombé par terre, pour avoir laisser passer une vieille dame sur le passage piéton sans la renverser, pour avoir éviter de mettre des miettes plein le canapé...
Et pourtant j'ai mangé un paquet complet de biscuits sans avoir mal au ventre, j'ai mangé des frites à midi et pris un chewing-gum pour digérer...
Maintenant je ramasse toutes mes rognures d'ongles pour les revendre sur e-Bay...
Et je me demande ce que ça ferait si je laisse mon numéro de téléphone portable ici...
Les gens sont un peu stupides pour confondre de la neige avec de la farine...
06.08.37.11.52
Pendant que ma soeur parle sur internet avec une amie en voyage en Polynésie après avoir mis à jour sa liste de mariage et planifier son voyage à l'île Maurice...
Pendant que ma deuxième soeur est dans son appart' avec son mari...
Pendant mon chien est mort depuis quelques années...
Pendant que les deux chats se battent ou courent après leurs queues ou dorment sur les chaises de la cuisine...
Pendant qu'un couple fait l'amour en regardant une émission musicale...
Pendant qu'un célibataire se fait un petit plaisir solitaire après avoir ouvert un paquet de chips...
Pendant ce temps-là, moi, je compte les billets étalés sur mon bureau...
Malgré mon petit boulot qui rapporte, qui permet de faire croire que je suis un garçon respectable qui poursuit ses études, qui économise avant de rentrer dans la vie active, je préfère être un aventurier et faire fi de toutes les lois, de l'autorité, bravant l'interdit, devenant un bandit, en vivant dans l'illégalité...
Non, je ne revends pas de crayon de bois fabriqués par des mômes dans des sous-sols mal éclairés et humides revendus sous le manteau en gardant tout les bénéfices....
Non, je ne tue pas, je ne viole pas, je ne spécule pas, je ne deale pas, je ne vole pas, je ne séquestre pas, mais j'ai plein de billets sur mon bureau, et, cet argent est sale, parce que je les ai touchés et que j'ai les mains sales, peut-être...
Je compte, je m'amuse, je cache tout ça dans un boitier d'un jeu auquel je ne joue plus et m'imagine donner ce jeu à un type parce que je n'en ai rien à foutre, et que j'imagine la tête du type qui découvre le pactole mal caché, et j'imagine ma tête quand je me rappelerai où l'avoir mis...
Je suis pourtant assez honnête pour avoir rendu le téléphone portable tombé par terre, pour avoir laisser passer une vieille dame sur le passage piéton sans la renverser, pour avoir éviter de mettre des miettes plein le canapé...
Et pourtant j'ai mangé un paquet complet de biscuits sans avoir mal au ventre, j'ai mangé des frites à midi et pris un chewing-gum pour digérer...
Maintenant je ramasse toutes mes rognures d'ongles pour les revendre sur e-Bay...
Et je me demande ce que ça ferait si je laisse mon numéro de téléphone portable ici...
Les gens sont un peu stupides pour confondre de la neige avec de la farine...
06.08.37.11.52